tag:blogger.com,1999:blog-50870496163866644222024-03-13T19:10:59.173-07:00Réseau African Cassava Mosaic DiseaseUne plate-forme de réflexion et d'orientation pour les chercheurs, scientifiques et acteurs de développement impliqués dans la lutte contre la mosaïque africaine du manioc.La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.comBlogger14125tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-49605629693402955932009-12-07T05:04:00.001-08:002009-12-07T05:36:08.729-08:00abstracts<strong>INTERNATIONAL CONFERENCE ON CASSAVA CULTIVATION AND UTILIZATION IN CENTRAL AFRICA<br />Kisangani, RDC, from 16 to 19th November 2009</strong><br /><br /> <br /><strong>Lundi 16 Novembre 2009<br /><br />SESSION I: IMPORTANCE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE</strong><br /> <strong>Advances in cassava research for development in Africa</strong><br /> <strong>Mahungu N.M.1, Dixon A.G.O.2</strong><br /> <em>1IITA, B.P. 16761, Kinshasa, DR Congo (n.mahungu@cgiar.org)<br /> 2IITA, PMB 5320, Ibadan, Nigeria (presently, Sierra Leone Agricultural Research <br />Institute (SLARI); adixon.slari@gmail.com)</em> <br />Cassava (Manihot esculenta Grantz) is one of the most important staple food crops in Sub-Sahara Africa where it is grown on a wide range on a wide range of agro-ecologies including marginal growing conditions. Although its important role in food security and income generation, research on cassava in most Africa countries did not adequately respond to support cassava sub-sector till in the late 70’s after farmers, researchers and policy makers started convincing governments on the constraints affecting the crop.<br />In addition to poor yielding varieties, factors such inadequate cropping systems, major diseases (cassava mosaic disease, cassava bacterial blight, cassava brown streak disease, cassava anthracnose etc.) and pests (cassava mealybug, cassava green mite etc) affect negatively cassava productivity in Africa which translates in the lowest average root yield ( 8.7 t/ha) compared to other continents such as Asia with average root yield of 14.3 t/ha.<br />Research on cassava in Africa has moved from research and development (R&D) approach to research for development (R4D) which is driven by end-users and/or markets. The success of R4D depends on various elements including a well defined platform of stakeholders and the participation of the private sector. The International Institute of Tropical Agriculture (IITA) has designated and is promoting one of the integrated agricultural research for development (IAR4D) in technology development in partnership with national programs (NARS), universities, public and private sectors etc. <br />In Africa, cassava is at large produced by smallholder farmers with a very complex system which varies per region and need location-specific technologies. As the crop moves from food security towards commercialization, a science-led development will be more sustainable as productivity and quality will enhance cassava competitiveness compared to other crops.<br />Using host-plant resistance, biological control, improved multiple and pest resistant varieties have been released by NARS in many African countries with high levels of resistance to major diseases and pests. These varieties have the popular features of African landraces incorporated to aid adoption. Efforts by NARS and IITA are also taking into consideration the nutritional value from cassava leaves and yellow-pigmented roots which are good and cheap source of proteins and vitamins. In Nigeria and Malawi, the use of cassava as animal feed is paying dividend while the use of cassava as feedstock for ethanol production in Nigeria is well established.<br />So far more than 3000 thousands improved clones from IITA and NARS have been exchanged within SSA while more than 200 improved varieties have been officially released for cultivation by farmers and other producers. The yield being an output of genotypes by environments, investments on crop management are needed to reduce the gap between the low yield and potential yield. <br /><br />Marché local du manioc: Circuit, pouvoir économique des acteurs et possibilités d’insertion économique.<br /> <br />NGOY ILUNGA NIMUK Jonas<br />Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, Département de l’économie agricole.<br />Tel +243811620574. Email: jonasngoy@yahoo.fr<br /><br />Le marché local de manioc est l’un de plus important à Kisanagani et ses environs.<br />En effet, le manioc (feuille et racine tubérisée) constitue le principal aliment de base de la plupart de la population locales car consommé sous plusieurs formes : tubercules cuites (songo), frit de manioc frais (molécule ou molé), farine pétrie (fufu), mélange compact-pilé des tubercules de manioc et des bananes plantains cuites (Lituma), de légumes (pondu), de Chikwange,….<br />Deux circuits commerciaux essentiellement dominent le marché local du manioc à savoir le circuit court (motivé par l’autoconsommation) et le circuit long (motivé par la profitabilité). Les acteurs impliqués dans ce commerce présentent des intérêts différents ; dans la vente du manioc frais (tubercule de manioc) par exemple les quantités exposées sont hétérogènes (C.V>30 %°) avec le poids moyen d’un tas de manioc vendu de 2,8 Kg pour un prix de 300 Fc. (0,4 $ USA). Il n’ya pas transparence dans la fixation de prix du manioc frais, son prix consensuel est le prix d’attente entre le prix-acheteur (fixé par l’acheteur) et le prix-vendeur (fixé par le vendeur). Il est établi à la suite des résultats de recherche dans le marché local que l’acheteur du manioc frais a le pouvoir économique de fixer le prix, il est le price-maker tandisque le producteur subit le prix, il est price-taker. Dans la province orientale le manioc constitue la spéculation qui représente les quantités énormes d’excédents exportables à d’autres provinces, le rapport offre/demande est égal à 1,98. Il y a installation des faibles prix au producteur et le prix élevé au consommateur dans le marché local de manioc frais, ce qui décourage le producteur. <br />Il y a insertion lente mais certaine de la microfinance au prés de vendeurs des produits et sous produit de manioc à Kisangani. Les vendeurs de manioc frais, de feuille de manioc, farine de manioc et de chikwangue ont respectivement le taux de différence entre le taux de rentabilité commerciale et le taux d’intérêt du principal de 24,04% ; 46,77% ; 31,28% et 26,38%. <br /><br /><br />Contribution de la FAO dans la lutte contre la mosaïque du manioc (Manihot esculenta) et l’amélioration de la capacité de transformation des racines tubéreuses en République Démocratique du Congo <br /><br />Lutete Diankenda<br /> Unité de Coordination des Opérations Agricoles d’urgence de la FAO en RDC <br /><br />Depuis 2001, la FAO assiste le Gouvernement de la RDC dans la mobilisation des partenaires pour promouvoir la production du manioc, augmenter les capacités de transformation des racines tubéreuses et améliorer la qualité des produits de consommation à travers plusieurs initiatives d’urgence et de réhabilitation visant entre autres à lutter contre la mosaïque du manioc et améliorer les méthodes traditionnelles de transformation dans le but de l’amélioration de la qualité des produits de consommation. <br />Cette note présente, les réalisations de près de huit ans d’activités de lutte contre la mosaïque par l’introduction des nouvelles variétés résistantes, la multiplication et la distribution des boutures saines de plantation auprès des ménages agricoles, le renforcement des capacités des bénéficiaires des boutures sur la maintenance du matériel sain de plantation et de distribution des machines de transformation dans les zones de grande production de manioc à travers le pays.<br /><br /> Le processus du contrôle et de la certification des cultures et plants de manioc en RDC : analyse et suggestions<br />Antoine FRANGOIE N. <br />IITA Kinshasa, RDC<br /><br />Le contrôle efficace de la production semencière nécessite les éléments essentiels suivants : loi semencière, règlements techniques et catalogue variétale. L’expérience montre que l’industrie semencière se développe mal là où fait défaut une législation appropriée en la matière. <br />Actuellement en RDC, la loi semencière est inexistante, ce qui ne permet pas une protection des obtenteurs des variétés, des producteurs et utilisateurs des semences d’une part et la répression de fraudes d’autre part. Le règlement technique, bien que révisé récemment grâce à l’appui du CTB, est incomplet et doit être de nouveau révisé pour garantir l’assurance de la qualité. En outre, il est indispensable que l’actuel catalogue variétal fasse l’objet d’une harmonisation entre la recherche et le SENASEM, Service Officiel de Contrôle.<br />Un grand effort doit donc être fourni pour redynamiser le système du contrôle et de certification des semences et plants en RDC. A cet effet, 4 avant-projets dont celle de la loi semencière, sont déjà élaborés par SENASEM avec l’appui de la FAO. Malheureusement, depuis quelques années, un flou entoure le processus normal devant aboutir à leur adoption et promulgation.<br />L’accélération du processus devant conduire à la promulgation de la loi semencière, la révision du catalogue variétal, l’harmonisation des schémas des multiplications ainsi que l’amélioration du règlement technique de la production, du contrôle et de la certification des semences et plants en RDC s’imposent. Pour ce faire, concernant le manioc, nous proposons que les principaux acteurs de la filière se réunissent pour :<br />1. Trouver des mécanismes susceptibles d’accélérer le processus de la promulgation de la loi semencière ;<br />2. Harmoniser le schéma de multiplication ainsi que les appellations et définition des différentes catégories;<br />3. Discuter sur les normes et les seuils concernant la production, le contrôle et la certification.<br />4. Réviser la liste et les descriptions des variétés en diffusion;<br /><br /><br />SESSION II: ETAT DE LIEU DE RECHERCHES SUR LE MANIOC<br />Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germplasm in the region through partnership <br /><br />Ntawuruhunga P., Dixon A.G.O., Kanju E., Legg J.P., Schofield J., Ssemakula G., Obiero H., Bigirimana S., Gashaka G., Singi L., Mkamilo G., Sino C.J., Tata Hangy W., Kimani E., Omongo C., Kiryowa M. and Otim-Okello F.<br /><br />The International Institute of Tropical Agriculture (IITA) established its Eastern and Southern Africa Regional Centre (ESARC) in Uganda at the former Namulonge Agricultural and Animal Production Research Institute (NAARI), presently the National Crops Resources Research Institute (NACRRI). ESARC’s primary aims were to address issues of cassava, banana and plantain research for development; coordinate related network activities and work closely with the NARS. From 1995, IITA began extensive cassava germplasm development to counter the regional CMD pandemic through the Eastern Africa Root Crops Research Network (EARRNET). More than 100,000 seeds were evaluated through conventional plant breeding approaches. These included comprehensive evaluations at seedling, clonal and performance trial levels. Selected genotypes were then maintained through in situ conservation from where the national cassava programmes were able to select clones for further evaluation in their respective countries. Burundi, Democratic Republic of Congo (DRC), Kenya, Rwanda, Tanzania and Uganda benefited directly through these measures. Carefully-managed open quarantine systems were used to facilitate germplasm exchange within the region during the 1990s, although EARRNET led the regional initiative to place a moratorium on exchange using cuttings subsequent to the emergence of Cassava Brown Streak Disease (CBSD) in Uganda in 2004. Through EARRNET, partner institutions and the considerable efforts of national programmes, the deployment of CMD-resistant cassava germplasm played the key role in restoring cassava production that had been so catastrophically impacted by the CMD pandemic. Based on this germplasm, a new joint effort between Catholic Relief Services (CRS) and IITA in collaboration with the National Agricultural Research Systems (NARS) and other stakeholders is continuing to promote the effective management of the major constraints to cassava production through a “participatory variety selection” (PVS) programme. The present paper attempts to summarise the breeding work and demonstrate how the germplasm development at this regional centre, and the promotion of its products through effective partnerships, has been of crucial strategic importance to the region’s cassava production and associated economic well-being.<br /><br />Keys words: cassava, cassava mosaic disease, germplasm development, exchange and partnership and participatory variety selection<br /><br />Pandemics of cassava virus diseases in Africa and their management<br />Legg, J. P.1, Kumar, L.6, Ntawuruhunga, P.3, Kanju, E.1, Kim, D. J.2, Bouwmeester, H.1, Boni, S.1, Jeremiah, S.1, Busungu, C.1, Okao-Okuja, G.4, Obonyo, R.4, Otim-Okello, F.4, Bigirimana, S.7, Tata-Hangy, W.8, Obiero, H.2, Gashaka, G.9, Mkamilo, G.5, Ndyetabura, I.5 & Alacai T 10<br /><br />1. IITA-Tanzania 2. IITA-Kenya 3. IITA-Malawi 4. IITA-Uganda 5. Ministry of Agriculture, Tanzania 6. IITA-Nigeria 7. ISABU, Burundi 8. INERA, DRC 9. ISAR, Rwanda 10. NARO Uganda<br /><br />The pandemic of severe cassava mosaic disease (CMD) has expanded over two decades to cover most of the cassava-growing areas of East and Central Africa. More recently, cassava brown streak disease (CBSD), hitherto unknown as a serious constraint outside of lowland and coastal East and Central Africa, has begun to spread through the mid-altitude zone of the Great Lakes. In this paper, we provide an update on the regional epidemiological characteristics of what can now be referred to as a dual cassava virus disease pandemic. Current foci for the new spread of CMD are Tabora and Kigoma regions in central Tanzania, as well as the Uvira to Fizi region of eastern DR Congo. As a consequence, the most likely route for further expansion of the CMD pandemic will be southwards along the shores of Lake Tanganyika. GIS-based studies recently conducted in central Tanzania provided a detailed characterization of the CMD pandemic front and demonstrated the utility of spatial statistical procedures for data interpolation. It should be possible to apply these techniques to both historical and new data sets to model pandemic progress and enhance models predicting future patterns of spread. CBSD appears to be spreading from recent outbreak areas in Uganda and north-western Tanzania to the neighbouring countries of DR Congo, Rwanda and Burundi, although it is currently unclear how this spread is being mediated. Improved CBSV diagnostics developed under the auspices of the Great Lakes Cassava Initiative (GLCI) offer great promise for facilitating the same level of region-wide monitoring that is already being undertaken for CMD, which should in turn strengthen regional efforts to mitigate the CBSD threat.<br /><br />Economics of cassava transformation in the Democratic Republic of Congo: Some strategies.<br /><br />Victor M. Manyong<br />International Institute of Tropical Agriculture (IITA). P.O. Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania<br /> <br />Cassava production in the Democratic Republic of Congo (DRC) is in a declining trend since the mid 1990s with a production less than 15 million tons, insufficient to meet the annual domestic demand averaging 18 million tons of fresh roots. DRC was once a leading cassava producing country in Africa and the world in early 1990. <br />Many factors could have contributed to the sharp decline of cassava in the country including resurgence of old and new biological threats, low adoption of improved varieties and modern cropping practices, political unrest, seasonality of supply, little diversification of cassava products, and policy ineffectiveness. Surprisingly, the above bottlenecks could represent an opportunity for the future of cassava if properly addressed.<br />This review paper discusses socio-economic strategies to revalorise the cassava sector and to transform cassava from his current position as a subsistence crop into an engine for economic growth. Building on experiences from other African countries leading on cassava, the paper advocates the need for a policy shift to promote cassava as a strategic commodity for the modernization of the country. The cassava sector should be made competitive along the commodity value chain, starting at the field levels to increase the crop productivity through intensification. Emerging initiatives in the country for the diversification of fresh roots into industrial, feed, and human added-value products must be accelerated and scaled up/out to potential markets around major cassava corridors within the country. Smallholders would remain the major producers of cassava in the modernization process of the sector. Medium to large-scale cassava production should be encouraged to profitably complement the efforts by small-scale farming. Quality products must be promoted to facilitate the transition to industrialization of cassava. Agricultural research is an important pillar to drive the cassava transformation in DRC.<br />Key words: Cassava, Congo, Modernization, Strategies <br /><br />SESSION III: CONTRAINTES EDAPHIQUES A LA CULTURE DE MANIOC<br />Peeling and cut off losses of four cassava varieties as a function of root shape and soil texture<br />S. Hauser, D. Bungu, T.Z.Bakelana<br />IITA DR Congo<br /><br />Cassava peeling and the cutting of the ends of roots cause inevitable losses. The thickness of the cassava peel appears relatively constant and therefore it can be expected that peeling losses can be explained by the root surface:volume ratio. The latter is strongly affected by the root diameter and the length of the roots as with in creasing diameter relative losses should decrease while with increasing root length losses should increase.<br />No information could be found on the response in root shape to soil texture. Trials where set up at Kiyaka (Bandundu) on coarse textured sand and at Mvuazi (Bas Congo) on clay soil, using 3 improved and 1 local variety.<br />On sand soil losses due to unsuitable root size were 6-8 % (improved varieties) and 21 % in a local variety. Cut off losses were 16-22 % (improved varieties) and 29 % in a local variety. Peeling losses were 19-22 % for all varieties. On clay soil losses due to unsuitable root size were negligible. Cut off losses were 5-6 % (improved varieties) and 22 % in a local variety. Peeling losses were 18-19 % (improved varieties) and 16% in a local variety.<br />Cassava roots were longer and had a lower diameter on sand soil. Cut off losses were larger on the sand soil due to longer lignified stalks between the planting stick and the tuberised root. Peeling losses decreased with increasing mean diameter of roots yet leveled out in each variety. The variation in mean root diameter explained around 50% of the peeling losses. The formation of secondary tuberised roots and the formation of ‘tubers’ along the main root axis (pearl string) increased peeling losses.<br /><br />Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani RDCongo<br /> <br />Alongo, L.& Kombele, B.<br />Département des sciences du sol, Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, B.P.1232 Kisangan, RDC.<br /><br />Cette étude constitue un appui agro-écologique à l’introduction des nouvelles variétés exotiques de manioc en Afrique subsaharienne où le rendement moyen de 8 t/ha de manioc est inférieur au potentiel de production évalué à 70 t/ha. Ce faible rendement a probablement pour cause principale la Mosaïque Africaine du Manioc (MAM) sévissant dans les zones de production.<br />Pour minimiser l’impact de cette virose sur le manioc, l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et le Programme National sur le Manioc (PRONAM) ont mis au point des variétés tolérantes voire résistantes à la MAM pour remplacer progressivement les variétés locales sensibles et moins productives.<br />L’impact pédologique à l’introduction de ces nouvelles variétés sur les écosystèmes forestiers est peu connu. Cette étude présente l’impact pédologique de l’introduction des nouvelles variétés de manioc sur l’évolution spatiotemporelle de la densité apparente et du rapport C/N du sol. Ainsi, cinq variétés exotiques de manioc, BUTAMU, NSANSI, MVUAZI, ZIZILA et DINSAKA, et une locale, MBONGO, ont été installées dans un oxisol non labouré suivant un dispositif expérimental simple de six traitements et quatre répétitions. Les échantillons pédologiques prélevés avant la mise en culture et mensuellement sous chaque variété jusqu’à 5 mois d’âge ont été analysés.<br />Les résultats obtenus montrent que la variété locale ameublit mieux le sol que les variétés exotiques. Les valeurs de C/N de février à juin 2008 ont augmenté, sauf sous MVUAZI et ZIZILA où la minéralisation est le processus de décomposition prédominant de la matière organique. D’autres recherches se poursuivent dans cette voie.<br /><br />Evolution de l’indice foliaire de quatre variétés de manioc en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol à Kisangani <br /><br />NGAMA BOLOY et KOMBELE BISHOSHA<br />Assistant à l’IFA - YANGAMBI et Professeur à l’IFA - YANGAMBI <br /> <br />Une étude a été conduite pour déterminer l’évolution de l’indice foliaire de quatre variétés de manioc (ZIZILA, DISANKA, NSANSI et MBONGO) en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol échantillonné à Kisangani. <br />Les quartes variétés de manioc, plantées à une densité de 10.000 plants /ha ont été suivies régulièrement pour l’évolution de leur indice foliaire et pour la production en boutures de manioc sous différents types de labour (Zéro labour, labour localisé, labour léger et labour conventionnel). <br />Au cours de six mois, les observations ont porté plus particulièrement sur la hauteur des plants, le diamètre au collet, le nombre de feuilles, l’indice foliaire et la production de boutures à la récolte. <br />La synthèse des nombreuses observations et mensuration s effectués au cours de ces mois permet d’émettre les considérations suivantes : <br /> - les variations de l’indice foliaire, le nombre de feuilles et la production de boutures induit par le travail du sol , dépendent de la variété et du type de labour, <br />- la majorité des variété expérimentées n’accuse, en général, qu’une légère augmentation de l’indice foliaire et la production en boutures, pouvant même parfois passer inaperçu. <br /> Il est évident que l’apparition d’un tel décalage est l’indice d’une modification très sensible dans la physiologie de ces variétés de manioc.<br /><br />The potential of Integrated Soil Fertility Management to improve the productivity of cassava-based systems<br /><br />B. Vanlauwe, P. Pyrers & N. Sanginga<br />Tropical Soil Biology and Fertility Institute of the International Centre for Tropical Agriculture (TSBF-CIAT) <br />PO 30677, 00100 Nairobi, Kenya, Email: b.vanlauwe@cgiar.org<br /><br /> Although cassava is ensuring food security for a large number of households in sub-Saharan Africa, traditionally, little attention has been given in both the research and development community to boost its productivity besides the introduction of improved, pest- and disease-resistant varieties. This is partly related to the perception that cassava can produce some yield, even under sub-optimal soil conditions. With the current renewed interest in cassava, driven by its various potential industrial uses, enhanced productivity of cassava-based systems has become a major issue, and appropriate use of external inputs is indispensable to achieve this goal. In the context of the African Green Revolution, the soil health program has adopted Integrated Soil Fertility Management (ISFM) as its guiding framework. ISFM is defined as ‘the application of soil fertility management practices, and the knowledge to adapt these to local conditions, which optimize fertilizer and organic resource use efficiency and crop productivity. These practices necessarily include appropriate fertilizer and organic input management in combination with the utilization of improved germplasm.’ This paper elaborates on the potential of ISFM to enhance the productivity of cassava-based systems. Issues that will be covered include: (i) the use of mineral fertilizer and expected responses under varying soil conditions, (i) the use of locally available organic inputs in combination with fertilizer, and (iii) the integration of legume species in cassava-based systems, including aspects of improved agronomy. Finally, the conditions that enable the adoption of ISFM, including access to markets and appropriate policy, are also discussed. <br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Mardi 17 Novembre 2009<br /><br />SESSION IV: LA MOSAIQUE AFRICAINE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br />Quality Management Protocole, an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under GLCI.<br />Stephen P. WALSH<br />Catholic Relief Services - seed objective leader for the Bill and Melinda Gates funded ‘Great Lakes Cassava Initiative’. <br /><br />The Great Lakes Cassava Initiative (GLCI) - a partnership bringing together Catholic Relief Services and the International Institute of Tropical Agricultural as well as MoA / NARS / and local NGO’s and community based organizations in Burundi, DRC, Rwanda, Kenya, Tanzania and Uganda – has a goal to help over 1.1 million cassava farmers access CMD and CBSD disease tolerant improved planting material. Funded by the Bill and Melinda Gates Foundation, the project is an ambitious effort to bring together science and the development community to address the challenge of cassava mosaic and cassava brown streak dieases in East and Central Africa. GLCI source sites in any given year are likely to number within a few hundred across all six countries while GLCI community based multiplication sites number in the thousands. While laboratory diagnostics have been used to test ‘source sites’ under the GLCI project, the cost and logistic challenges make it impossible to carry out laboratory testing at all GLCI community based multiplication sites. With IITA support, CRS has developed a field based quality management protocol called QMP which is intended to be carried out at all GLCI community multiplication sites before dissemination. The QMP process is decentralized and to date a large effort has been put on training and supporting local authorities, partners, and plant health departments to oversee and support the QMP process under GLCI in all six countries. This paper will highlight the role and importance of QMP and discuss lessons learned and recommendations based one year’s efforts of decentralizing QMP within the GLCI program. <br />L’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source de matériels de plantation et son impact sur la production<br />K. Tata-Hangy (1), J.P. Legg(2), K.M. Lema (3) et N. Luyindula (1)<br /><br />(1) Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA), RDC<br />(2) Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), ESARC<br />(3) IITA – USAID, RDC<br /><br />Un essai avait été conduit sur deux années à la station de recherche de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) de M’vuazi au Bas-Congo en vue de déterminer l’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source du matériel de plantation et son impact sur la production, dans le cadre de la gestion de cette maladie. La première année, l’essai comportait deux traitements comprenant les boutures saines issues de la phytosanitation régulière par arrachage et destruction des plants malades d’une part, et d’autre part les boutures prises au hasard (les tout venantes), comme le font d’habitude les fermiers moins avisés. Trois variétés étaient utilisées dans cet essai; la variété locale, Boma, sensible à la mosaïque du manioc, la RAV, une variété améliorée largement en diffusion, relativement résistante à la maladie, et la variété Mahungu, variété améliorée réputée résistante. La seconde année, un troisième traitement, celui des boutures triées, c’est à dire des boutures sans symptômes de mosaïque triées dans les parcelles où les boutures saines étaient utilisées au cours de la première année, avait été ajouté à l’essai.<br />Les résultats obtenus avaient indiqué que l’utilisation des boutures saines issues de la phytosanitation régulière avait retardé les infections primaires et qu’elles avaient aussi réduit sensiblement l’évolution de la maladie sur la culture ainsi que l’incidence de celle-ci. <br />Les effets positifs de la phytosanitation régulière étaient plus visibles sur les variétés résistantes que sur la variété locale sensible. Le développement de la maladie s’est montré plus rapide sur la variété sensible Boma et la modérément résistante RAV que sur la variété résistante Mahungu dans les deux traitements, la première année ; et sur la RAV que sur la Mahungu dans les trois traitements pour la seconde année ; une confirmation que la variété résistante est la meilleure solution à cette contrainte de manioc qu’est la mosaïque.<br />L’utilisation des boutures saines avait sensiblement amélioré la croissance des plants et le rendement en racines tubéreuses sur toutes les 3 variétés utilisées. Une augmentation de l’ordre de 58 à 63% avait été observée sur le rendement sur la variété RAV et Mahungu quand les boutures issues de la phytosanitation étaient utilisées par rapport aux tout venantes. Cette augmentation avait été de 34% et 32% quand les boutures triées étaient comparées aux tout venantes de la variété RAV et Mahungu, respectivement. L’augmentation de rendement, pourtant significative (30,7%) sur les plantes des boutures saines par rapport aux plantes des boutures tout venantes, n’avait pas été spectaculaire sur la variété locale sensible. <br /><br />African cassava mosaic disease in Burundi: symptom severity, incidence, type of viruses & vector<br /><br />Bragard, C. 1, Galein, Y. 1, Niyongabo, G. 1,2, Sanquin, B. 1, Bahama, J-B. 2<br />1 Unité de phytopathologie, UCL, Croix du Sud, 2bte3, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgium<br />2 Université de Burundi, Bujumbura, Burundi<br /><br />The cassava mosaic disease incidence was assessed in Burundi over the years 2007-2008, by extensive surveys conducted in several regions of the country. Up to 27 fields located accross the country in the region of Kirundo (North-East), Cibitoke and Bubanza (North-West), Rutana (South) as well as around Bujumbura (Bujumbura-mairie, Bujumbura-rural) were investigated. <br />Symptom severity and disease incidence were assessed visually. The level of the presence of African cassava mosaic virus and East Africa cassava mosaic virus was determined by PCR (216 leave samples).<br />Differences in the type and frequency of virus detected were noted according to the areas surveyed in Burundi. Disease incidence varied from 0.1% to more than 90 % in heavily infested fields. <br />A correlation was noted between heavily infested fields and the number of whiteflies on cassava plants. Therefore, a special attention was given to determine the number of whitefly vectors and the proportion of the vector infested by the virus. A total of more than 6500 whiteflies were gathered for bulk or targeted PCR analysis. To measure the level of viral DNA within the whiteflies, a portion of the cytochrome oxydase gene was also amplified and sequenced. Most of the COX sequences were highly homologous and similar to sequences from the cassava biotype from Uganda. Nevertheless, sequences from whiteflies collected in Rutana where closer to Mozambian sources. The proportion of whiteflies infested by both viral species was also investigated in comparison with the proportion measured in source plant, showing a preferred association with EACMV.<br />Nineteen local cassava varieties were also evaluated for their susceptibility to cassava mosaic disease, revealing a wide range of reactions and resistance to ACMV and variations in the attractiveness of cassava to whiteflies.<br />The study stressed the extend of the presence on cassava mosaic disease in Burundi as well as the need to address the various eco-climatic conditions of the country as well as the different cassava susceptibilities to both the virus and the vector for an efficient management of the disease.<br /><br />Diversity and distribution of cassava mosaic begomoviruses around Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo<br /><br /> Monde, G.1,4, Walangululu, J .2, Winter, S.3& Bragard, C .1 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique claude.bragard@uclouvain.be<br /> 2 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br />3 Plant Virus Collection; DSMZ Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkuturen GmbH 38104 Braunschweig, Germany<br /> 4 Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 <br /> Kisangani, RDCongo <br />A molecular study of the diversity and distribution of Begomovirus involved in the Cassava Mosaic Disease (CMD) was conducted in a 150 km circle around Yangambi, North-East of Democratic Republic of Congo. The CMD incidence and disease severity was systematically evaluated and compared to results derived from targeted PCR and derived sequences from both cassava infected plants and whiteflies collected in the visited fields. Up to 132 whiteflies samples, 140 cassava leaves as well as 100 weeds plant leaves were sampled in cassava fields and diagnosed by PCR and thereafter sequenced. <br />The results obtained showed that both ACMV and EACMV, responsible for CMD, are widely spread throughout the investigated area, possibly along circulation axes like major roads or rivers. Dual infections were common in the area with 66 % of the investigated plant samples containing both viruses. The Uganda severe EACMV was found predominant, in relationship with higly infested fields. ACMV was also found randomly distributed, with some variations for the different viral sources examined. The major ACMV strains in Yangambi were close to ACMV-NGogo, ACMV-IC and ACMV-UGMld Interestingly, a fine analysis of the genome sequence data shows a rather clonal distribution of the viruses in the area, may be according to type of environment in which cassava is grown. <br />In whiteflies, dual infections were also frequent even if less than as stated for plants (59 %). The various biotopes found in the area of Yangambi as well as the long lasting presence of cassava in this area makes it an region of special interest for studying the reasons for the spread and development of a disease such as CMD. Therefore, knowing the constant evolutionary process of begomoviruses, our study focused on the potential contribution of forest plants species to the emergence of different viruses : ACMV and EACMV were detected in two leguminous Fabaceae (Centrosema pubescens and Pueraria javanica) respectively in proportion of 70 and 80 %., in contrast the strains of EACMV are restricted to Uganda variant (UgV).<br />The wide presence of EACMV-UgS in the North-eastern region of DRC, the high incidence and severity of the CMD raises the question wether they should be considered at the forefront of the CMD pandemic by now.<br />Key words: Cassava mosaic begomoviruses, double infection, alternate host, Bemisia tabaci, distribution<br /><br />L’évaluation de l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine.<br /> ZINGA I.*, SEMBALLA S.*, KOSH K. E*, LAKOUETENE D.*, NDEMAPOU A.**, MBOUKOULIDA J.**<br />*Faculté des sciences, Université de Bangui, RCA<br />** ISDR Mbaiki, RCA<br /><br />La démarche poursuivie par ce travail consiste à évaluer l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine (RCA) et d’y identifier les principaux agents responsables des pathologies du manioc. Ainsi, 4 maladies ont été signalées comme contraintes à la culture du manioc en R.C.A. L’enquête a permis de montrer la mosaïque africaine du manioc est la maladie la plus répandue, signalée dans toutes les zones et localités. Son incidence globale remonte à 84.95% avec un Indice de Gravité des Symptômes de 2.88. Cette incidence varie de 77.9 % dans la zone soudano-oubanguienne à 92.82% dans la zone soudano-guinéenne. La sévérité varie de 2.80 dans la zone soudano-guinéenne à 2.94 dans la zone soudano-oubanguienne. La densité des mouches est de 1.1 dans la zone soudano-guinéenne à 3.13 dans la zone soudano-oubanguienne. Les stries brunes du manioc a été signalée dans la zone guinéenne forestière avec une incidence de 0.14% et une sévérité de 2.25. La cochenille farineuse a été signalée dans la zone soudano-oubanguienne avec une incidence de 0.66% et une sévérité de 2.25. Les acariens verts ont été signalés dans toutes les zones avec des incidences variant de 1.38 à 6.58% et la sévérité varie de 2 à 2.13. La baisse de rendement est estimée à 49,11% alors que la tubérisation est réduite 27%. Deux souches virales identifiées sont en circulation en RCA il s’agit de : ACMV(African Cassava Mosaic Virus) et (EACMV-UG) East African Cassava Mosaic Virus, variant ougandais. Deux biotypes du vecteurs impliqués dans la transmission du variant ougandais ont été identifiés à savoir : Ug1 et Ug2. Face à l’ampleur de la situation, le laboratoire LASBAD mis au point une méthode d’assainissement des boutures par la technique de thermothérapie. Et un laboratoire de la production des vitroplants se met en place avec l’appui de l’Agence Internantionale de l’Energie Atomique (AIEA) et la Croix Rouge Internationale (CICR).<br /><br />SESSION V: LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE (suite)<br />Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle à Gandajika <br /><br />MUENGULA, M.1, TSHILENGE, P. 1, KALONJI, A.1 et NKONGOLO, C.2<br />1 Unité de Phytopathologie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Kinshasa, B.P 117 Kinshasa XI. <br />2 Département des Sciences Biologiques, Université Laurentienne, Sudbury, Ontario, Canada, P3E – 2C6.<br /><br /> Une étude a été menée dans le territoire de Gandajika sur le comportement de sept variétés de manioc dont six variétés d’introduction récente, résistantes à la mosaïque africaine et une variété sensible, localement cultivée dans le milieu. <br />Deux essais ont étés installés dans deux différentes localités à savoir Mpiana et Mpasu. Les symptômes observés en champ sur les différentes variétés ont permis de confirmer la présence de la mosaïque africaine du manioc sur les variétés récemment introduites. La durée d’incubation de la maladie était d’autant plus précoce chez la variété sensible, 31 jours à Mpiana et 41 jours à Mpasu, tandis qu’elle était tardive chez les variétés résistantes, 84 jours à Mpasu (pour Butamu) et 92 jours à Mpiana (pour Gandajika). <br />Le niveau d’infection des variétés d’introduction récente était d’autant plus faible par rapport à celui de la variété sensible ; il variait de 10% à 16% au site de Mpasu et de 23.3% à 33.3% au site de Mpiana. Cependant, le degré de sévérité de la maladie (cote 2) était observé chez les variétés résistantes Gandajika et Butamu, et chez la variété sensible Tshilobo au site de Mpasu. On a noté au site de Mpiana un degré de sévérité élevé (cote 3) chez les variétés Gandajika, Butamu, Nsansi et Mbankana par rapport à la variété sensible Tshilobo (cote 2).<br /><br />Caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo<br /><br />Bisimwa B.E. 1,2, Walangululu M.J. 2, Birindwa R.D. 2 et Bragard C.1 <br /> 1 : Université catholique de Louvain, unité de phytopathologie, Croix du Sud 2 boîte 3, 1348 Louvain-la-Neuve /Belgique, claude.bragard@uclouvain.be<br />2 : Université catholique de Bukavu, BP 02 Cyangugu Rwanda.<br />Cette recherche a été planifiée pour donner une étude détaillée de la situation de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Sud-Kivu sur base de la prise en compte des diversités des symptômes en relation avec la caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 tant au niveau des nucléotides que des acides aminées. Pour ce faire, les données d’incidence et de sévérité de la maladie ont été rapportées depuis 2004 jusque 2008 ainsi que la récolte des feuilles malades dans toute la région étudiée. L’extraction de l’ADN, la caractérisation moléculaire et le séquençage des gènes AC2 et AC4 des souches ACMV et EACMV présentes ont été effectuées au laboratoire de phytopathologie de l’université catholique de Louvain.<br />Initialement rapportée avec une incidence moyenne au delà de 60% et une sévérité de 3, la maladie semble se stabiliser ces deux dernières années en terme de propagation.<br />La caractérisation moléculaire des souches basée sur les séquences des gènes AC2 et AC4 a révélé l’existence simultanée en infections simples ou mixtes des souches ACMV et EACMV dans la province. Du point de vue de la diversité il convient de signaler que les souches EACMV présentent une forte homologie à la souche dite ougandaise et présentent deux principales mutation au début et à la fin de la protéine AC4. Quant au gène AC2, une délétion de 36 acides aminés en début de la protéine est fort caractéristique des souches du Kivu. <br />Pour les souches ACMV, on note systématiquement une délétion de 43 acides aminés en début de la protéine alors qu’en fin de protéine une mutation caractéristique C-A crée un codon stop et réduit de ce fait de 4 acides aminés encore la structure de la protéine. Ces particularités sur les gènes AC2 et AC4 serait une des causes mais non encore avérée de la diversité des symptômes observés en champs paysans. <br />Mots clés: mosaïque africaine du manioc, African cassava mosaic (ACMV), East African cassava mosaic virus (EACMV), Sud-Kivu.<br />Etat de la culture et de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Nord-Kivu<br />GACURU S. & MUKESHAMBALA F.<br />Université de Goma<br /><br />La Province du Nord-Kivu comprend 3 villes (Goma, Butembo et Beni) et 6 territoires (Nyiragongo, Rutshuru, Lubero, Beni, Masisi et Walikale). Son climat va des types tempéré au chaud et humide et son sol est aussi varié (du sol volcanique au sol ferralitique).<br />Les territoires les plus producteurs sont en ordre décroissant: Beni, Lubero et Rutshuru.<br /><br />Les contraintes liées à la production sont surtout les suivantes: déplacement des populations suite à l'insécurité, ravageurs et diverses maladies dont la plus redoutable reste la mosaïque africaine qui est appelée à Beni: "Erimenya", à Lubero: "Inatomboka" ou "Sina uruma", à Rutshuru: "Ikubemba". <br />Le nom de "Kitungulu" revient aussi presque partout. Ces diverses dénominations expriment la gravité de la maladie et son incidence sur le rendement. La production de la province a connu une baisse à partir de 1987 et remonte depuis 2006 suite à l'introduction des variétés tolérantes.<br />Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrés à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo<br /><br />KALONJI, A.1, TSHILENGE, P.1, MUENGULA, M.1, FUNNY, C.1, M’LENVO, J. et MANDANGA, G.<br />1 Unité de Phytopathologie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Kinshasa,<br />B.P 117 Kinshasa XI. <br /><br />Des enquêtes épidémiologiques ont été réalisées sur la culture de manioc à Kinshasa et dans le Bas-Congo, en vue de faire un état de lieu de la mosaïque africaine dans les champs paysans. A Kinshasa, 6 exploitations paysannes dont 3 âgées de 1 mois et 3 autres âgées de 6 mois ont été enquêtées au cours de la période allant de décembre 2007 à avril 2008. L’incidence de la maladie variait de 42.5 à 84.6% chez les plants âgés de 1 mois et de 35.4 à 100% chez ceux âgés de 6 mois. Des cotes de sévérité élevées variant entre 3 et 4 ont été enregistrées chez tous les plants de manioc quelque soit leur âge.<br />Au Bas-Congo, 26 champs ont fait l’objet de cette étude ; 9 champs étaient âgés de 6 mois, 4 âgés de 9 mois et 6 âgés de 1 mois (dans la localité Lufu-toto). Dans les localités de Boko (4 champs) et Mawunzi (3 champs), les plantations étaient âgées de 1 mois. L’incidence de la maladie variait d’une localité à une autre. Une incidence faible variant de 4 à 8% et une cote de sévérité équivalant à 2 ont été notées à Mawuzi. A Boko, l’incidence de la maladie variait de 17 à 48% avec une cote de sévérité égale à 2. C’est à Lufu-toto où des fortes incidences et sévérités ont été enregistrées quelque soit l’âge des plantations. On a respectivement noté des incidences variant de 45.5 à 100%, 70.8 à 100% et 70.9 à 100% dans les plantations âgées de 1, 6 et 9 mois. Les degrés de sévérité étaient similaires pour toutes les plantations et variaient de 3 à 4.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Mercredi 18 Novembre 2009<br /><br />SESSION VI: LES CONTRAINTES BIOTIQUES : les maladies émergentes et leur gestion<br /><br />Les bactérioses et maladies fongiques des parties aériennes du manioc en Afrique centrale, problèmes mineurs ou émergeants?<br /><br />Henri Maraite<br />Université catholique de Louvain, Unité de Phytopathologie, Croix du Sud 2/3, BE-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique, <br />Email : henri.maraite@uclouvain.be<br /><br /><br />Début des années 1970, une épidémie sévère de la maladie des cierges s’est développée en RD Congo, réduisant la production en feuilles et racines et causant une famine dans certaines régions du Kwilu. La punaise Pseudotheraptus devastans a d’abord été considérée comme la cause. Lors d’une mission réalisée en 1973 en RD Congo l’auteur a identifié la bactérie Xanthomonas axonopodis pv. manihotis comme agent causal et mis en évidence certains aspects de son épidémiologie. Il présente les enseignements tirés de cette mission et discute l’évolution des connaissances concernant cette bactériose ainsi que les mesures à prendre pour limiter sa réémergence : gestion de la sélection naturelle et introduction d’assortiments de clones résistants adaptés aux contraintes particulières des stations, gestion de la fertilité du sol pour augmenter la capacité de résistance, implication des femmes dans la vulgarisation des techniques de production et le choix des boutures, veille de l’état sanitaire (Cliniques des plantes). Est analysée ensuite brièvement l’importance relative d’autres affections des parties aériennes du manioc, comme la nécrose bactérienne causée par X. cassavae, l’anthracnose à Colletotrichum gloeosporiodes, les brûlures foliaires causées par Cercospora vicosae, Phyllosticta spp. et Periconia manihoticola ainsi que les cercosporises dues à C. henningsii et C. caribaea. Les programme de sélection doivent évitant de diffuser du matériel présentant une susceptibilité particulière à ces affections. L’importance chez le manioc de la relation génotype-environnement est également rappelée. <br /><br />La Pourriture du manioc en territoires d’Opala et d’Isangi : Importance, épidémiologie et stratégie de lutte<br /> M. SONGBO* et M. LOKONDA **<br /><br /> *Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 Kisangani, RDCongo <br />** FAO Kisangani, RDCongo <br /><br />Le manioc constitue un des aliments de base de la population de ces deux territoires et sa culture est pratiquée par la quasi-totalité des ménages comme culture vivrière et de rente. Il s’accommode de jachères de courte durée.<br />Depuis 2001, cette culture est la cible d’une grave pourriture au niveau des tubercules à partir de 6 mois de végétation. Les symptômes se manifestent par un jaunissement et chute généralisée des feuilles et développement des filaments mycéliens partant des tubercules et dépassant le niveau du collet. Ces filaments blanchâtres sont visibles à l’œil nu. Des cochenilles terricoles sont souvent associées au phénomène. Toutes les variétés cultivées dans la région sont sensibles. Plus de 38.764 ménages répartis dans les zones sinistrées sont affectés.<br />La seule réponse valable au problème posé par ce fléau est de développer un programme de lutte intégrée compatible avec les faibles moyens financiers des petits planteurs et non polluant.<br /> <br />Viruses infecting cassava in Africa – Symptoms, biology and control options<br /> Winter, S. & Koerbler, M. <br /> Plant Virus Department; DSMZ Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkuturen GmbH 38104 Braunschweig, Germany<br />Viruses present are major constraints to cassava production in Africa. The most severe diseases are caused by whitefly transmitted geminiviruses occurring in all regions of cassava cultivation. While high diversity in the virus genomes is evident, symptoms of the cassava mosaic disease (CMD) on foliar are quite similar and range from mild mosaic symptoms to severe malformation on leaves. Natural resistance against geminiviruses in a number of cassava genotypes is identified and several cultivars with high level of resistance against CMD, like Nansi, Mvuazi, Sawa Sawa and RAV, are now widely grown. However, with the adoption of CMD resistant varieties, a new threat to cassava cultivation has emerged. Cassava brown streak virus (CBSV) besides remarkable symptoms on leaves causes a serious decay of the roots and serious infestations, the complete loss of the harvestable crop. Cassava brown streak disease occurs in Kenia, Uganda, Tanzania, Malawi and Mozambique. While reports for CBSD in DRC are not confirmed, cassava cultivation in the country is at risk, especially where cassava cultivars (Nsansi, Mbongo) are grown that are highly susceptible to CBSD. <br />Monitoring for virus diseases, especially for CBSV, phytosanitary measures (eradication of disease plants) and strict controls of planting material originating from endemic regions is required to prevent introduction and subsequent spread of CBSV. Virus diseases of cassava in Africa with special emphasis on CBSV biology and disease control will be discussed. <br /> <br />Incidence de l’effet combiné de la cueillette des feuilles et de niveau d’infection secondaire de la mosaïque africaine du manioc sur le rendement de cultivar Mbongo à Kisangani. <br /> J. LITUCHA BM*, B. DHED’A D*, BABOY L**, F. KOMBELE B*<br /> * : Institut facultaire des sciences agronomiques, IFA/Yangambi, R.D.C.<br />** : Université libre de Bruxelles, ULB, Bruxelles, Belgique. <br />Bon nombre d’études ont mis séparément en évidence l’effet dépressif de la cueillette des feuilles et du niveau d’infection secondaire de la culture par la M.A.M sur le rendement en racines tubéreuses fraîches. La présente s’est proposé d’évaluer les variations de rendement en tubercules frais en relation avec leur effet couplé dans les conditions agro-écologiques de Kisangani (R.D. Congo). Les résultats enregistrés ont indiqué une association positive de ces deux facteurs dans la diminution de rendement en tubercules frais. Les baisses de rendement en racines tubéreuses étaient de 32,3 à 76 % pour la combinaison cueillette mensuelle des feuilles niveau (1 à 4) d’infection secondaire de la culture par la M.A.M et de 15,6 à 63,4 % pour la combinaison de la cueillette bimestrielle avec le niveau (1 – 4) initial d’infection du matériel bouturé comparativement au rendement des plantes sans symptômes observables de la virose et non soumis à la cueillette des feuilles. <br /><br />Clinique des Plantes : un outil de relance d'une agriculture durable en RDCongo<br /><br />B. DIERYCK1 et L. MUKWA2 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique <br />2 Clinique des plantes de Kinshasa<br /> <br />En RDCongo, la production agricole est affectée par maladies de plantes ainsi que par des ravageurs, qui réduisent les rendements, et par là, aggravent la sécurité alimentaire et accentuent la pauvreté en milieu paysan ; La protection de la santé des végétaux apparaît comme un des éléments clés de la relance du système agricole, en particulier dans le domaine semencier. Dans un pays où il n’existe pas à proprement parlé de formation universitaire en protection de plantes, La Clinique des Plantes de Kinshasa a pour but de développer des capacités d’analyse autonome des maladies et ravageurs sur plantes et semences, la formation d’experts en pathologie végétale tropicale et la mise en place d’un laboratoire de référence en RDCongo. Cet outil joue un rôle important dans la gestion, le diagnostic, l'analyse et la détection des pathologies de plantes en RDCongo.<br /><br /><br /><br />SESSION VII : CONTRAINTES BIOTIQUES : maladies virales, insectes ravageurs et vecteurs<br /><br /> DEWN: An SMS-based cassava disease monitoring system<br /> Ndyetabula, I.L.1, Merumba S.1, Kasele, S.2 and Legg, J.P.3<br />1Lake Zone Agricultural Research Institute, P.O. Box 127, Bukoba, Tanzania. 2Lake Zone Agricultural Research Institute, P.O. Box 1344, Mwanza, Tanzania. 3International Institute of Tropical Agriculture (IITA), P.O. Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania.<br /><br />An SMS-based surveillance system for monitoring the cassava virus diseases – cassava mosaic disease (CMD) and cassava brown streak disease (CBSD) – was established in July 2009 in the Lake and Western Zones of Tanzania. The system is called the ‘Digital Early Warning Network’ (DEWN). In this system, farmers organized into groups of 15–25 people use text messages to report the status of CMD and CBSD incidences in their fields on a monthly basis. The system was established by providing training on field symptom identification and management of the two diseases and on how to send SMS-based reports of the status of CMD and CBSD. In total, 60 farmer groups in the ten target districts (Urambo, Bukombe, Misungwi, Kwimba, Magu, Sengerema, Kobondo, Muleba, Misenyi/Bukoba and Geita) received training, were given SIM cards by ZAIN and were linked to researchers through the ZAIN network. Ten additional SIM cards were provided for extension officers working with project partners in each district. Text message reports on CMD and CBSD received by LZARDI during the first two months of operation (August and September) indicated the geographical variability of both CMD and CBSD in the target area. About 80% of all farmers reported CMD in each of the two months. For CBSD, the number of farmers reporting the presence of the disease increased from 48% in August to 59% in September. CBSD incidences were greatest in Geita and Muleba Districts, along the shores of Lake Victoria. More farmers judged the disease to be becoming increasingly severe in September than in August. Locations of all DEWN farmer groups are geo-referenced, and a dynamic GIS system is being developed to map results. These promising preliminary results suggest that farmer monitoring through SMS can provide an effective system of regular surveillance that should provide a valuable complement to the ‘traditional’ researcher-led surveys that are implemented at a maximum frequency of one per year.<br />Etude de la répartition actuelle des mouches blanches sur les plants de manioc dans les systèmes de culture à base du manioc dans le Sud Kivu <br /><br />D.BIRINDWA RUTEGA et J. WALANGULULU M.<br />Université catholique de Bukavu<br /><br /> Depuis l’apparition de l’épidémie de la mosaïque africaine du manioc, des efforts ont été entrepris par plusieurs acteurs pour trouver des solutions. La méthode choisi a été la même jusqu’à ce jour, notamment l’utilisation du matériel sain et résistant aux différentes souches virales en place et l’éducation des masses en relation avec la phytosanitation. Ainsi la question des vecteurs n’a jamais trouvé la préoccupation des acteurs. <br />Lors de ce travail, il a été question de quantifier les mouches blanches sur plantes dans différents endroits de la province en essayant de stigmatiser différentes entités écologiques, notamment selon l’altitude, l’éloignement de la forêt et les directions des vents au départ des pays voisins et selon les variétés et les systèmes de cultures en place.<br />Il est ressorti que le nombre de mouches blanches dans la Plaine est de loin très élevée par rapport à tout autre endroit comme-si l’épidémie passait en suivant la direction Nord-Sud. Par aillieurs la plupart des variétés résistantes à la mosaïque en diffusion attireraient les mouches blanches plus que les variétés locales. Le nombre de mouches blanches an altitude est non seulement faible, mais stable dans toutes les autres entités. <br />Enfin dans la plaine les mouches blanches suivent la direction des alizées et proviendraient plus du côté Burundais, soit évolueraient dans le sens Sud-Est Nord-Ouest.<br /><br />La mouche blanche : Bemisia tabaci, un handicap à l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine<br /><br />N.B. MANDAKOMBO1, I. ZINGA1, E. KOSH-KOMBA1, S. SILLA1, H. DELATTE2, J.M. LETT2<br /> <br />1. Laboratoire des Sciences Biologiques et Agronomiques pour le Développement (L.A.S.B.A.D.), Université de Bangui, République Centrafricaine<br />2. Laboratoire de Protection des Plantes 3P-CIRAD Réunion <br /><br /> En 1996, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Rome à l’occasion du Sommet Mondial de l’Alimentation (SMA) pour examiner les moyens de vaincre le fléau de la faim. Le troisième point du plan d’action adopté à cet effet, considérant le caractère multifonctionnel de l’agriculture, préconisait une approche politique et des méthodes, participatives et durables, de développement alimentaire et agricole, afin d’assurer un approvisionnement alimentaire adéquat et fiable au niveau des ménages ; et une lutte implacable contre les ravageurs, la sécheresse et la désertification.<br />Malgré les signes positifs d’espérance, des efforts sectoriels demeurent à fournir par certains pays afin d’atteindre l’objectif commun ; certes ambitieux, mais réalisable: réduire de moitié, en 2015 au plus tard, le nombre de personnes sous-alimentées au niveau mondial. Et, la République Centrafricaine, malgré ces conditions environnementales favorables à l’agriculture, fait partie de ce lot. Dans un contexte post-conflit, elle ne dispose de ressources humaines ni de logistique adéquat pour une politique conséquente. <br />Parmi les facteurs phytosanitaires, les études en cours soulignent une recrudescence des populations de la mouche blanche : Bemisia tabaci, particulièrement dans les zones agricoles. Elle précarise non seulement la production des cultures vivrières (manioc, légumineuses, etc.) mais aussi celle des cultures de rente telles que le tabac.<br />Les biotypes ougandais Ug1 et Ug2 ont été identifiés. L’incidence des maladies virales sont en pleine croissance. Une méconnaissance des méthodes préventives de lutte par les paysans est à déplorer. Face à cela, un partenariat actif entre les décideurs politiques, les bailleurs de fonds, les chercheurs, les techniciens agricoles et les cultivateurs est de mise pour garantir l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine et dans la sous-région de l’Afrique centrale.<br /><br />Studying the Transmission of Cassava Mosaic Geminiviruses and Cassava Brown Streak Virus by Insecticide-mediated Management of the Putative Whitefly Vector<br /><br /> Jeremiah S.C. , J. P. Legg and M. N. Maruthi3<br />1 IITA Research Fellow – IITA-Tanzania, Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania<br />2International Institute of Tropical Agriculture, Box 34441, Dar es salaam, Tanzania<br />3Natural Resources Institute, University of Greenwich, Chatham Maritime, ME4 4TB, UK<br /><br />Cassava Mosaic Disease (CMD) and Cassava Brown Streak Disease are the most important constraints affecting cassava production in Africa. Recent outbreaks of CBSD in the Great Lakes have highlighted the weak current knowledge of the causal virus and its putative vector, the whitefly Bemisia tabaci. Experiments were planted on Ukerewe Island, north-western Tanzania and at Namulonge in central-southern Uganda, in order to investigate the relationship between B. tabaci abundance and CBSV transmission. Experiments were planted with an RCBD structure using cuttings obtained from CMD/CBSD-free plants of two varieties: TMS I92/0057 and Liongo Kwimba at Ukerewe and TMS I92/0057 and Njule at Namulonge. The two principal treatments were ‘whitefly infested’ and ‘whitefly treated’. In ‘whitefly treated’ plots, a combined regime of the systemic insecticide imidacloprid and the contact insecticide cypermethrin was used to control whiteflies. Whitefly control was effective, as populations in treated plots of both varieties were around 100 times less than in untreated plots. Associated with these contrasting whitefly populations, CMD incidence at nine months after planting was significantly greater in untreated than in treated plots. In Uganda, CMD incidences in untreated plots were 100% for Njule and 36% for I92/0057, whilst for treated plots they were 20% for Njule and 4% for I92/0057. By contrast, CBSD incidences at the same site were 100% in untreated plots of both varieties, but only marginally less in treated plots (77% for I92/0057 and 71% for Njule). A similar pattern of incidences was observed at the Ukerewe site. Samples collected from the Ukerewe site at six months after planting were tested at NRI-UK using a standard RT-PCR protocol for CBSV diagnosis. The proportion of infected samples, 20% for infested plots and 56% for treated plots, broadly corresponded with field incidences. These results provide strong empirical support for B. tabaci as vector of CBSV. Additionally, the lesser effectiveness of whitefly control in minimizing CBSD infection, when compared with CMD, suggests that the two viruses are transmitted with contrasting mechanisms. <br /><br /> Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector<br />Legg, J. P.1; Jeremiah, S.1; Boni, S.1; Busungu, C.1; Okao-Okuja, G.2; Obonyo, R.2; Ndyetabura, I3; Musafiri, P.4; Bakelana, T.4 & Lema, A.4<br />1 IITA-Tanzania 2 IITA-Uganda 3 Ministry of Agriculture, Tanzania 4 University of Kinshasa, DR Congo<br /><br />Bemisia tabaci (Genn.) has long been recognized as the vector of the cassava mosaic geminiviruses (CMGs) that cause cassava mosaic disease (CMD). However, it is only in recent years that super-abundant populations of B. tabaci have been shown to be a key driver of the African pandemic of severe CMD, and that B. tabaci is also the vector of Cassava brown streak virus (CBSV). Analysis of data obtained from annual cassava pest/disease surveys conducted in the Lake Zone of Tanzania, and elsewhere, have revealed a close association between patterns of change in B. tabaci abundance and the dynamics of the CMD pandemic. By contrast, the link between B. tabaci populations and changes in the incidence of CBSD is much less apparent. Field experiments carried out in both Tanzania and Uganda in 2009 appear to confirm a relationship between whitefly abundance and CBSV infection but also reveal that this relationship differs to that between B. tabaci and the CMGs. Both experimental and regional survey data suggest that B. tabaci transmits the CMGs and CBSV using different mechanisms, although further study will be required to better characterize these. The central role of B. tabaci in the dual CMD/CBSD pandemic highlights the importance of finding control measures for the insect vector. Limited research is currently being done to explore whitefly resistance and biological control as potential components of a whitefly management strategy. The most current research on whitefly natural enemies is being undertaken in eastern Democratic Republic of Congo. Much greater efforts will certainly be needed in the immediate future, however, if an effective and comprehensive strategy for CMD/CBSD pandemic management is to be developed and implemented.<br /><br />The African root and tuber scale epidemic: a menace to cassava productivity in Cameroon, Central Africa<br /> <br />NGEVE J.M.1, HANNA R.2, TENKU SN.1 AND TINDO M.2 <br />1Institut de recherche agricole pour le developpement, Nkolbisson, BP 2123 Messa, Yaounde, Cameroun<br />2Institut international d’agriculture tropicale, Nkolbisson, BP 2008 Yaounde, Cameroon<br /><br /> The African root and tuber scale (Stictococcus vayssierei), a homopteran with a wide host range, has become a threat to agricultural productivity in Cameroon and other Central African countries. Many crops (especially cassava, cocoyam, yams, cocoa, groundnuts,) and weeds are attacked by the pest during growth and harvest. A study was undertaken for seven years to study its spread, host range, phenology and the reaction of recently developed cassava varieties to the pest. The results of these studies showed that the pest was more severe during the dry season, in soils low in fertility, in mixed cropping situations and when cassava was planted on poorly prepared land on the flat than when planted on ridges. The severity of pest infestation could be reduced with good land preparation, in fertile soils and when cassava is planted in monocropping. A more permanent control of the pest would be found only in methods are developed to separate the S. vayssierei from A. tenela, a red ant that carries non-motile larvae of the scale from place to place and ensures short-distance dispersal. <br />Keywords: root mealybug, root scale, Manihot esculenta, Cameroon<br /><br />SESSION VIII : CULTURE ET UTILISATION DU MANIOC<br /><br />Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani<br /> <br />3 INGBABONA W., DHED’A D. & NYONGOMBE U.<br /> Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi<br /><br />Une étude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta) a été menée à Kisangani. Trois cultivars (Mbongo, Bandoinde et Pano) ont été retenus pour cette étude.<br />Les résultats obtenus révèlent que tous les cultivars choisis sont aptes au greffage à l’anglaise simple bien qu’ils n’aient pas les mêmes pourcentages de réussite et de reprise. Les cultivars utilisés ont donné des rendements en tubercules plus élevés quand ils sont greffés avec le manioc à caoutchouc (Manihot glaziovii). Ces rendements ont été de 27,3t/ha pour Mbongo greffé contre 13t/ha pour Mbongo non greffé ; 29t/ha pour Bandoinde greffé contre 22t/ha pour Bandoinde non greffé et 28t/ha pour Pano greffé contre 12t/ha sans greffage. Le manioc greffé est attaqué par les mêmes maladies qui ravagent le manioc mais avec une évolution relativement lente. L’ensemble de résultats de cette étude montre que la technique de greffage du manioc peut être utilement utilisée pour améliorer la productivité du manioc dans les conditions de Kisangani.<br /><br />Essai d’enrichissement du Manioc en protéine et en vitamine A par fermentation sèche <br /> <br />YANDJU M.Claire1, KABENA O.2 & MASIKA Y.3 <br />1Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition /Faculté des sciences/ Université de Kinshasa<br />2 Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition /Faculté des sciences/ Université de Kinshasa<br />3 Institut Supérieur Pédagogique de la GOMBE,République Démocratique du Congo<br /><br /> En traditionnelle, la fermentation est la principale technique de transformation du manioc capable de contribuer avec efficience dans la réduction de la toxicité du manioc et de prolonger la durée de conservation de ses produits. A l’Est de la RDC notamment, au Nord et au Sud KIVU ainsi qu’à l’ITURI, cette fermentation se fait habituellement à l’air libre de manière spontanée grace à la poussée d’un mycélium fongique mixte caractéristique qui s’accompagne d’une bioconversion des glucides du manioc et des sels azotés en protéines. La teneur en protéine dans le manioc fermenté traditionnellement peut passer 1,5 à 5% dans les conditions de fermentation non dirigée.<br />Le dosage des protéines dans le manioc fermenté par différente souches de moisissures performantes sélectionnées en présence des concentrations différentes d’infusion des feuilles de Moringa oleifera et d’une mixture minérale des sels azotés ont permis d’obtenir une augmentation de la teneur en protéine du manioc respectivement de 4,09% avec Mucor mucedo, 5,5% et 13% avec Rhizopus oryzae, 9% avec Saccharomyces sp et 22% avec Goetricum candidum.<br />Le dosage de la vitamine A a révélé une augmentation sensible allant du simple au double dans les variétés de manioc à pulpe Jaune contenant la Bêta carotène.<br />Ces résultats ainsi obtenus constituent une voie intéressante pour l’enrichissement de la farine de manioc en fermentation sèche dans les conditions contrôlées.<br />Le « fufu » étant un aliment mi-cuit, sa préparation n'affecte ni sa teneur en vitamine A ni la qualité du produit obtenu après la fermentation. <br />A notre avis, l’utilisation d’un starter des micro ferments capables de ramollir le manioc dans les conditions contrôlées avec l’élimination des cyanures et le développement des propriétés organoleptiques, caractéristiques de « fufu » traditionnel contribuera dans l’enrichissement du manioc en protéine et en vitamine A et permettrait par conséquent de contribuer dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité nutritionnelle à moindre coût en RDC. <br /><br />Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilité de panification de manioc séché au soleil <br /><br />Bamenga B. Louis Pasteur<br />Département de Chimie et industries agricoles, Faculté des sciences agronomiques, Université de Goma, RDC<br /><br />En dépit de la composition chimique de certains aliments, leur qualité est tributaire de la transformation en vue de la consommation. C’est le cas de manioc, aliment énergétique par excellence ; mais il contient aussi une substance toxique dont l’ingestion est préjudiciable à la santé humaine.L’élimination de cette substance associée au glucose de l’amidon (hétéroside) appelée glucoside cyanogénétique (Manihotoxine) par le procédé de séchage au soleil en vue de l’obtention d’une farine exempt au manihotoxine pouvant faire l’usage culinaire et panaire était l’objet assigné pour l’élaboration de ce travail.<br /> Il ressort de cette étude que :<br />- la détoxication est plus rapide pour les variétés douces que dans les variétés amères ;<br />- la méthode de séchage à l’air libre convient tant pour la variété amère que pour la variété douce ; <br />- la durée d’exposition au soleil est d’au moins 36heures en raison de 8heures par jour.<br /><br />Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/ Nord-kivu)<br /><br />YAMONEKA Wasso Juste<br />Université de Goma<br /><br />Le manioc constitue une culture vivrière importante en Afrique centrale et plus particulièrement en RDC. Le problème majeur lié à la racine de manioc réside dans sa conservation et sa forte teneur en glucosides cyanogénètiques. Afin de résoudre ce problème, ses racines doivent être traitées les plus rapidement possible.<br />Ces différents traitements altèrent plus ou moins la qualité nutritionnelle de ses dérivés (farine). L’évaluation de la teneur en amidon au cours de différents traitements du manioc en farine a fait l’objet de cette étude.<br />Dans les sites alimentant la ville de Goma en farine de manioc, trois procédés de transformations y sont utilisés à savoir :<br /> La fermentation du manioc épluchée et séchée légèrement à la température ambiante (traitement 1),<br /> Le rouissage de la racine épluchée et lavée (traitement 2),<br /> La fermentation par un agent biologique de la racine épluchée et lavée (traitement 3).<br />Notre travail s’est fondé sur la problématique de savoir lequel des ces trois traitement du manioc permet une bonne conservation de l’amidon, offrant beaucoup plus d’intérêt énergétique.<br />A l’issue de nos recherche et expérimentations, nous avons observé que :<br />o La farine issue de la fermentation par un agent biologique parait la plus dépouillée en amidon suivi de celle issue d’une fermentation naturelle.<br />o Seule la farine blanche issue du rouissage conserve une proportion considérable en amidon. <br /> Il ressort donc que parmi les trois technologies, la meilleure à vulgariser ; car permettant une bonne conservation de l’amidon (donc une farine beaucoup plus énergétique) est celle du rouissage.<br /><br />Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani<br /><br />Paluku Nziabaki et Kahindo JP.<br /> Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 Kisangani, RDCongo <br /><br />Les boutures des sommités vertes reprennent (±86%) et donnent des tubercules (7-21t/ha). Comparativement aux boutures des tiges aoûtées, le rendement est un peu faible (-12%) pour ces types de boutures.<br />Il est possible de récupérer ces types de boutures comme matériels de multiplication en plus des autres régulièrement utilisés pour une disponibilité permanente des boutures nécessaires à de nouvelles plantations. Lorsqu’on récolte les feuilles, la production en racines tubéreuses diminue.<br /><br /><br /><br /><br /><br />AUTRES COMMUNICATIONS NON PRESENTEES<br />Micropropagation and in Vitro radio sensitivity Test in Congolese Cassava (Manihot esculenta Crantz) accession.<br />Diamuini N*, Luyindula N.*, Kembola K.*, Bulubulu O.*, Kikakedimau N.*, Chikelu M.**, J. Jankowicz.**<br />* Commissariat General à l’ Energie Atomique. CGEA/CREN-K BP. 868 Kin XI Kinshasa/ Republique Democratique du Congo<br />** Plant Breeding Unit, FAO/IAEA, Biotechnology and Agricultural Laboratory. Austria/Vienna. BP. 24440 <br /> Email: aimediamuini@yahoo.fr<br />Cassava, is the main source of dietary starch and household income for over 70 percent of the population in DRC. Considering the limitations for the use of conventional methods in the improvement of this important crop, induced mutation offer unique opportunities to enhance genetic variability exploitable for the improvement of some agronomic traits.<br />In Vitro culture of Cassava(Manihot esculenta )var.Boma genotypes obtained by meristems culture were exposed to Co-60 gamma irradiation to determine the optimal doses for eventual use as orientation for selection of effective mutagenic treatments that can induce useful genetic changes. <br />Nodal segments were irradiated with different doses(5,10,15,20,25 and 30 Gy) while a control batch was not irradiated, the dose leading to an average 50 percentage damage was determined as the optimal dose. The optimal dose was calculated more precisely using the linear regression equation.<br />Key words: Cassava, gamma irradiation, In vitro culture, radio sensitivity<br /><br />Breeding for CMD resistance and prospective food uses of cassava roots<br /><br /> 1*T. A. SHITTU, 2A.G. O. DIXON, 1L. O. SANNI & 2B. MAZIYA-DIXON<br /><br />1. Department of Food Science and Technology, University of Agriculture, Abeokuta, Nigeria<br />2. International Institute of Tropical Agriculture, Ibadan, Nigeria <br />The emergence of CMD resistant cassava varieties and their adoption into farming systems in endemic countries needs to be followed up with studies on their prospective food and industrial applications. This paper summarizes some of our findings from certain studies on the potential food uses of the newly developed CMD resistant cassava clones from the International Institute of Tropical Agriculture (IITA), Ibadan, Nigeria. Some selected cassava clones were studied for making high quality cassava flour (HQCF) while their potential for composite bread making was also examined. The experimental data showed that HQCF from the CMD resistant cassava roots are not significantly different from their progenies in terms of protein content. However, some genotypes had an unusually higher starch and amylose content. There was also a significant difference in terms of the flour’s functional properties, which invariably affected their bread making potential. Our study also indicated that some cautions need to be taken by farmers and processors with regards to selection of cassava genotype and possible effect of fertilizer application on flour properties as well as the composite bread made from them. <br /><br />Le séchage : Facteur essentiel pour le développement de la culture et de l’utilisation du manioc en Afrique.<br /> <br /> DJILEMO LOUIS <br />Ingénieur agronome, spécialiste en technologie post récolte. MINADER/GIC CAIC, DOUALA CAMEROUN<br /> <br />Cet article à pour objectif de contribuer aux travaux de recherches effectués sur le manioc, en apportant certains éléments d’analyse.<br /> Le manioc constitue prés de 50% l’alimentation essentielle des populations des zones de forêt sous des diverses formes (feuilles, tubercules, gari, foufou, farine de manioc non fermenté, et amidon). Avec sa forte teneur en eau lors de la récolte, le manioc est un produit fortement périssable et il n’existe pas de moyen de le conserver à l’état frais Il est donc nécessaire de le transformer en produit dérivé dont les caractéristiques sont adaptées à une longue conservation. Au cours de cette transformation, s’opère généralement une étape très importante : le séchage <br />Mais force est de constater que les gammes de séchoir adapté aux unités artisanales sont limitées et que les fournisseurs sont en fiable quantité, il nous a parut intéressant de dimensionner et de mettre sur pied un séchoir adapté au séchage à certain produits dérivés du manioc (amidon, pâte de manioc râpé) ; baptisé « Four DJILEMO ». <br />Le « Four Djilemo » est un séchoir de technologie simple et adapté en zone rurale (sans électricité) permet de produire une farine de manioc non fermenté et de l’amidon de qualité et pendant toute l’année.<br />Sa source énergie est les épluchures de manioc, le bois ;le gaz.<br />Il peut permettre de réduire les pertes après récoltes du manioc de moitie,il crée ainsi des nouveau produits (farine de manioc non fermenté un grand substitue de la farine de blé dans ces multiples utilisations et l’amidon de maniocs). La maîtrise de séchage des sous produits du manioc peut constituer un moyens de lutte interne des producteurs contre la faim , la malnutrition, et la pauvreté des pays africains en général et ceux des pays de l’ Afrique centrale en particulier.<br />Mots clés : manioc, séchage, conservation, farine de manioc non fermenté, réduire les pertes après récolte, substitut du blé.<br /><br />Stem Quality in Cassava: The High Hurdle<br /> <br />M.O. YOMENI1 and M.O. AKORODA2<br />1, 2 Department of Agronomy, University of Ibadan, Ibadan, Nigeria.<br /><br />The high cassava root and stem yields are achievable with an appropriate management of stakes. Factors that affect quality cassava stem yield and the future of mechanized quality stem production were investigated in a 4-years (May 2005-September 2008) study in Nigeria, using the 43 high yielding Cassava Mosaic Disease (CMD) tolerant clones from the International Institute of Tropical Agriculture (IITA). It was found that good quality stem will give high both root and stem yields. There were 24 points to be considered when considering quality stem yield. Quality stems appeared to be more expensive than sub-standard stems as the cost of standard stem production were high. Appropriate vehicles were needed for stem transportation to avoid nodes damage, bruises, and exposure to rain or sun which reduces the quality of the stem. It was also noted that the longer the distance along the cassava stem supply chain; the lower is the quality of cassava stems. This was due to the high stem dehydration rate. Varieties such as TMS 4(2)1424, TMS 98/0510 and TMS 98/0581 had poor sprouting rate when being planted 3 days after cutting from the field. Also varieties such as TME 419, TMS 98/0581, and TMS 99/6012 were the only varieties that could be used for mechanized stem planting. This is because they had non-branching or straight stems.<br /><br />Cassava Virus Diseases in Southern Africa: Status on the Prevalence and Strategies to Mitigate the Impact<br /><br />1*Muimba-Kankolongo, A., 2Benesi I., 3Chiona M., 4Anabela Z., 5Mutunda M. and G. Thompson6<br />1Copperbelt University, School of Natural Resources, P.O. Box 21692, Jambo Drive, Riverside, Kitwe, Zambia; 2Plant Breeding, Chitedze Research Station, P.O.Box 158, Lilongwe, Malawi; 3RTIP Mutanda Research Station, P.O.Box 110312, Solwezi, Zambia; 4INIA, Av. das FPLM s/n, CP 2100, Maputo, Mozambique; 5IIA, Avenida Deolinda Rodrigues Km 5, Luanda, Angola; 6Agricultural Research Council, Institute for Industrial Crops, ARC-Iic, P/Bag X 82075, Rustenburg 0300, South Africa. <br />*(Correspondence author email: kankolongo@cbu.ac.zm)<br /> <br />Cassava virus diseases caused by African Cassava Mosaic Virus (ACMV), East African CMV (EACMV) and the recombinant Uganda Variant (UgV) of the Family Geminiviridae, Genus Begomovirus and Cassava Brown Streak Disease (CBSD) induced by a virus of the Family Potyviridae, Genus Ipomovirus, constitute the major constraints to cassava production in Southern Africa. Geminivirus diseases reduce tuber yield up to 90% depending on location, variety grown and infection time. A significant but negative correlation has been obtained between ACMV disease severity and yield (r = -0.66, p<0.01) in Zambia where vector, Bemisia tabaci, population was also very high (average 495 whiteflies/leaf) in some fields. Vector transmission of ACMV has been found to cause greater disease incidence in several fields in Angola, Malawi, Mozambique and Zambia especially when infected cuttings are used as seeds. Reactivity to monoclonal and polyclonal antibodies, and PCR analysis revealed that EACMV, previously confined to East Africa, now occurs in the region whereas UgV has not been detected. A distinct geminivirus with higher similarity to a monopartite tomato yellow leaf curl virus was for the first time recorded in South Africa and named South Africa Cassava Mosaic Disease (SACMV). CBSD, known to be limited to East Africa only in the past, has now been recorded in Southern Africa with recent occurrence in Angola. Through extensive necrotic areas in the tubers, CBSD causes severe damage to cassava because of poor root quality that is valueless and unsuitable for human and livestock consumption. Efforts to manage virus diseases by integrating improved cultivation practices into a comprehensive regional plant pest management strategy are discussed.<br />Les procédés artisanaux et les perspectives de développement de l'industrie de transformation des racines tubéreuses du manioc<br />Paul Malumba<br />Unité de Technologie des Industries agroalimentaires de Gembloux, Belgique<br /> Le manioc est l’aliment hydrocarboné de base de la plupart de peuplades de la République Démocratique du Congo (RDC). Parmi ses dérivés, les produits obtenus après rouissage (fermentation des cossettes en milieu humide) trouvent de plus en plus de débouchés à l’exportation (Foufou, Chikwangue, etc.). Les technologies de transformation de ces produits relèvent cependant encore de l’artisanat et sont très diversifiées en fonction du terroir d’où elles sont appliquées. Des enquêtes réalisées au près des producteurs et des consommateurs des produits dérivés du manioc au Congo ont révélés que les produits issus des procédés intégrant au moins une phase de fermentation dans leurs élaborations présentent des propriétés sensorielles caractéristiques des terroirs d’où ils ont été préparés. Ceci laisse présager l’existence des cultures technologiques différentes et probablement des dynamiques spécifiques des microflores associées aux procédés appliqués dans chaque terroir. La présente étude établie une synthèse des travaux de recherche sur les technologies autochtones de transformation des racines tubéreuses de manioc et inventorie les procédés les plus couramment rencontrés en R.D.Congo. Elle analyse, les points critiques de fabrication et propose des actions pouvant améliorer la fonction physique de commercialisation des produits dérivés de la transformation du manioc par voie humide.<br /><br /><br />In vitro tissue culture of cassava for rapid micropropagation and disease clean up. <br /><br />I. Ingelbrecht and S.Winter<br />DSMZ Plant Virus Collection c/o Biologische Bundesanstalt fur Land-und Forswirtschaft Messeweg 11/12 38104 Braunschweigh GERMANY<br /><br />Cassava is a root crop and one of the most important staples in Sub Saharan Africa. About 250 million people in West and Central Africa use either processed or fresh cassava in their everyday menu. As a vegetatively propagated crop, cassava multiplication is generally slow. Lack of adequate, high quality planting materials of improved and local varieties are bottlenecks to the expansion of cassava in tropics. In vitro plant tissue culture techniques have been employed to produce disease-free planting materials and for rapid multiplication. In cassava, meristem culture combined with thermotherapy treatment has been used to generate disease-free planting materials. An overview will be presented of the various in vitro tissue culture techniques available for cassava meristem culture, disease clean up and micropropagation as well as hardening off in vitro plantlets for field establishment. <br />Recherche d’une technique culturale à faible effet dépressif de la cueillette des feuilles sur le rendement en tubercules de manioc <br />BOLONGE E**, J. LITUCHA BM*, YEFOLA B*, BAMONANGELA M*, LIKOKO A*, SINDANI K*, <br />* Institut Facultaire des Sciences Agronomiques, IFA Yangambi, R.D.C.<br />** Programme Intégré de Développement Rural, PIDR, 13ème CBFC, R.D.C.<br /> La présente étude avait pour objet de rechercher et de mettre au point une technique culturale qui puisse minimiser l’effet dépressif de la pratique de la cueillette mensuelle des feuilles sur le rendement en racines tubéreuses de manioc. <br />Les résultats enregistrés au cours de trois essais ont indiqué que pratiquée de façon alternative sur les deux tiges issues d’une même bouture et maintenues par emplacement, la cueillette mensuelle des feuilles baisse moins le rendement en tubercules frais (26,4 à 30,6%) que lorsqu’elle est effectuée sur l’une de ces deux tiges (38,0 à 40,5%) ou sur l’unique tige que comporte l’emplacement dans le cas de culture ordinaire (56 à 65,6%). <br />Rendement en feuilles en relation avec le niveau d’infection secondaire de la culture par mosaïque africaine du manioc <br />J. LITUCHA BM*, B. DHED’A D*, F. KOMBELE B*, BABOY L.*<br /> * : Institut facultaire des sciences agronomiques, IFA/Yangambi, R.D.C.<br />** : Université libre de Bruxelles, ULB, Bruxelles, Belgique. <br />La M.A.M non seulement baisse le rendement en racines tubéreuses mais également déprime celui en feuilles consommables par les déformations des feuilles et la réduction de surface foliaire des limbes. L’actuelle étude a évalué l’effet dépressif de l’infection secondaire de la culture par la M.A.M sur le rendement en feuilles. <br />Les résultats enregistrés ont indiqué qu’en fonction de niveau d’infection de la culture par la M.A.M allant de l’absence apparente des symptômes à la mosaïque grave, le rendement en feuilles de cultivar local mbongo a baissé de 21 à 52,4 % en récoltant mensuellement les feuilles et de 19,3 à 47,3 % dans le cas de la cueillette bimestrielle. <br /><br />Perception des acquis scientifiques et technologiques de la production et de la transformation du manioc chez les productrices d’attiéké en Cote d’Ivoire<br /><br />AMALAMAN DJEDOU Martin <br />Doctorant en Sociologie à l’Université d’Abidjan Cocody.<br /><br />Les recherches scientifiques et technologiques dans la production et la transformation du manioc en Côte d'Ivoire ne cessent de s'accroître. Mais qu'en pensent les utilisateurs de ses trouvailles scientifiques et technologiques sur le terrain? Quelles difficultés rencontrent-t-ils au quotidien et quels sont leurs souhaits et suggestions? Notre article se propose de répondre à ces questions à partir des localités de Bonoua et de Dabou, deux zones influentes de production et de transformation du manioc en Côte d'Ivoire.<br /><br />Promotion de la production du manioc par la diversification de ses formes d’utilisation<br /><br />Afo Bignito TOUKO1, Chantal Ekpetsi GOTO1, Kossi SEDZRO1. <br />ITRA Institut Togolais de Recherche Agronomique BP 1163 Lomé Togo<br />Le manioc, Manihot esculenta CRANTZ, est une dicotylédone pérenne de la famille des euphorbiacées, l’une des cultures vivrières les plus pratiquées en Afrique. La conservation des racines fraîches de manioc est très difficiles, mais les produits transformés sont aisément stockables que le manioc brut, nécessitent moins d’espace et peuvent être conservés plus longtemps : le gari, le tapioca, les cossettes. La faible diversification de l’utilisation du manioc, denrée dont l’Afrique détient plus de 50% de la production mondiale, constitue un handicap pour l’accroissement de sa production dans les zones de culture. Pour relever ce défi les essais de transformation de manioc en farine panifiable ont été réalisés avec les groupements de transformation locaux. Cette farine a été incorporée à la farine de blé à des proportions allant de 10% à 30% dans les boulangeries modernes et artisanales pour produire du pain et des produits de pâtisseries. L’acceptabilité de ces produits de pain à base de farine composée blé/manioc a été évaluée selon une échelle de un à cinq. Les résultats de cette étude montrent l’attitude favorable des utilisateurs et consommateurs ; les pains ont été acceptés à 84% (excellent et bon confondus). Devant cette ouverture de diversification de l’utilisation du manioc, il est possible que dans les années à venir, le manioc fasse son entrée dans des secteurs de l’agroalimentaire où il était absent. <br />Mots clés: Manioc, farine panifiable, pain, transformation, substitution<br />Optimisation des conditions de défibrage de manioc par fermentation bacterienne pour la production du fufu et de la chikwangue en RDC <br /><br />YANDJU Marie Claire1 & KALONJI Adrien 2 <br /><br />1 Faculté des Sciences ; Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition, Université de Kinshasa/RDC<br />2 Faculté des sciences Agronomiques, Département de Phytopathologie végétale/ Université de Kinshasa, RDC<br /> <br />Les technologies de transformation du manioc sont encore rudimentaires et artisanales. Bien que dirigées par les microorganismes du milieu elles ne sont pas hygiéniques et ne garantissent pas la sécurité nutritionnelle des ménages. En effet, en plus des glucosides cyanogénétiques, le manioc fermenté dans ces conditions, peut renfermer des aflatoxines produites par les moisissures toxinogènes lors de la fermentation pendant le rouissage ou l’exposition à l’air. <br />14 souches de Lactobacillus plantarum ont été sélectionnées et soumises aux différentes conditions de fermentation dirigée afin d’optimaliser les conditions de fermentation du manioc et d’améliorer sa qualité. <br />Quatre souches ont permis la réduction de la durée du rouissage de 3 à 5 jours à 36 heures. Un défibrage de la pâte amylotique prête à être utilisé pour la fabrication de la CHIKWANGUE. est obtenu à des températures comprises entre 28-30° C. Les dosages des cyanures dans la pâte de manioc fermenté indiquent une élimination de près de 95% au cours de la fermentation. Les souches de Lactobacillus plantarum isolées permettent d’envisager une fermentation industrielle des produits de manioc de qualité sanitaire fiable et réduisent le travail manuel des paysannes.<br /><br /><br />POSTERS<br />Comportement des 154 écotypes du manioc mis en expérimentation dans la zone de savane (DAMARA) et la zone de forêt (PISSA)<br />ZINGA Innocent*, SEMBALLA Silla *, KOSH KOMBA Ephrem*, LAKOUETENE Didier*, NDEMAPOU Anatole**, MBOUKOULIDA Joseph**<br />*Faculté des sciences, Université de Bangui, République Centrafricaine<br />** Institut Supérieur de Développement Rural de Mbaiki, République Centrafricaine <br /><br />L’incidence de la maladie en 3 mois est de 51,66% et 62,13% respectivement à Damara (zone de savane) et à Pissa (zone de forêt). Dans les deux zones l’incidence augmente progressivement et atteint en 9 mois 89,09% à Damara et 85,81% à Pissa. <br />L’IGS (Indice de Gravité des Symptômes) est de 1,30 à Damara et de 1,70 à Pissa en 3 mois. On note une évolution progressive de l’IGS qui atteint 2,8 à Damara et 2,21 à Pissa en 9 mois. <br />Le Nombre de Mouche Blanche par plant (NMB/P) est de 2 à Damara et de 1,87 à Pissa en 3 mois d’expérimentation. Ce nombre augmente très rapidement à Damara et passe de 2 à 128 en 3 mois mais chute à 66 en 6 mois et à 13 en 9 mois. Alors que à Pissa il est passé de 1,87 à 2,48 en 3 mois et atteint 10,91 en 6 mois et 10,38 en 9 mois. La sensibilité à la mosaïque dans la zone de la savane (Damara) augmente en fonction du temps. Elle est passée de 73% en un mois pour atteindre 89% en 9 mois. Par contre dans la zone de forêt (Pissa) la sensibilité baisse en fonction du temps, elle passe de 81% en un mois à 73% en 9 mois d’expérimentation. Il est préciser que 11/147 à Damara et 36/128 à Pissa n’ont présenté des symptômes de la maladie en 9 mois d’expérimentation. <br />On note l’apparition des acariens verts en 6 mois qui persistent jusqu’à 9 mois d’expérimentation sur les deux parcelles de Damara et de Pissa. La cochenille farineuse apparaît en 6 mois sur la parcelle de Damara et en 9 mois sur celle de Pissa. L’anthracnose fait son apparition sur la parcelle de Pissa en 3 mois avec une très faible incidence. Alors qu’elle est totalement absente durant les 9 mois d’expérimentation à Damara. La maladie de la bactériose due aux xanthomonaces n’est pas observée dans la parcelle de Damara durant les 9 mois. Par contre, elle a été observée sur la parcelle de Pissa avec une incidence de 30% à en 6 mois et 40,1% en 9 mois. <br />Le rendement en douze mois est de 15,90 Kg/ha à Pissa (zone de forêt) alors quelle est de 9,90 Kg/ha à Damara (zone de savane). <br /><br />La caractérisation moléculaire de Bemisia tabaci Gennadius (Homoptera : Aleyrodidae) impliqué dans la mosaïque du manioc en République Centrafricaine<br /><br />N.B. MANDAKOMBO1, I. ZINGA1, E. KOSH-KOMBA1, S. SILLA1, H. DELATTE2, J.M. LETT2<br /> 1. Laboratoire des Sciences Biologiques et Agronomiques pour le Développement , Université de Bangui<br />2. Laboratoire de Protection des Plantes 3P-CIRAD Réunion <br /> <br /> La caractérisation moléculaire de l’aleurode B. tabaci impliqué dans la mosaïque du manioc (CMD) a porté sur 125 échantillons d’individus prélevés dans 25 localités de la République Centrafricaine. Le diagnostic moléculaire par PCR avec des amorces universelles CI-J-2195 (5’-TTGATTTTTTGGTCATCCAGAAGT-3’) et L2-N-3014 (5’-TCCAATGCACTAATCTGCCATATTA-3’) a permis d’identifier deux biotypes en circulation : 91,02% Ouganda 1 (Ug1) et 8,98% Ouganda 2 (Ug2) avec un degré de similarité compris entre 99 ,956% et 100% d’une part et de 99,961% et 99,962% d’autre part. <br />L’analyse de la distribution géographique de ces biotypes a mis en relief que Ug1 est présent dans toutes les zones de production de manioc tandis que Ug2 n’est présent qu’à Bouar, Boali, Bria et Bangassou. L’indice moyen de la sévérité de la CMD (IGS) de 3.25 en 2008 et la comparaison avec les IGS moyens observés en RCA en 2006 confirment une aggravation de la maladie. La présence de Ug2 dans les localités périphériques (Bouar et Bangassou) confirmerait l’hypothèse de leur provenance du Cameroun et du Congo Démocratique frontaliers.<br /><br />Etude de la diversité du système mouches blanches Bemisia tabaci – Virus de la mosaïque africaine du manioc dans les systèmes de culture à base du manioc au Sud-Kivu<br /> BIRINDWA Rutega D.1 & BRAGARD Claude2 <br /> 1 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br />2 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique claude.bragard@uclouvain.be<br /><br />La mouche blanche (Bemisia tabaci) est le vecteur des virus responsables de la mosaïque africaine du manioc. Afin de mieux comprendre les relations entre la plante hôte, l’African Cassava Mosaic Virus et l’East African Cassava Mosaic Virus, et la mouche blanche, une étude sur la diversité des mouches blanches à partir du gène du cytochrome oxydase à été entreprise parallèlement à la caractérisation des virus associés par PCR et séquençage. Quatre-vingt mouches blanches collectées suivant les axes Nord, Sud et Sud-ouest par rapport à ville de Bukavu, au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo ont été analysées par PCR. Les mouches blanches provenaient de différents systèmes de cultures à base de manioc et de cultures pures de haricot et de patate douce. Les résultats du diagnostic par PCR ont montré que 90 pourcent des mouches blanches étaient porteuses de l’ACMV ou de l’EACMV ou encore les deux virus. Il a été par ailleurs constaté que même les mouches blanches issues des cultures pures de haricot et de patate douce étaient aussi porteuses de ces virus. L’analyse des séquences des gènes AC4 pour l’ACMV a montré que ces souches sont similaires aux souches de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire ou du Cameroun comme pour les plantes. L’analyse des séquences du gène EAC4 de l’EACMV a montré que presque toutes les souches virales sont similaires à celles des variantes Ougandaises, sévères ou pas. L’analyse du gène de cytochrome oxydase a révélé que toutes les mouches étaient proches sur le plan phylogénétique. Les souches des mouches blanches sont proches à diverses souches collectées sur le manioc en Ouganda.<br />MOTS- CLES.- Mouche blanche, Mosaïque africaine du manioc, Cytochrome oxydase I. <br /><br />Characterisation of resistance in cassava against cassava mosaic viruses and cassava brown streak viruses in Africa<br />Marianne Koerbler, Beate Stein, Ivan Ingelbrecht1 and Stephan Winter<br /> DSMZ Plant Virus Department, 38104 Braunschweig, Germany;<br /> 1 International Institute of Tropical Agriculture, IITA, Ibadan, Nigeria <br />Cassava mosaic virus disease (CMD) caused by a number of diverse geminiviruses and Cassava brown streak disease (CBSD) caused by two distinct cassava brown streak virus (CBSV) species, are key constraints to the cultivation of cassava in Sub-Sahara Africa. We have collected and characterised the diversity of the most prominent geminiviruses from all African cassava cultivation areas and Cassava brown streak viruses from East Africa, to use defined viruses for resistance studies in selected cassava breeding lines from the breeding program of the International Institute of Tropical Agriculture, IITA. Defined virus infections were established in cassava cultivars using biolistic inoculation of infectious cloned viruses and by grafting. Resistance was defined by scoring the severity of virus symptoms and determining presence/absence of virus in asymptomatic plant parts. Resistance against cassava mosaic geminiviruses was identified in several breeding lines e.g. TME 4, TMS 96/0529 and TMS 96/0160, as recovery and subsequent abortion of virus infections, while other genotypes, e.g. TMS 96/70304 responded with symptom recovery but maintaining the infection status. When CBSV resistance was analysed in those cassava clones, it became evident, that geminivirus resistance was strongly correlated with susceptibility against CBSV. Geminivirus resistant cassava responded with severe CBSV infections upon virus inoculation and with only one cassava genotype, TMS 1089A, showing immunity against geminivirus and CBSV infections. The results of the virus resistance study, in light of the geminivirus resistant cassava varieties now widely grown in East Africa, will be presented. <br /><br />Rapid single-step multiplex reverse transcription-PCR for the simultaneous detection of Cassava brown streak virus, African cassava mosaic virus and East African cassava mosaic virus in cassava<br /><br />P. Lava Kumar1*, O. J. Alabi1,2, S. A. Akinbade1, M.N. Maruthi3, R. A. Naidu 2 and J. P. Legg4<br /><br />1International Institute of Tropical Agriculture (IITA), Oyo Road, PMB 5320, Ibadan, Nigeria; 2Department of Plant Pathology, Washington State University, Irrigated Agriculture Research and Extension Center, 24106 N. Bunn Road., Prosser, WA 99350, USA; 3Natural Resources Institute, Chatham Maritime, ME4 4TB, United Kingdom; 4IITA, PO Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania. *Correspondence: l.kumar@cgiar.org<br /><br />Cassava mosaic disease (CMD) caused by the whitefly-transmitted African cassava mosaic virus (ACMV) and the East African cassava mosaic virus (EACMV) complex (genus, Begomovirus; family, Geminiviridae) is endemic in sub-Saharan Africa. Over the last decade cassava brown streak disease (CBSD) caused by Cassava brown streak virus (CBSV; Genus, Ipomovirus; family, Potyviridae) has emerged as a major concern to cassava production in Eastern and Southern Africa. Mixed infections of these two diseases are common. Symptom-based diagnosis of CBSD is difficult, particularly where it co-occurs with CMD, as the chlorosis and leaf distortion caused by CMD can mask CBSD symptoms. Separate polymerase chain reaction (PCR) and reverse transcription (RT)-PCR based assays are currently being used for the detection of viruses in CMD and CBSD-affected plants, respectively, which is cumbersome and expensive. To simplify the diagnosis of cassava mosaic geminiviruses (CMGs) and CBSV we developed an inexpensive single tube assay that combines RT-PCR for the detection of CBSV and PCR for the detection of CMGs. New oligonucelotide primer pairs were designed for the conserved region of the CBSV coat protein gene and they were used in combination with previously designed primers specific to ACMV and the EACMV complex. Total nucleic acid extracts (RNeasy and conventional methods) prepared from leaf tissue or leaf sap from CBSV and/or CMD infected plants were evaluated and a reliable combined one-step RT/PCR protocol for CBSV, ACMV and the EACMV complex was developed. One to three fragments of unique size specific to each virus was simultaneously amplified and they were identified based on their specific molecular sizes in agarose gel electrophoresis (~230 bp for CBSV; ~328 bp for ACMV and ~640 bp for EACMV-like viruses). The detection limits of this assay were 10-3 to 10-6 in leaf sap extract dilutions. This method proved to be a reliable and high throughput technique for detecting viruses associated with the two most economically important cassava diseases in Eastern and Southern Africa.<br /><br />Dual infection of cassava begomoviruses in two species of leguminous in Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo<br /><br /> MONDE, G.1,3, WALANGULULU, J .2& BRAGARD, C .1 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique Email :claude.bragard@uclouvain.be<br /> 2 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br /> 3 Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, <br /> B-1232 Kisangani, RDCongo <br />The investigation for presence of begomoviruses implied in cassava mosaic disease (CMD) in some plants alternate of viruses was conducted around Yangambi station, Northeastern DRC. The leaves of plants weeds (100) were sampled in cassava cultivation fields and diagnosed by PCR and thereafter sequenced. The results obtained showed that viruses are present in dual infection (ACMV+EACMV) in two leguminous Fabaceae (Centrosema pubescens and Pueraria javanica) respectively at 70 and 80% of samples. The presence of viruses in Fabaceae plants indicate that CMD is spread easily in the pathosystem components making difficult the control. The diagnostic has permitted to identify 7 isolates of ACMV and 4 isolates of EACMV in leguminous plants in Yangambi. The major ACMV strains in Yangambi are close to ACMV-NGogo, ACMV-IC and ACMV-UGMld, in contrast the strains of EACMV are restricted to Uganda variant, which is the most prevalent virus causing severe disease in cassava. To consider the high frequency of mixte infecting plants, the presence of UgV in the region, the sensitive genotypes of cassava cultivation and the emergence of whiteflies, Yangambi area may be considered as a potential zone of CMD epidemic. <br />Key words: Cassava mosaic begomoviruses, dual infection, leguminous.La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-61933380237741265732009-12-07T05:04:00.000-08:002009-12-07T05:07:29.708-08:00abstractsINTERNATIONAL CONFERENCE ON CASSAVA CULTIVATION AND UTILIZATION IN CENTRAL AFRICA<br />Kisangani, RDC, from 16 to 19th November 2009<br /><br /><br /><br />ABSTRACTS<br /><br /><br /> <br />Lundi 16 Novembre 2009<br /><br />SESSION I: IMPORTANCE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br /> Advances in cassava research for development in Africa<br /> Mahungu N.M.1, Dixon A.G.O.2<br /> 1IITA, B.P. 16761, Kinshasa, DR Congo (n.mahungu@cgiar.org)<br /> 2IITA, PMB 5320, Ibadan, Nigeria (presently, Sierra Leone Agricultural Research <br />Institute (SLARI); adixon.slari@gmail.com) <br />Cassava (Manihot esculenta Grantz) is one of the most important staple food crops in Sub-Sahara Africa where it is grown on a wide range on a wide range of agro-ecologies including marginal growing conditions. Although its important role in food security and income generation, research on cassava in most Africa countries did not adequately respond to support cassava sub-sector till in the late 70’s after farmers, researchers and policy makers started convincing governments on the constraints affecting the crop.<br />In addition to poor yielding varieties, factors such inadequate cropping systems, major diseases (cassava mosaic disease, cassava bacterial blight, cassava brown streak disease, cassava anthracnose etc.) and pests (cassava mealybug, cassava green mite etc) affect negatively cassava productivity in Africa which translates in the lowest average root yield ( 8.7 t/ha) compared to other continents such as Asia with average root yield of 14.3 t/ha.<br />Research on cassava in Africa has moved from research and development (R&D) approach to research for development (R4D) which is driven by end-users and/or markets. The success of R4D depends on various elements including a well defined platform of stakeholders and the participation of the private sector. The International Institute of Tropical Agriculture (IITA) has designated and is promoting one of the integrated agricultural research for development (IAR4D) in technology development in partnership with national programs (NARS), universities, public and private sectors etc. <br />In Africa, cassava is at large produced by smallholder farmers with a very complex system which varies per region and need location-specific technologies. As the crop moves from food security towards commercialization, a science-led development will be more sustainable as productivity and quality will enhance cassava competitiveness compared to other crops.<br />Using host-plant resistance, biological control, improved multiple and pest resistant varieties have been released by NARS in many African countries with high levels of resistance to major diseases and pests. These varieties have the popular features of African landraces incorporated to aid adoption. Efforts by NARS and IITA are also taking into consideration the nutritional value from cassava leaves and yellow-pigmented roots which are good and cheap source of proteins and vitamins. In Nigeria and Malawi, the use of cassava as animal feed is paying dividend while the use of cassava as feedstock for ethanol production in Nigeria is well established.<br />So far more than 3000 thousands improved clones from IITA and NARS have been exchanged within SSA while more than 200 improved varieties have been officially released for cultivation by farmers and other producers. The yield being an output of genotypes by environments, investments on crop management are needed to reduce the gap between the low yield and potential yield. <br /><br />Marché local du manioc: Circuit, pouvoir économique des acteurs et possibilités d’insertion économique.<br /> <br />NGOY ILUNGA NIMUK Jonas<br />Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, Département de l’économie agricole.<br />Tel +243811620574. Email: jonasngoy@yahoo.fr<br /><br />Le marché local de manioc est l’un de plus important à Kisanagani et ses environs.<br />En effet, le manioc (feuille et racine tubérisée) constitue le principal aliment de base de la plupart de la population locales car consommé sous plusieurs formes : tubercules cuites (songo), frit de manioc frais (molécule ou molé), farine pétrie (fufu), mélange compact-pilé des tubercules de manioc et des bananes plantains cuites (Lituma), de légumes (pondu), de Chikwange,….<br />Deux circuits commerciaux essentiellement dominent le marché local du manioc à savoir le circuit court (motivé par l’autoconsommation) et le circuit long (motivé par la profitabilité). Les acteurs impliqués dans ce commerce présentent des intérêts différents ; dans la vente du manioc frais (tubercule de manioc) par exemple les quantités exposées sont hétérogènes (C.V>30 %°) avec le poids moyen d’un tas de manioc vendu de 2,8 Kg pour un prix de 300 Fc. (0,4 $ USA). Il n’ya pas transparence dans la fixation de prix du manioc frais, son prix consensuel est le prix d’attente entre le prix-acheteur (fixé par l’acheteur) et le prix-vendeur (fixé par le vendeur). Il est établi à la suite des résultats de recherche dans le marché local que l’acheteur du manioc frais a le pouvoir économique de fixer le prix, il est le price-maker tandisque le producteur subit le prix, il est price-taker. Dans la province orientale le manioc constitue la spéculation qui représente les quantités énormes d’excédents exportables à d’autres provinces, le rapport offre/demande est égal à 1,98. Il y a installation des faibles prix au producteur et le prix élevé au consommateur dans le marché local de manioc frais, ce qui décourage le producteur. <br />Il y a insertion lente mais certaine de la microfinance au prés de vendeurs des produits et sous produit de manioc à Kisangani. Les vendeurs de manioc frais, de feuille de manioc, farine de manioc et de chikwangue ont respectivement le taux de différence entre le taux de rentabilité commerciale et le taux d’intérêt du principal de 24,04% ; 46,77% ; 31,28% et 26,38%. <br /><br /><br />Contribution de la FAO dans la lutte contre la mosaïque du manioc (Manihot esculenta) et l’amélioration de la capacité de transformation des racines tubéreuses en République Démocratique du Congo <br /><br />Lutete Diankenda<br /> Unité de Coordination des Opérations Agricoles d’urgence de la FAO en RDC <br /><br />Depuis 2001, la FAO assiste le Gouvernement de la RDC dans la mobilisation des partenaires pour promouvoir la production du manioc, augmenter les capacités de transformation des racines tubéreuses et améliorer la qualité des produits de consommation à travers plusieurs initiatives d’urgence et de réhabilitation visant entre autres à lutter contre la mosaïque du manioc et améliorer les méthodes traditionnelles de transformation dans le but de l’amélioration de la qualité des produits de consommation. <br />Cette note présente, les réalisations de près de huit ans d’activités de lutte contre la mosaïque par l’introduction des nouvelles variétés résistantes, la multiplication et la distribution des boutures saines de plantation auprès des ménages agricoles, le renforcement des capacités des bénéficiaires des boutures sur la maintenance du matériel sain de plantation et de distribution des machines de transformation dans les zones de grande production de manioc à travers le pays.<br /><br /> Le processus du contrôle et de la certification des cultures et plants de manioc en RDC : analyse et suggestions<br />Antoine FRANGOIE N. <br />IITA Kinshasa, RDC<br /><br />Le contrôle efficace de la production semencière nécessite les éléments essentiels suivants : loi semencière, règlements techniques et catalogue variétale. L’expérience montre que l’industrie semencière se développe mal là où fait défaut une législation appropriée en la matière. <br />Actuellement en RDC, la loi semencière est inexistante, ce qui ne permet pas une protection des obtenteurs des variétés, des producteurs et utilisateurs des semences d’une part et la répression de fraudes d’autre part. Le règlement technique, bien que révisé récemment grâce à l’appui du CTB, est incomplet et doit être de nouveau révisé pour garantir l’assurance de la qualité. En outre, il est indispensable que l’actuel catalogue variétal fasse l’objet d’une harmonisation entre la recherche et le SENASEM, Service Officiel de Contrôle.<br />Un grand effort doit donc être fourni pour redynamiser le système du contrôle et de certification des semences et plants en RDC. A cet effet, 4 avant-projets dont celle de la loi semencière, sont déjà élaborés par SENASEM avec l’appui de la FAO. Malheureusement, depuis quelques années, un flou entoure le processus normal devant aboutir à leur adoption et promulgation.<br />L’accélération du processus devant conduire à la promulgation de la loi semencière, la révision du catalogue variétal, l’harmonisation des schémas des multiplications ainsi que l’amélioration du règlement technique de la production, du contrôle et de la certification des semences et plants en RDC s’imposent. Pour ce faire, concernant le manioc, nous proposons que les principaux acteurs de la filière se réunissent pour :<br />1. Trouver des mécanismes susceptibles d’accélérer le processus de la promulgation de la loi semencière ;<br />2. Harmoniser le schéma de multiplication ainsi que les appellations et définition des différentes catégories;<br />3. Discuter sur les normes et les seuils concernant la production, le contrôle et la certification.<br />4. Réviser la liste et les descriptions des variétés en diffusion;<br /><br /><br />SESSION II: ETAT DE LIEU DE RECHERCHES SUR LE MANIOC<br />Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germplasm in the region through partnership <br /><br />Ntawuruhunga P., Dixon A.G.O., Kanju E., Legg J.P., Schofield J., Ssemakula G., Obiero H., Bigirimana S., Gashaka G., Singi L., Mkamilo G., Sino C.J., Tata Hangy W., Kimani E., Omongo C., Kiryowa M. and Otim-Okello F.<br /><br />The International Institute of Tropical Agriculture (IITA) established its Eastern and Southern Africa Regional Centre (ESARC) in Uganda at the former Namulonge Agricultural and Animal Production Research Institute (NAARI), presently the National Crops Resources Research Institute (NACRRI). ESARC’s primary aims were to address issues of cassava, banana and plantain research for development; coordinate related network activities and work closely with the NARS. From 1995, IITA began extensive cassava germplasm development to counter the regional CMD pandemic through the Eastern Africa Root Crops Research Network (EARRNET). More than 100,000 seeds were evaluated through conventional plant breeding approaches. These included comprehensive evaluations at seedling, clonal and performance trial levels. Selected genotypes were then maintained through in situ conservation from where the national cassava programmes were able to select clones for further evaluation in their respective countries. Burundi, Democratic Republic of Congo (DRC), Kenya, Rwanda, Tanzania and Uganda benefited directly through these measures. Carefully-managed open quarantine systems were used to facilitate germplasm exchange within the region during the 1990s, although EARRNET led the regional initiative to place a moratorium on exchange using cuttings subsequent to the emergence of Cassava Brown Streak Disease (CBSD) in Uganda in 2004. Through EARRNET, partner institutions and the considerable efforts of national programmes, the deployment of CMD-resistant cassava germplasm played the key role in restoring cassava production that had been so catastrophically impacted by the CMD pandemic. Based on this germplasm, a new joint effort between Catholic Relief Services (CRS) and IITA in collaboration with the National Agricultural Research Systems (NARS) and other stakeholders is continuing to promote the effective management of the major constraints to cassava production through a “participatory variety selection” (PVS) programme. The present paper attempts to summarise the breeding work and demonstrate how the germplasm development at this regional centre, and the promotion of its products through effective partnerships, has been of crucial strategic importance to the region’s cassava production and associated economic well-being.<br /><br />Keys words: cassava, cassava mosaic disease, germplasm development, exchange and partnership and participatory variety selection<br /><br />Pandemics of cassava virus diseases in Africa and their management<br />Legg, J. P.1, Kumar, L.6, Ntawuruhunga, P.3, Kanju, E.1, Kim, D. J.2, Bouwmeester, H.1, Boni, S.1, Jeremiah, S.1, Busungu, C.1, Okao-Okuja, G.4, Obonyo, R.4, Otim-Okello, F.4, Bigirimana, S.7, Tata-Hangy, W.8, Obiero, H.2, Gashaka, G.9, Mkamilo, G.5, Ndyetabura, I.5 & Alacai T 10<br /><br />1. IITA-Tanzania 2. IITA-Kenya 3. IITA-Malawi 4. IITA-Uganda 5. Ministry of Agriculture, Tanzania 6. IITA-Nigeria 7. ISABU, Burundi 8. INERA, DRC 9. ISAR, Rwanda 10. NARO Uganda<br /><br />The pandemic of severe cassava mosaic disease (CMD) has expanded over two decades to cover most of the cassava-growing areas of East and Central Africa. More recently, cassava brown streak disease (CBSD), hitherto unknown as a serious constraint outside of lowland and coastal East and Central Africa, has begun to spread through the mid-altitude zone of the Great Lakes. In this paper, we provide an update on the regional epidemiological characteristics of what can now be referred to as a dual cassava virus disease pandemic. Current foci for the new spread of CMD are Tabora and Kigoma regions in central Tanzania, as well as the Uvira to Fizi region of eastern DR Congo. As a consequence, the most likely route for further expansion of the CMD pandemic will be southwards along the shores of Lake Tanganyika. GIS-based studies recently conducted in central Tanzania provided a detailed characterization of the CMD pandemic front and demonstrated the utility of spatial statistical procedures for data interpolation. It should be possible to apply these techniques to both historical and new data sets to model pandemic progress and enhance models predicting future patterns of spread. CBSD appears to be spreading from recent outbreak areas in Uganda and north-western Tanzania to the neighbouring countries of DR Congo, Rwanda and Burundi, although it is currently unclear how this spread is being mediated. Improved CBSV diagnostics developed under the auspices of the Great Lakes Cassava Initiative (GLCI) offer great promise for facilitating the same level of region-wide monitoring that is already being undertaken for CMD, which should in turn strengthen regional efforts to mitigate the CBSD threat.<br /><br />Economics of cassava transformation in the Democratic Republic of Congo: Some strategies.<br /><br />Victor M. Manyong<br />International Institute of Tropical Agriculture (IITA). P.O. Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania<br /> <br />Cassava production in the Democratic Republic of Congo (DRC) is in a declining trend since the mid 1990s with a production less than 15 million tons, insufficient to meet the annual domestic demand averaging 18 million tons of fresh roots. DRC was once a leading cassava producing country in Africa and the world in early 1990. <br />Many factors could have contributed to the sharp decline of cassava in the country including resurgence of old and new biological threats, low adoption of improved varieties and modern cropping practices, political unrest, seasonality of supply, little diversification of cassava products, and policy ineffectiveness. Surprisingly, the above bottlenecks could represent an opportunity for the future of cassava if properly addressed.<br />This review paper discusses socio-economic strategies to revalorise the cassava sector and to transform cassava from his current position as a subsistence crop into an engine for economic growth. Building on experiences from other African countries leading on cassava, the paper advocates the need for a policy shift to promote cassava as a strategic commodity for the modernization of the country. The cassava sector should be made competitive along the commodity value chain, starting at the field levels to increase the crop productivity through intensification. Emerging initiatives in the country for the diversification of fresh roots into industrial, feed, and human added-value products must be accelerated and scaled up/out to potential markets around major cassava corridors within the country. Smallholders would remain the major producers of cassava in the modernization process of the sector. Medium to large-scale cassava production should be encouraged to profitably complement the efforts by small-scale farming. Quality products must be promoted to facilitate the transition to industrialization of cassava. Agricultural research is an important pillar to drive the cassava transformation in DRC.<br />Key words: Cassava, Congo, Modernization, Strategies <br /><br />SESSION III: CONTRAINTES EDAPHIQUES A LA CULTURE DE MANIOC<br />Peeling and cut off losses of four cassava varieties as a function of root shape and soil texture<br />S. Hauser, D. Bungu, T.Z.Bakelana<br />IITA DR Congo<br /><br />Cassava peeling and the cutting of the ends of roots cause inevitable losses. The thickness of the cassava peel appears relatively constant and therefore it can be expected that peeling losses can be explained by the root surface:volume ratio. The latter is strongly affected by the root diameter and the length of the roots as with in creasing diameter relative losses should decrease while with increasing root length losses should increase.<br />No information could be found on the response in root shape to soil texture. Trials where set up at Kiyaka (Bandundu) on coarse textured sand and at Mvuazi (Bas Congo) on clay soil, using 3 improved and 1 local variety.<br />On sand soil losses due to unsuitable root size were 6-8 % (improved varieties) and 21 % in a local variety. Cut off losses were 16-22 % (improved varieties) and 29 % in a local variety. Peeling losses were 19-22 % for all varieties. On clay soil losses due to unsuitable root size were negligible. Cut off losses were 5-6 % (improved varieties) and 22 % in a local variety. Peeling losses were 18-19 % (improved varieties) and 16% in a local variety.<br />Cassava roots were longer and had a lower diameter on sand soil. Cut off losses were larger on the sand soil due to longer lignified stalks between the planting stick and the tuberised root. Peeling losses decreased with increasing mean diameter of roots yet leveled out in each variety. The variation in mean root diameter explained around 50% of the peeling losses. The formation of secondary tuberised roots and the formation of ‘tubers’ along the main root axis (pearl string) increased peeling losses.<br /><br />Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani RDCongo<br /> <br />Alongo, L.& Kombele, B.<br />Département des sciences du sol, Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, B.P.1232 Kisangan, RDC.<br /><br />Cette étude constitue un appui agro-écologique à l’introduction des nouvelles variétés exotiques de manioc en Afrique subsaharienne où le rendement moyen de 8 t/ha de manioc est inférieur au potentiel de production évalué à 70 t/ha. Ce faible rendement a probablement pour cause principale la Mosaïque Africaine du Manioc (MAM) sévissant dans les zones de production.<br />Pour minimiser l’impact de cette virose sur le manioc, l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et le Programme National sur le Manioc (PRONAM) ont mis au point des variétés tolérantes voire résistantes à la MAM pour remplacer progressivement les variétés locales sensibles et moins productives.<br />L’impact pédologique à l’introduction de ces nouvelles variétés sur les écosystèmes forestiers est peu connu. Cette étude présente l’impact pédologique de l’introduction des nouvelles variétés de manioc sur l’évolution spatiotemporelle de la densité apparente et du rapport C/N du sol. Ainsi, cinq variétés exotiques de manioc, BUTAMU, NSANSI, MVUAZI, ZIZILA et DINSAKA, et une locale, MBONGO, ont été installées dans un oxisol non labouré suivant un dispositif expérimental simple de six traitements et quatre répétitions. Les échantillons pédologiques prélevés avant la mise en culture et mensuellement sous chaque variété jusqu’à 5 mois d’âge ont été analysés.<br />Les résultats obtenus montrent que la variété locale ameublit mieux le sol que les variétés exotiques. Les valeurs de C/N de février à juin 2008 ont augmenté, sauf sous MVUAZI et ZIZILA où la minéralisation est le processus de décomposition prédominant de la matière organique. D’autres recherches se poursuivent dans cette voie.<br /><br />Evolution de l’indice foliaire de quatre variétés de manioc en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol à Kisangani <br /><br />NGAMA BOLOY et KOMBELE BISHOSHA<br />Assistant à l’IFA - YANGAMBI et Professeur à l’IFA - YANGAMBI <br /> <br />Une étude a été conduite pour déterminer l’évolution de l’indice foliaire de quatre variétés de manioc (ZIZILA, DISANKA, NSANSI et MBONGO) en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol échantillonné à Kisangani. <br />Les quartes variétés de manioc, plantées à une densité de 10.000 plants /ha ont été suivies régulièrement pour l’évolution de leur indice foliaire et pour la production en boutures de manioc sous différents types de labour (Zéro labour, labour localisé, labour léger et labour conventionnel). <br />Au cours de six mois, les observations ont porté plus particulièrement sur la hauteur des plants, le diamètre au collet, le nombre de feuilles, l’indice foliaire et la production de boutures à la récolte. <br />La synthèse des nombreuses observations et mensuration s effectués au cours de ces mois permet d’émettre les considérations suivantes : <br /> - les variations de l’indice foliaire, le nombre de feuilles et la production de boutures induit par le travail du sol , dépendent de la variété et du type de labour, <br />- la majorité des variété expérimentées n’accuse, en général, qu’une légère augmentation de l’indice foliaire et la production en boutures, pouvant même parfois passer inaperçu. <br /> Il est évident que l’apparition d’un tel décalage est l’indice d’une modification très sensible dans la physiologie de ces variétés de manioc.<br /><br />The potential of Integrated Soil Fertility Management to improve the productivity of cassava-based systems<br /><br />B. Vanlauwe, P. Pyrers & N. Sanginga<br />Tropical Soil Biology and Fertility Institute of the International Centre for Tropical Agriculture (TSBF-CIAT) <br />PO 30677, 00100 Nairobi, Kenya, Email: b.vanlauwe@cgiar.org<br /><br /> Although cassava is ensuring food security for a large number of households in sub-Saharan Africa, traditionally, little attention has been given in both the research and development community to boost its productivity besides the introduction of improved, pest- and disease-resistant varieties. This is partly related to the perception that cassava can produce some yield, even under sub-optimal soil conditions. With the current renewed interest in cassava, driven by its various potential industrial uses, enhanced productivity of cassava-based systems has become a major issue, and appropriate use of external inputs is indispensable to achieve this goal. In the context of the African Green Revolution, the soil health program has adopted Integrated Soil Fertility Management (ISFM) as its guiding framework. ISFM is defined as ‘the application of soil fertility management practices, and the knowledge to adapt these to local conditions, which optimize fertilizer and organic resource use efficiency and crop productivity. These practices necessarily include appropriate fertilizer and organic input management in combination with the utilization of improved germplasm.’ This paper elaborates on the potential of ISFM to enhance the productivity of cassava-based systems. Issues that will be covered include: (i) the use of mineral fertilizer and expected responses under varying soil conditions, (i) the use of locally available organic inputs in combination with fertilizer, and (iii) the integration of legume species in cassava-based systems, including aspects of improved agronomy. Finally, the conditions that enable the adoption of ISFM, including access to markets and appropriate policy, are also discussed. <br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Mardi 17 Novembre 2009<br /><br />SESSION IV: LA MOSAIQUE AFRICAINE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br />Quality Management Protocole, an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under GLCI.<br />Stephen P. WALSH<br />Catholic Relief Services - seed objective leader for the Bill and Melinda Gates funded ‘Great Lakes Cassava Initiative’. <br /><br />The Great Lakes Cassava Initiative (GLCI) - a partnership bringing together Catholic Relief Services and the International Institute of Tropical Agricultural as well as MoA / NARS / and local NGO’s and community based organizations in Burundi, DRC, Rwanda, Kenya, Tanzania and Uganda – has a goal to help over 1.1 million cassava farmers access CMD and CBSD disease tolerant improved planting material. Funded by the Bill and Melinda Gates Foundation, the project is an ambitious effort to bring together science and the development community to address the challenge of cassava mosaic and cassava brown streak dieases in East and Central Africa. GLCI source sites in any given year are likely to number within a few hundred across all six countries while GLCI community based multiplication sites number in the thousands. While laboratory diagnostics have been used to test ‘source sites’ under the GLCI project, the cost and logistic challenges make it impossible to carry out laboratory testing at all GLCI community based multiplication sites. With IITA support, CRS has developed a field based quality management protocol called QMP which is intended to be carried out at all GLCI community multiplication sites before dissemination. The QMP process is decentralized and to date a large effort has been put on training and supporting local authorities, partners, and plant health departments to oversee and support the QMP process under GLCI in all six countries. This paper will highlight the role and importance of QMP and discuss lessons learned and recommendations based one year’s efforts of decentralizing QMP within the GLCI program. <br />L’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source de matériels de plantation et son impact sur la production<br />K. Tata-Hangy (1), J.P. Legg(2), K.M. Lema (3) et N. Luyindula (1)<br /><br />(1) Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA), RDC<br />(2) Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), ESARC<br />(3) IITA – USAID, RDC<br /><br />Un essai avait été conduit sur deux années à la station de recherche de l’Institut National pour l’Etude et la Recherche Agronomique (INERA) de M’vuazi au Bas-Congo en vue de déterminer l’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source du matériel de plantation et son impact sur la production, dans le cadre de la gestion de cette maladie. La première année, l’essai comportait deux traitements comprenant les boutures saines issues de la phytosanitation régulière par arrachage et destruction des plants malades d’une part, et d’autre part les boutures prises au hasard (les tout venantes), comme le font d’habitude les fermiers moins avisés. Trois variétés étaient utilisées dans cet essai; la variété locale, Boma, sensible à la mosaïque du manioc, la RAV, une variété améliorée largement en diffusion, relativement résistante à la maladie, et la variété Mahungu, variété améliorée réputée résistante. La seconde année, un troisième traitement, celui des boutures triées, c’est à dire des boutures sans symptômes de mosaïque triées dans les parcelles où les boutures saines étaient utilisées au cours de la première année, avait été ajouté à l’essai.<br />Les résultats obtenus avaient indiqué que l’utilisation des boutures saines issues de la phytosanitation régulière avait retardé les infections primaires et qu’elles avaient aussi réduit sensiblement l’évolution de la maladie sur la culture ainsi que l’incidence de celle-ci. <br />Les effets positifs de la phytosanitation régulière étaient plus visibles sur les variétés résistantes que sur la variété locale sensible. Le développement de la maladie s’est montré plus rapide sur la variété sensible Boma et la modérément résistante RAV que sur la variété résistante Mahungu dans les deux traitements, la première année ; et sur la RAV que sur la Mahungu dans les trois traitements pour la seconde année ; une confirmation que la variété résistante est la meilleure solution à cette contrainte de manioc qu’est la mosaïque.<br />L’utilisation des boutures saines avait sensiblement amélioré la croissance des plants et le rendement en racines tubéreuses sur toutes les 3 variétés utilisées. Une augmentation de l’ordre de 58 à 63% avait été observée sur le rendement sur la variété RAV et Mahungu quand les boutures issues de la phytosanitation étaient utilisées par rapport aux tout venantes. Cette augmentation avait été de 34% et 32% quand les boutures triées étaient comparées aux tout venantes de la variété RAV et Mahungu, respectivement. L’augmentation de rendement, pourtant significative (30,7%) sur les plantes des boutures saines par rapport aux plantes des boutures tout venantes, n’avait pas été spectaculaire sur la variété locale sensible. <br /><br />African cassava mosaic disease in Burundi: symptom severity, incidence, type of viruses & vector<br /><br />Bragard, C. 1, Galein, Y. 1, Niyongabo, G. 1,2, Sanquin, B. 1, Bahama, J-B. 2<br />1 Unité de phytopathologie, UCL, Croix du Sud, 2bte3, B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgium<br />2 Université de Burundi, Bujumbura, Burundi<br /><br />The cassava mosaic disease incidence was assessed in Burundi over the years 2007-2008, by extensive surveys conducted in several regions of the country. Up to 27 fields located accross the country in the region of Kirundo (North-East), Cibitoke and Bubanza (North-West), Rutana (South) as well as around Bujumbura (Bujumbura-mairie, Bujumbura-rural) were investigated. <br />Symptom severity and disease incidence were assessed visually. The level of the presence of African cassava mosaic virus and East Africa cassava mosaic virus was determined by PCR (216 leave samples).<br />Differences in the type and frequency of virus detected were noted according to the areas surveyed in Burundi. Disease incidence varied from 0.1% to more than 90 % in heavily infested fields. <br />A correlation was noted between heavily infested fields and the number of whiteflies on cassava plants. Therefore, a special attention was given to determine the number of whitefly vectors and the proportion of the vector infested by the virus. A total of more than 6500 whiteflies were gathered for bulk or targeted PCR analysis. To measure the level of viral DNA within the whiteflies, a portion of the cytochrome oxydase gene was also amplified and sequenced. Most of the COX sequences were highly homologous and similar to sequences from the cassava biotype from Uganda. Nevertheless, sequences from whiteflies collected in Rutana where closer to Mozambian sources. The proportion of whiteflies infested by both viral species was also investigated in comparison with the proportion measured in source plant, showing a preferred association with EACMV.<br />Nineteen local cassava varieties were also evaluated for their susceptibility to cassava mosaic disease, revealing a wide range of reactions and resistance to ACMV and variations in the attractiveness of cassava to whiteflies.<br />The study stressed the extend of the presence on cassava mosaic disease in Burundi as well as the need to address the various eco-climatic conditions of the country as well as the different cassava susceptibilities to both the virus and the vector for an efficient management of the disease.<br /><br />Diversity and distribution of cassava mosaic begomoviruses around Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo<br /><br /> Monde, G.1,4, Walangululu, J .2, Winter, S.3& Bragard, C .1 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique claude.bragard@uclouvain.be<br /> 2 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br />3 Plant Virus Collection; DSMZ Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkuturen GmbH 38104 Braunschweig, Germany<br /> 4 Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 <br /> Kisangani, RDCongo <br />A molecular study of the diversity and distribution of Begomovirus involved in the Cassava Mosaic Disease (CMD) was conducted in a 150 km circle around Yangambi, North-East of Democratic Republic of Congo. The CMD incidence and disease severity was systematically evaluated and compared to results derived from targeted PCR and derived sequences from both cassava infected plants and whiteflies collected in the visited fields. Up to 132 whiteflies samples, 140 cassava leaves as well as 100 weeds plant leaves were sampled in cassava fields and diagnosed by PCR and thereafter sequenced. <br />The results obtained showed that both ACMV and EACMV, responsible for CMD, are widely spread throughout the investigated area, possibly along circulation axes like major roads or rivers. Dual infections were common in the area with 66 % of the investigated plant samples containing both viruses. The Uganda severe EACMV was found predominant, in relationship with higly infested fields. ACMV was also found randomly distributed, with some variations for the different viral sources examined. The major ACMV strains in Yangambi were close to ACMV-NGogo, ACMV-IC and ACMV-UGMld Interestingly, a fine analysis of the genome sequence data shows a rather clonal distribution of the viruses in the area, may be according to type of environment in which cassava is grown. <br />In whiteflies, dual infections were also frequent even if less than as stated for plants (59 %). The various biotopes found in the area of Yangambi as well as the long lasting presence of cassava in this area makes it an region of special interest for studying the reasons for the spread and development of a disease such as CMD. Therefore, knowing the constant evolutionary process of begomoviruses, our study focused on the potential contribution of forest plants species to the emergence of different viruses : ACMV and EACMV were detected in two leguminous Fabaceae (Centrosema pubescens and Pueraria javanica) respectively in proportion of 70 and 80 %., in contrast the strains of EACMV are restricted to Uganda variant (UgV).<br />The wide presence of EACMV-UgS in the North-eastern region of DRC, the high incidence and severity of the CMD raises the question wether they should be considered at the forefront of the CMD pandemic by now.<br />Key words: Cassava mosaic begomoviruses, double infection, alternate host, Bemisia tabaci, distribution<br /><br />L’évaluation de l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine.<br /> ZINGA I.*, SEMBALLA S.*, KOSH K. E*, LAKOUETENE D.*, NDEMAPOU A.**, MBOUKOULIDA J.**<br />*Faculté des sciences, Université de Bangui, RCA<br />** ISDR Mbaiki, RCA<br /><br />La démarche poursuivie par ce travail consiste à évaluer l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine (RCA) et d’y identifier les principaux agents responsables des pathologies du manioc. Ainsi, 4 maladies ont été signalées comme contraintes à la culture du manioc en R.C.A. L’enquête a permis de montrer la mosaïque africaine du manioc est la maladie la plus répandue, signalée dans toutes les zones et localités. Son incidence globale remonte à 84.95% avec un Indice de Gravité des Symptômes de 2.88. Cette incidence varie de 77.9 % dans la zone soudano-oubanguienne à 92.82% dans la zone soudano-guinéenne. La sévérité varie de 2.80 dans la zone soudano-guinéenne à 2.94 dans la zone soudano-oubanguienne. La densité des mouches est de 1.1 dans la zone soudano-guinéenne à 3.13 dans la zone soudano-oubanguienne. Les stries brunes du manioc a été signalée dans la zone guinéenne forestière avec une incidence de 0.14% et une sévérité de 2.25. La cochenille farineuse a été signalée dans la zone soudano-oubanguienne avec une incidence de 0.66% et une sévérité de 2.25. Les acariens verts ont été signalés dans toutes les zones avec des incidences variant de 1.38 à 6.58% et la sévérité varie de 2 à 2.13. La baisse de rendement est estimée à 49,11% alors que la tubérisation est réduite 27%. Deux souches virales identifiées sont en circulation en RCA il s’agit de : ACMV(African Cassava Mosaic Virus) et (EACMV-UG) East African Cassava Mosaic Virus, variant ougandais. Deux biotypes du vecteurs impliqués dans la transmission du variant ougandais ont été identifiés à savoir : Ug1 et Ug2. Face à l’ampleur de la situation, le laboratoire LASBAD mis au point une méthode d’assainissement des boutures par la technique de thermothérapie. Et un laboratoire de la production des vitroplants se met en place avec l’appui de l’Agence Internantionale de l’Energie Atomique (AIEA) et la Croix Rouge Internationale (CICR).<br /><br />SESSION V: LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE (suite)<br />Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle à Gandajika <br /><br />MUENGULA, M.1, TSHILENGE, P. 1, KALONJI, A.1 et NKONGOLO, C.2<br />1 Unité de Phytopathologie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Kinshasa, B.P 117 Kinshasa XI. <br />2 Département des Sciences Biologiques, Université Laurentienne, Sudbury, Ontario, Canada, P3E – 2C6.<br /><br /> Une étude a été menée dans le territoire de Gandajika sur le comportement de sept variétés de manioc dont six variétés d’introduction récente, résistantes à la mosaïque africaine et une variété sensible, localement cultivée dans le milieu. <br />Deux essais ont étés installés dans deux différentes localités à savoir Mpiana et Mpasu. Les symptômes observés en champ sur les différentes variétés ont permis de confirmer la présence de la mosaïque africaine du manioc sur les variétés récemment introduites. La durée d’incubation de la maladie était d’autant plus précoce chez la variété sensible, 31 jours à Mpiana et 41 jours à Mpasu, tandis qu’elle était tardive chez les variétés résistantes, 84 jours à Mpasu (pour Butamu) et 92 jours à Mpiana (pour Gandajika). <br />Le niveau d’infection des variétés d’introduction récente était d’autant plus faible par rapport à celui de la variété sensible ; il variait de 10% à 16% au site de Mpasu et de 23.3% à 33.3% au site de Mpiana. Cependant, le degré de sévérité de la maladie (cote 2) était observé chez les variétés résistantes Gandajika et Butamu, et chez la variété sensible Tshilobo au site de Mpasu. On a noté au site de Mpiana un degré de sévérité élevé (cote 3) chez les variétés Gandajika, Butamu, Nsansi et Mbankana par rapport à la variété sensible Tshilobo (cote 2).<br /><br />Caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo<br /><br />Bisimwa B.E. 1,2, Walangululu M.J. 2, Birindwa R.D. 2 et Bragard C.1 <br /> 1 : Université catholique de Louvain, unité de phytopathologie, Croix du Sud 2 boîte 3, 1348 Louvain-la-Neuve /Belgique, claude.bragard@uclouvain.be<br />2 : Université catholique de Bukavu, BP 02 Cyangugu Rwanda.<br />Cette recherche a été planifiée pour donner une étude détaillée de la situation de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Sud-Kivu sur base de la prise en compte des diversités des symptômes en relation avec la caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 tant au niveau des nucléotides que des acides aminées. Pour ce faire, les données d’incidence et de sévérité de la maladie ont été rapportées depuis 2004 jusque 2008 ainsi que la récolte des feuilles malades dans toute la région étudiée. L’extraction de l’ADN, la caractérisation moléculaire et le séquençage des gènes AC2 et AC4 des souches ACMV et EACMV présentes ont été effectuées au laboratoire de phytopathologie de l’université catholique de Louvain.<br />Initialement rapportée avec une incidence moyenne au delà de 60% et une sévérité de 3, la maladie semble se stabiliser ces deux dernières années en terme de propagation.<br />La caractérisation moléculaire des souches basée sur les séquences des gènes AC2 et AC4 a révélé l’existence simultanée en infections simples ou mixtes des souches ACMV et EACMV dans la province. Du point de vue de la diversité il convient de signaler que les souches EACMV présentent une forte homologie à la souche dite ougandaise et présentent deux principales mutation au début et à la fin de la protéine AC4. Quant au gène AC2, une délétion de 36 acides aminés en début de la protéine est fort caractéristique des souches du Kivu. <br />Pour les souches ACMV, on note systématiquement une délétion de 43 acides aminés en début de la protéine alors qu’en fin de protéine une mutation caractéristique C-A crée un codon stop et réduit de ce fait de 4 acides aminés encore la structure de la protéine. Ces particularités sur les gènes AC2 et AC4 serait une des causes mais non encore avérée de la diversité des symptômes observés en champs paysans. <br />Mots clés: mosaïque africaine du manioc, African cassava mosaic (ACMV), East African cassava mosaic virus (EACMV), Sud-Kivu.<br />Etat de la culture et de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Nord-Kivu<br />GACURU S. & MUKESHAMBALA F.<br />Université de Goma<br /><br />La Province du Nord-Kivu comprend 3 villes (Goma, Butembo et Beni) et 6 territoires (Nyiragongo, Rutshuru, Lubero, Beni, Masisi et Walikale). Son climat va des types tempéré au chaud et humide et son sol est aussi varié (du sol volcanique au sol ferralitique).<br />Les territoires les plus producteurs sont en ordre décroissant: Beni, Lubero et Rutshuru.<br /><br />Les contraintes liées à la production sont surtout les suivantes: déplacement des populations suite à l'insécurité, ravageurs et diverses maladies dont la plus redoutable reste la mosaïque africaine qui est appelée à Beni: "Erimenya", à Lubero: "Inatomboka" ou "Sina uruma", à Rutshuru: "Ikubemba". <br />Le nom de "Kitungulu" revient aussi presque partout. Ces diverses dénominations expriment la gravité de la maladie et son incidence sur le rendement. La production de la province a connu une baisse à partir de 1987 et remonte depuis 2006 suite à l'introduction des variétés tolérantes.<br />Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrés à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo<br /><br />KALONJI, A.1, TSHILENGE, P.1, MUENGULA, M.1, FUNNY, C.1, M’LENVO, J. et MANDANGA, G.<br />1 Unité de Phytopathologie, Faculté des Sciences Agronomiques, Université de Kinshasa,<br />B.P 117 Kinshasa XI. <br /><br />Des enquêtes épidémiologiques ont été réalisées sur la culture de manioc à Kinshasa et dans le Bas-Congo, en vue de faire un état de lieu de la mosaïque africaine dans les champs paysans. A Kinshasa, 6 exploitations paysannes dont 3 âgées de 1 mois et 3 autres âgées de 6 mois ont été enquêtées au cours de la période allant de décembre 2007 à avril 2008. L’incidence de la maladie variait de 42.5 à 84.6% chez les plants âgés de 1 mois et de 35.4 à 100% chez ceux âgés de 6 mois. Des cotes de sévérité élevées variant entre 3 et 4 ont été enregistrées chez tous les plants de manioc quelque soit leur âge.<br />Au Bas-Congo, 26 champs ont fait l’objet de cette étude ; 9 champs étaient âgés de 6 mois, 4 âgés de 9 mois et 6 âgés de 1 mois (dans la localité Lufu-toto). Dans les localités de Boko (4 champs) et Mawunzi (3 champs), les plantations étaient âgées de 1 mois. L’incidence de la maladie variait d’une localité à une autre. Une incidence faible variant de 4 à 8% et une cote de sévérité équivalant à 2 ont été notées à Mawuzi. A Boko, l’incidence de la maladie variait de 17 à 48% avec une cote de sévérité égale à 2. C’est à Lufu-toto où des fortes incidences et sévérités ont été enregistrées quelque soit l’âge des plantations. On a respectivement noté des incidences variant de 45.5 à 100%, 70.8 à 100% et 70.9 à 100% dans les plantations âgées de 1, 6 et 9 mois. Les degrés de sévérité étaient similaires pour toutes les plantations et variaient de 3 à 4.<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />Mercredi 18 Novembre 2009<br /><br />SESSION VI: LES CONTRAINTES BIOTIQUES : les maladies émergentes et leur gestion<br /><br />Les bactérioses et maladies fongiques des parties aériennes du manioc en Afrique centrale, problèmes mineurs ou émergeants?<br /><br />Henri Maraite<br />Université catholique de Louvain, Unité de Phytopathologie, Croix du Sud 2/3, BE-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique, <br />Email : henri.maraite@uclouvain.be<br /><br /><br />Début des années 1970, une épidémie sévère de la maladie des cierges s’est développée en RD Congo, réduisant la production en feuilles et racines et causant une famine dans certaines régions du Kwilu. La punaise Pseudotheraptus devastans a d’abord été considérée comme la cause. Lors d’une mission réalisée en 1973 en RD Congo l’auteur a identifié la bactérie Xanthomonas axonopodis pv. manihotis comme agent causal et mis en évidence certains aspects de son épidémiologie. Il présente les enseignements tirés de cette mission et discute l’évolution des connaissances concernant cette bactériose ainsi que les mesures à prendre pour limiter sa réémergence : gestion de la sélection naturelle et introduction d’assortiments de clones résistants adaptés aux contraintes particulières des stations, gestion de la fertilité du sol pour augmenter la capacité de résistance, implication des femmes dans la vulgarisation des techniques de production et le choix des boutures, veille de l’état sanitaire (Cliniques des plantes). Est analysée ensuite brièvement l’importance relative d’autres affections des parties aériennes du manioc, comme la nécrose bactérienne causée par X. cassavae, l’anthracnose à Colletotrichum gloeosporiodes, les brûlures foliaires causées par Cercospora vicosae, Phyllosticta spp. et Periconia manihoticola ainsi que les cercosporises dues à C. henningsii et C. caribaea. Les programme de sélection doivent évitant de diffuser du matériel présentant une susceptibilité particulière à ces affections. L’importance chez le manioc de la relation génotype-environnement est également rappelée. <br /><br />La Pourriture du manioc en territoires d’Opala et d’Isangi : Importance, épidémiologie et stratégie de lutte<br /> M. SONGBO* et M. LOKONDA **<br /><br /> *Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 Kisangani, RDCongo <br />** FAO Kisangani, RDCongo <br /><br />Le manioc constitue un des aliments de base de la population de ces deux territoires et sa culture est pratiquée par la quasi-totalité des ménages comme culture vivrière et de rente. Il s’accommode de jachères de courte durée.<br />Depuis 2001, cette culture est la cible d’une grave pourriture au niveau des tubercules à partir de 6 mois de végétation. Les symptômes se manifestent par un jaunissement et chute généralisée des feuilles et développement des filaments mycéliens partant des tubercules et dépassant le niveau du collet. Ces filaments blanchâtres sont visibles à l’œil nu. Des cochenilles terricoles sont souvent associées au phénomène. Toutes les variétés cultivées dans la région sont sensibles. Plus de 38.764 ménages répartis dans les zones sinistrées sont affectés.<br />La seule réponse valable au problème posé par ce fléau est de développer un programme de lutte intégrée compatible avec les faibles moyens financiers des petits planteurs et non polluant.<br /> <br />Viruses infecting cassava in Africa – Symptoms, biology and control options<br /> Winter, S. & Koerbler, M. <br /> Plant Virus Department; DSMZ Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkuturen GmbH 38104 Braunschweig, Germany<br />Viruses present are major constraints to cassava production in Africa. The most severe diseases are caused by whitefly transmitted geminiviruses occurring in all regions of cassava cultivation. While high diversity in the virus genomes is evident, symptoms of the cassava mosaic disease (CMD) on foliar are quite similar and range from mild mosaic symptoms to severe malformation on leaves. Natural resistance against geminiviruses in a number of cassava genotypes is identified and several cultivars with high level of resistance against CMD, like Nansi, Mvuazi, Sawa Sawa and RAV, are now widely grown. However, with the adoption of CMD resistant varieties, a new threat to cassava cultivation has emerged. Cassava brown streak virus (CBSV) besides remarkable symptoms on leaves causes a serious decay of the roots and serious infestations, the complete loss of the harvestable crop. Cassava brown streak disease occurs in Kenia, Uganda, Tanzania, Malawi and Mozambique. While reports for CBSD in DRC are not confirmed, cassava cultivation in the country is at risk, especially where cassava cultivars (Nsansi, Mbongo) are grown that are highly susceptible to CBSD. <br />Monitoring for virus diseases, especially for CBSV, phytosanitary measures (eradication of disease plants) and strict controls of planting material originating from endemic regions is required to prevent introduction and subsequent spread of CBSV. Virus diseases of cassava in Africa with special emphasis on CBSV biology and disease control will be discussed. <br /> <br />Incidence de l’effet combiné de la cueillette des feuilles et de niveau d’infection secondaire de la mosaïque africaine du manioc sur le rendement de cultivar Mbongo à Kisangani. <br /> J. LITUCHA BM*, B. DHED’A D*, BABOY L**, F. KOMBELE B*<br /> * : Institut facultaire des sciences agronomiques, IFA/Yangambi, R.D.C.<br />** : Université libre de Bruxelles, ULB, Bruxelles, Belgique. <br />Bon nombre d’études ont mis séparément en évidence l’effet dépressif de la cueillette des feuilles et du niveau d’infection secondaire de la culture par la M.A.M sur le rendement en racines tubéreuses fraîches. La présente s’est proposé d’évaluer les variations de rendement en tubercules frais en relation avec leur effet couplé dans les conditions agro-écologiques de Kisangani (R.D. Congo). Les résultats enregistrés ont indiqué une association positive de ces deux facteurs dans la diminution de rendement en tubercules frais. Les baisses de rendement en racines tubéreuses étaient de 32,3 à 76 % pour la combinaison cueillette mensuelle des feuilles niveau (1 à 4) d’infection secondaire de la culture par la M.A.M et de 15,6 à 63,4 % pour la combinaison de la cueillette bimestrielle avec le niveau (1 – 4) initial d’infection du matériel bouturé comparativement au rendement des plantes sans symptômes observables de la virose et non soumis à la cueillette des feuilles. <br /><br />Clinique des Plantes : un outil de relance d'une agriculture durable en RDCongo<br /><br />B. DIERYCK1 et L. MUKWA2 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique <br />2 Clinique des plantes de Kinshasa<br /> <br />En RDCongo, la production agricole est affectée par maladies de plantes ainsi que par des ravageurs, qui réduisent les rendements, et par là, aggravent la sécurité alimentaire et accentuent la pauvreté en milieu paysan ; La protection de la santé des végétaux apparaît comme un des éléments clés de la relance du système agricole, en particulier dans le domaine semencier. Dans un pays où il n’existe pas à proprement parlé de formation universitaire en protection de plantes, La Clinique des Plantes de Kinshasa a pour but de développer des capacités d’analyse autonome des maladies et ravageurs sur plantes et semences, la formation d’experts en pathologie végétale tropicale et la mise en place d’un laboratoire de référence en RDCongo. Cet outil joue un rôle important dans la gestion, le diagnostic, l'analyse et la détection des pathologies de plantes en RDCongo.<br /><br /><br /><br />SESSION VII : CONTRAINTES BIOTIQUES : maladies virales, insectes ravageurs et vecteurs<br /><br /> DEWN: An SMS-based cassava disease monitoring system<br /> Ndyetabula, I.L.1, Merumba S.1, Kasele, S.2 and Legg, J.P.3<br />1Lake Zone Agricultural Research Institute, P.O. Box 127, Bukoba, Tanzania. 2Lake Zone Agricultural Research Institute, P.O. Box 1344, Mwanza, Tanzania. 3International Institute of Tropical Agriculture (IITA), P.O. Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania.<br /><br />An SMS-based surveillance system for monitoring the cassava virus diseases – cassava mosaic disease (CMD) and cassava brown streak disease (CBSD) – was established in July 2009 in the Lake and Western Zones of Tanzania. The system is called the ‘Digital Early Warning Network’ (DEWN). In this system, farmers organized into groups of 15–25 people use text messages to report the status of CMD and CBSD incidences in their fields on a monthly basis. The system was established by providing training on field symptom identification and management of the two diseases and on how to send SMS-based reports of the status of CMD and CBSD. In total, 60 farmer groups in the ten target districts (Urambo, Bukombe, Misungwi, Kwimba, Magu, Sengerema, Kobondo, Muleba, Misenyi/Bukoba and Geita) received training, were given SIM cards by ZAIN and were linked to researchers through the ZAIN network. Ten additional SIM cards were provided for extension officers working with project partners in each district. Text message reports on CMD and CBSD received by LZARDI during the first two months of operation (August and September) indicated the geographical variability of both CMD and CBSD in the target area. About 80% of all farmers reported CMD in each of the two months. For CBSD, the number of farmers reporting the presence of the disease increased from 48% in August to 59% in September. CBSD incidences were greatest in Geita and Muleba Districts, along the shores of Lake Victoria. More farmers judged the disease to be becoming increasingly severe in September than in August. Locations of all DEWN farmer groups are geo-referenced, and a dynamic GIS system is being developed to map results. These promising preliminary results suggest that farmer monitoring through SMS can provide an effective system of regular surveillance that should provide a valuable complement to the ‘traditional’ researcher-led surveys that are implemented at a maximum frequency of one per year.<br />Etude de la répartition actuelle des mouches blanches sur les plants de manioc dans les systèmes de culture à base du manioc dans le Sud Kivu <br /><br />D.BIRINDWA RUTEGA et J. WALANGULULU M.<br />Université catholique de Bukavu<br /><br /> Depuis l’apparition de l’épidémie de la mosaïque africaine du manioc, des efforts ont été entrepris par plusieurs acteurs pour trouver des solutions. La méthode choisi a été la même jusqu’à ce jour, notamment l’utilisation du matériel sain et résistant aux différentes souches virales en place et l’éducation des masses en relation avec la phytosanitation. Ainsi la question des vecteurs n’a jamais trouvé la préoccupation des acteurs. <br />Lors de ce travail, il a été question de quantifier les mouches blanches sur plantes dans différents endroits de la province en essayant de stigmatiser différentes entités écologiques, notamment selon l’altitude, l’éloignement de la forêt et les directions des vents au départ des pays voisins et selon les variétés et les systèmes de cultures en place.<br />Il est ressorti que le nombre de mouches blanches dans la Plaine est de loin très élevée par rapport à tout autre endroit comme-si l’épidémie passait en suivant la direction Nord-Sud. Par aillieurs la plupart des variétés résistantes à la mosaïque en diffusion attireraient les mouches blanches plus que les variétés locales. Le nombre de mouches blanches an altitude est non seulement faible, mais stable dans toutes les autres entités. <br />Enfin dans la plaine les mouches blanches suivent la direction des alizées et proviendraient plus du côté Burundais, soit évolueraient dans le sens Sud-Est Nord-Ouest.<br /><br />La mouche blanche : Bemisia tabaci, un handicap à l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine<br /><br />N.B. MANDAKOMBO1, I. ZINGA1, E. KOSH-KOMBA1, S. SILLA1, H. DELATTE2, J.M. LETT2<br /> <br />1. Laboratoire des Sciences Biologiques et Agronomiques pour le Développement (L.A.S.B.A.D.), Université de Bangui, République Centrafricaine<br />2. Laboratoire de Protection des Plantes 3P-CIRAD Réunion <br /><br /> En 1996, les dirigeants mondiaux se sont réunis à Rome à l’occasion du Sommet Mondial de l’Alimentation (SMA) pour examiner les moyens de vaincre le fléau de la faim. Le troisième point du plan d’action adopté à cet effet, considérant le caractère multifonctionnel de l’agriculture, préconisait une approche politique et des méthodes, participatives et durables, de développement alimentaire et agricole, afin d’assurer un approvisionnement alimentaire adéquat et fiable au niveau des ménages ; et une lutte implacable contre les ravageurs, la sécheresse et la désertification.<br />Malgré les signes positifs d’espérance, des efforts sectoriels demeurent à fournir par certains pays afin d’atteindre l’objectif commun ; certes ambitieux, mais réalisable: réduire de moitié, en 2015 au plus tard, le nombre de personnes sous-alimentées au niveau mondial. Et, la République Centrafricaine, malgré ces conditions environnementales favorables à l’agriculture, fait partie de ce lot. Dans un contexte post-conflit, elle ne dispose de ressources humaines ni de logistique adéquat pour une politique conséquente. <br />Parmi les facteurs phytosanitaires, les études en cours soulignent une recrudescence des populations de la mouche blanche : Bemisia tabaci, particulièrement dans les zones agricoles. Elle précarise non seulement la production des cultures vivrières (manioc, légumineuses, etc.) mais aussi celle des cultures de rente telles que le tabac.<br />Les biotypes ougandais Ug1 et Ug2 ont été identifiés. L’incidence des maladies virales sont en pleine croissance. Une méconnaissance des méthodes préventives de lutte par les paysans est à déplorer. Face à cela, un partenariat actif entre les décideurs politiques, les bailleurs de fonds, les chercheurs, les techniciens agricoles et les cultivateurs est de mise pour garantir l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine et dans la sous-région de l’Afrique centrale.<br /><br />Studying the Transmission of Cassava Mosaic Geminiviruses and Cassava Brown Streak Virus by Insecticide-mediated Management of the Putative Whitefly Vector<br /><br /> Jeremiah S.C. , J. P. Legg and M. N. Maruthi3<br />1 IITA Research Fellow – IITA-Tanzania, Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania<br />2International Institute of Tropical Agriculture, Box 34441, Dar es salaam, Tanzania<br />3Natural Resources Institute, University of Greenwich, Chatham Maritime, ME4 4TB, UK<br /><br />Cassava Mosaic Disease (CMD) and Cassava Brown Streak Disease are the most important constraints affecting cassava production in Africa. Recent outbreaks of CBSD in the Great Lakes have highlighted the weak current knowledge of the causal virus and its putative vector, the whitefly Bemisia tabaci. Experiments were planted on Ukerewe Island, north-western Tanzania and at Namulonge in central-southern Uganda, in order to investigate the relationship between B. tabaci abundance and CBSV transmission. Experiments were planted with an RCBD structure using cuttings obtained from CMD/CBSD-free plants of two varieties: TMS I92/0057 and Liongo Kwimba at Ukerewe and TMS I92/0057 and Njule at Namulonge. The two principal treatments were ‘whitefly infested’ and ‘whitefly treated’. In ‘whitefly treated’ plots, a combined regime of the systemic insecticide imidacloprid and the contact insecticide cypermethrin was used to control whiteflies. Whitefly control was effective, as populations in treated plots of both varieties were around 100 times less than in untreated plots. Associated with these contrasting whitefly populations, CMD incidence at nine months after planting was significantly greater in untreated than in treated plots. In Uganda, CMD incidences in untreated plots were 100% for Njule and 36% for I92/0057, whilst for treated plots they were 20% for Njule and 4% for I92/0057. By contrast, CBSD incidences at the same site were 100% in untreated plots of both varieties, but only marginally less in treated plots (77% for I92/0057 and 71% for Njule). A similar pattern of incidences was observed at the Ukerewe site. Samples collected from the Ukerewe site at six months after planting were tested at NRI-UK using a standard RT-PCR protocol for CBSV diagnosis. The proportion of infected samples, 20% for infested plots and 56% for treated plots, broadly corresponded with field incidences. These results provide strong empirical support for B. tabaci as vector of CBSV. Additionally, the lesser effectiveness of whitefly control in minimizing CBSD infection, when compared with CMD, suggests that the two viruses are transmitted with contrasting mechanisms. <br /><br /> Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector<br />Legg, J. P.1; Jeremiah, S.1; Boni, S.1; Busungu, C.1; Okao-Okuja, G.2; Obonyo, R.2; Ndyetabura, I3; Musafiri, P.4; Bakelana, T.4 & Lema, A.4<br />1 IITA-Tanzania 2 IITA-Uganda 3 Ministry of Agriculture, Tanzania 4 University of Kinshasa, DR Congo<br /><br />Bemisia tabaci (Genn.) has long been recognized as the vector of the cassava mosaic geminiviruses (CMGs) that cause cassava mosaic disease (CMD). However, it is only in recent years that super-abundant populations of B. tabaci have been shown to be a key driver of the African pandemic of severe CMD, and that B. tabaci is also the vector of Cassava brown streak virus (CBSV). Analysis of data obtained from annual cassava pest/disease surveys conducted in the Lake Zone of Tanzania, and elsewhere, have revealed a close association between patterns of change in B. tabaci abundance and the dynamics of the CMD pandemic. By contrast, the link between B. tabaci populations and changes in the incidence of CBSD is much less apparent. Field experiments carried out in both Tanzania and Uganda in 2009 appear to confirm a relationship between whitefly abundance and CBSV infection but also reveal that this relationship differs to that between B. tabaci and the CMGs. Both experimental and regional survey data suggest that B. tabaci transmits the CMGs and CBSV using different mechanisms, although further study will be required to better characterize these. The central role of B. tabaci in the dual CMD/CBSD pandemic highlights the importance of finding control measures for the insect vector. Limited research is currently being done to explore whitefly resistance and biological control as potential components of a whitefly management strategy. The most current research on whitefly natural enemies is being undertaken in eastern Democratic Republic of Congo. Much greater efforts will certainly be needed in the immediate future, however, if an effective and comprehensive strategy for CMD/CBSD pandemic management is to be developed and implemented.<br /><br />The African root and tuber scale epidemic: a menace to cassava productivity in Cameroon, Central Africa<br /> <br />NGEVE J.M.1, HANNA R.2, TENKU SN.1 AND TINDO M.2 <br />1Institut de recherche agricole pour le developpement, Nkolbisson, BP 2123 Messa, Yaounde, Cameroun<br />2Institut international d’agriculture tropicale, Nkolbisson, BP 2008 Yaounde, Cameroon<br /><br /> The African root and tuber scale (Stictococcus vayssierei), a homopteran with a wide host range, has become a threat to agricultural productivity in Cameroon and other Central African countries. Many crops (especially cassava, cocoyam, yams, cocoa, groundnuts,) and weeds are attacked by the pest during growth and harvest. A study was undertaken for seven years to study its spread, host range, phenology and the reaction of recently developed cassava varieties to the pest. The results of these studies showed that the pest was more severe during the dry season, in soils low in fertility, in mixed cropping situations and when cassava was planted on poorly prepared land on the flat than when planted on ridges. The severity of pest infestation could be reduced with good land preparation, in fertile soils and when cassava is planted in monocropping. A more permanent control of the pest would be found only in methods are developed to separate the S. vayssierei from A. tenela, a red ant that carries non-motile larvae of the scale from place to place and ensures short-distance dispersal. <br />Keywords: root mealybug, root scale, Manihot esculenta, Cameroon<br /><br />SESSION VIII : CULTURE ET UTILISATION DU MANIOC<br /><br />Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani<br /> <br />3 INGBABONA W., DHED’A D. & NYONGOMBE U.<br /> Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi<br /><br />Une étude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta) a été menée à Kisangani. Trois cultivars (Mbongo, Bandoinde et Pano) ont été retenus pour cette étude.<br />Les résultats obtenus révèlent que tous les cultivars choisis sont aptes au greffage à l’anglaise simple bien qu’ils n’aient pas les mêmes pourcentages de réussite et de reprise. Les cultivars utilisés ont donné des rendements en tubercules plus élevés quand ils sont greffés avec le manioc à caoutchouc (Manihot glaziovii). Ces rendements ont été de 27,3t/ha pour Mbongo greffé contre 13t/ha pour Mbongo non greffé ; 29t/ha pour Bandoinde greffé contre 22t/ha pour Bandoinde non greffé et 28t/ha pour Pano greffé contre 12t/ha sans greffage. Le manioc greffé est attaqué par les mêmes maladies qui ravagent le manioc mais avec une évolution relativement lente. L’ensemble de résultats de cette étude montre que la technique de greffage du manioc peut être utilement utilisée pour améliorer la productivité du manioc dans les conditions de Kisangani.<br /><br />Essai d’enrichissement du Manioc en protéine et en vitamine A par fermentation sèche <br /> <br />YANDJU M.Claire1, KABENA O.2 & MASIKA Y.3 <br />1Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition /Faculté des sciences/ Université de Kinshasa<br />2 Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition /Faculté des sciences/ Université de Kinshasa<br />3 Institut Supérieur Pédagogique de la GOMBE,République Démocratique du Congo<br /><br /> En traditionnelle, la fermentation est la principale technique de transformation du manioc capable de contribuer avec efficience dans la réduction de la toxicité du manioc et de prolonger la durée de conservation de ses produits. A l’Est de la RDC notamment, au Nord et au Sud KIVU ainsi qu’à l’ITURI, cette fermentation se fait habituellement à l’air libre de manière spontanée grace à la poussée d’un mycélium fongique mixte caractéristique qui s’accompagne d’une bioconversion des glucides du manioc et des sels azotés en protéines. La teneur en protéine dans le manioc fermenté traditionnellement peut passer 1,5 à 5% dans les conditions de fermentation non dirigée.<br />Le dosage des protéines dans le manioc fermenté par différente souches de moisissures performantes sélectionnées en présence des concentrations différentes d’infusion des feuilles de Moringa oleifera et d’une mixture minérale des sels azotés ont permis d’obtenir une augmentation de la teneur en protéine du manioc respectivement de 4,09% avec Mucor mucedo, 5,5% et 13% avec Rhizopus oryzae, 9% avec Saccharomyces sp et 22% avec Goetricum candidum.<br />Le dosage de la vitamine A a révélé une augmentation sensible allant du simple au double dans les variétés de manioc à pulpe Jaune contenant la Bêta carotène.<br />Ces résultats ainsi obtenus constituent une voie intéressante pour l’enrichissement de la farine de manioc en fermentation sèche dans les conditions contrôlées.<br />Le « fufu » étant un aliment mi-cuit, sa préparation n'affecte ni sa teneur en vitamine A ni la qualité du produit obtenu après la fermentation. <br />A notre avis, l’utilisation d’un starter des micro ferments capables de ramollir le manioc dans les conditions contrôlées avec l’élimination des cyanures et le développement des propriétés organoleptiques, caractéristiques de « fufu » traditionnel contribuera dans l’enrichissement du manioc en protéine et en vitamine A et permettrait par conséquent de contribuer dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité nutritionnelle à moindre coût en RDC. <br /><br />Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilité de panification de manioc séché au soleil <br /><br />Bamenga B. Louis Pasteur<br />Département de Chimie et industries agricoles, Faculté des sciences agronomiques, Université de Goma, RDC<br /><br />En dépit de la composition chimique de certains aliments, leur qualité est tributaire de la transformation en vue de la consommation. C’est le cas de manioc, aliment énergétique par excellence ; mais il contient aussi une substance toxique dont l’ingestion est préjudiciable à la santé humaine.L’élimination de cette substance associée au glucose de l’amidon (hétéroside) appelée glucoside cyanogénétique (Manihotoxine) par le procédé de séchage au soleil en vue de l’obtention d’une farine exempt au manihotoxine pouvant faire l’usage culinaire et panaire était l’objet assigné pour l’élaboration de ce travail.<br /> Il ressort de cette étude que :<br />- la détoxication est plus rapide pour les variétés douces que dans les variétés amères ;<br />- la méthode de séchage à l’air libre convient tant pour la variété amère que pour la variété douce ; <br />- la durée d’exposition au soleil est d’au moins 36heures en raison de 8heures par jour.<br /><br />Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/ Nord-kivu)<br /><br />YAMONEKA Wasso Juste<br />Université de Goma<br /><br />Le manioc constitue une culture vivrière importante en Afrique centrale et plus particulièrement en RDC. Le problème majeur lié à la racine de manioc réside dans sa conservation et sa forte teneur en glucosides cyanogénètiques. Afin de résoudre ce problème, ses racines doivent être traitées les plus rapidement possible.<br />Ces différents traitements altèrent plus ou moins la qualité nutritionnelle de ses dérivés (farine). L’évaluation de la teneur en amidon au cours de différents traitements du manioc en farine a fait l’objet de cette étude.<br />Dans les sites alimentant la ville de Goma en farine de manioc, trois procédés de transformations y sont utilisés à savoir :<br /> La fermentation du manioc épluchée et séchée légèrement à la température ambiante (traitement 1),<br /> Le rouissage de la racine épluchée et lavée (traitement 2),<br /> La fermentation par un agent biologique de la racine épluchée et lavée (traitement 3).<br />Notre travail s’est fondé sur la problématique de savoir lequel des ces trois traitement du manioc permet une bonne conservation de l’amidon, offrant beaucoup plus d’intérêt énergétique.<br />A l’issue de nos recherche et expérimentations, nous avons observé que :<br />o La farine issue de la fermentation par un agent biologique parait la plus dépouillée en amidon suivi de celle issue d’une fermentation naturelle.<br />o Seule la farine blanche issue du rouissage conserve une proportion considérable en amidon. <br /> Il ressort donc que parmi les trois technologies, la meilleure à vulgariser ; car permettant une bonne conservation de l’amidon (donc une farine beaucoup plus énergétique) est celle du rouissage.<br /><br />Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani<br /><br />Paluku Nziabaki et Kahindo JP.<br /> Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, B-1232 Kisangani, RDCongo <br /><br />Les boutures des sommités vertes reprennent (±86%) et donnent des tubercules (7-21t/ha). Comparativement aux boutures des tiges aoûtées, le rendement est un peu faible (-12%) pour ces types de boutures.<br />Il est possible de récupérer ces types de boutures comme matériels de multiplication en plus des autres régulièrement utilisés pour une disponibilité permanente des boutures nécessaires à de nouvelles plantations. Lorsqu’on récolte les feuilles, la production en racines tubéreuses diminue.<br /><br /><br /><br /><br /><br />AUTRES COMMUNICATIONS NON PRESENTEES<br />Micropropagation and in Vitro radio sensitivity Test in Congolese Cassava (Manihot esculenta Crantz) accession.<br />Diamuini N*, Luyindula N.*, Kembola K.*, Bulubulu O.*, Kikakedimau N.*, Chikelu M.**, J. Jankowicz.**<br />* Commissariat General à l’ Energie Atomique. CGEA/CREN-K BP. 868 Kin XI Kinshasa/ Republique Democratique du Congo<br />** Plant Breeding Unit, FAO/IAEA, Biotechnology and Agricultural Laboratory. Austria/Vienna. BP. 24440 <br /> Email: aimediamuini@yahoo.fr<br />Cassava, is the main source of dietary starch and household income for over 70 percent of the population in DRC. Considering the limitations for the use of conventional methods in the improvement of this important crop, induced mutation offer unique opportunities to enhance genetic variability exploitable for the improvement of some agronomic traits.<br />In Vitro culture of Cassava(Manihot esculenta )var.Boma genotypes obtained by meristems culture were exposed to Co-60 gamma irradiation to determine the optimal doses for eventual use as orientation for selection of effective mutagenic treatments that can induce useful genetic changes. <br />Nodal segments were irradiated with different doses(5,10,15,20,25 and 30 Gy) while a control batch was not irradiated, the dose leading to an average 50 percentage damage was determined as the optimal dose. The optimal dose was calculated more precisely using the linear regression equation.<br />Key words: Cassava, gamma irradiation, In vitro culture, radio sensitivity<br /><br />Breeding for CMD resistance and prospective food uses of cassava roots<br /><br /> 1*T. A. SHITTU, 2A.G. O. DIXON, 1L. O. SANNI & 2B. MAZIYA-DIXON<br /><br />1. Department of Food Science and Technology, University of Agriculture, Abeokuta, Nigeria<br />2. International Institute of Tropical Agriculture, Ibadan, Nigeria <br />The emergence of CMD resistant cassava varieties and their adoption into farming systems in endemic countries needs to be followed up with studies on their prospective food and industrial applications. This paper summarizes some of our findings from certain studies on the potential food uses of the newly developed CMD resistant cassava clones from the International Institute of Tropical Agriculture (IITA), Ibadan, Nigeria. Some selected cassava clones were studied for making high quality cassava flour (HQCF) while their potential for composite bread making was also examined. The experimental data showed that HQCF from the CMD resistant cassava roots are not significantly different from their progenies in terms of protein content. However, some genotypes had an unusually higher starch and amylose content. There was also a significant difference in terms of the flour’s functional properties, which invariably affected their bread making potential. Our study also indicated that some cautions need to be taken by farmers and processors with regards to selection of cassava genotype and possible effect of fertilizer application on flour properties as well as the composite bread made from them. <br /><br />Le séchage : Facteur essentiel pour le développement de la culture et de l’utilisation du manioc en Afrique.<br /> <br /> DJILEMO LOUIS <br />Ingénieur agronome, spécialiste en technologie post récolte. MINADER/GIC CAIC, DOUALA CAMEROUN<br /> <br />Cet article à pour objectif de contribuer aux travaux de recherches effectués sur le manioc, en apportant certains éléments d’analyse.<br /> Le manioc constitue prés de 50% l’alimentation essentielle des populations des zones de forêt sous des diverses formes (feuilles, tubercules, gari, foufou, farine de manioc non fermenté, et amidon). Avec sa forte teneur en eau lors de la récolte, le manioc est un produit fortement périssable et il n’existe pas de moyen de le conserver à l’état frais Il est donc nécessaire de le transformer en produit dérivé dont les caractéristiques sont adaptées à une longue conservation. Au cours de cette transformation, s’opère généralement une étape très importante : le séchage <br />Mais force est de constater que les gammes de séchoir adapté aux unités artisanales sont limitées et que les fournisseurs sont en fiable quantité, il nous a parut intéressant de dimensionner et de mettre sur pied un séchoir adapté au séchage à certain produits dérivés du manioc (amidon, pâte de manioc râpé) ; baptisé « Four DJILEMO ». <br />Le « Four Djilemo » est un séchoir de technologie simple et adapté en zone rurale (sans électricité) permet de produire une farine de manioc non fermenté et de l’amidon de qualité et pendant toute l’année.<br />Sa source énergie est les épluchures de manioc, le bois ;le gaz.<br />Il peut permettre de réduire les pertes après récoltes du manioc de moitie,il crée ainsi des nouveau produits (farine de manioc non fermenté un grand substitue de la farine de blé dans ces multiples utilisations et l’amidon de maniocs). La maîtrise de séchage des sous produits du manioc peut constituer un moyens de lutte interne des producteurs contre la faim , la malnutrition, et la pauvreté des pays africains en général et ceux des pays de l’ Afrique centrale en particulier.<br />Mots clés : manioc, séchage, conservation, farine de manioc non fermenté, réduire les pertes après récolte, substitut du blé.<br /><br />Stem Quality in Cassava: The High Hurdle<br /> <br />M.O. YOMENI1 and M.O. AKORODA2<br />1, 2 Department of Agronomy, University of Ibadan, Ibadan, Nigeria.<br /><br />The high cassava root and stem yields are achievable with an appropriate management of stakes. Factors that affect quality cassava stem yield and the future of mechanized quality stem production were investigated in a 4-years (May 2005-September 2008) study in Nigeria, using the 43 high yielding Cassava Mosaic Disease (CMD) tolerant clones from the International Institute of Tropical Agriculture (IITA). It was found that good quality stem will give high both root and stem yields. There were 24 points to be considered when considering quality stem yield. Quality stems appeared to be more expensive than sub-standard stems as the cost of standard stem production were high. Appropriate vehicles were needed for stem transportation to avoid nodes damage, bruises, and exposure to rain or sun which reduces the quality of the stem. It was also noted that the longer the distance along the cassava stem supply chain; the lower is the quality of cassava stems. This was due to the high stem dehydration rate. Varieties such as TMS 4(2)1424, TMS 98/0510 and TMS 98/0581 had poor sprouting rate when being planted 3 days after cutting from the field. Also varieties such as TME 419, TMS 98/0581, and TMS 99/6012 were the only varieties that could be used for mechanized stem planting. This is because they had non-branching or straight stems.<br /><br />Cassava Virus Diseases in Southern Africa: Status on the Prevalence and Strategies to Mitigate the Impact<br /><br />1*Muimba-Kankolongo, A., 2Benesi I., 3Chiona M., 4Anabela Z., 5Mutunda M. and G. Thompson6<br />1Copperbelt University, School of Natural Resources, P.O. Box 21692, Jambo Drive, Riverside, Kitwe, Zambia; 2Plant Breeding, Chitedze Research Station, P.O.Box 158, Lilongwe, Malawi; 3RTIP Mutanda Research Station, P.O.Box 110312, Solwezi, Zambia; 4INIA, Av. das FPLM s/n, CP 2100, Maputo, Mozambique; 5IIA, Avenida Deolinda Rodrigues Km 5, Luanda, Angola; 6Agricultural Research Council, Institute for Industrial Crops, ARC-Iic, P/Bag X 82075, Rustenburg 0300, South Africa. <br />*(Correspondence author email: kankolongo@cbu.ac.zm)<br /> <br />Cassava virus diseases caused by African Cassava Mosaic Virus (ACMV), East African CMV (EACMV) and the recombinant Uganda Variant (UgV) of the Family Geminiviridae, Genus Begomovirus and Cassava Brown Streak Disease (CBSD) induced by a virus of the Family Potyviridae, Genus Ipomovirus, constitute the major constraints to cassava production in Southern Africa. Geminivirus diseases reduce tuber yield up to 90% depending on location, variety grown and infection time. A significant but negative correlation has been obtained between ACMV disease severity and yield (r = -0.66, p<0.01) in Zambia where vector, Bemisia tabaci, population was also very high (average 495 whiteflies/leaf) in some fields. Vector transmission of ACMV has been found to cause greater disease incidence in several fields in Angola, Malawi, Mozambique and Zambia especially when infected cuttings are used as seeds. Reactivity to monoclonal and polyclonal antibodies, and PCR analysis revealed that EACMV, previously confined to East Africa, now occurs in the region whereas UgV has not been detected. A distinct geminivirus with higher similarity to a monopartite tomato yellow leaf curl virus was for the first time recorded in South Africa and named South Africa Cassava Mosaic Disease (SACMV). CBSD, known to be limited to East Africa only in the past, has now been recorded in Southern Africa with recent occurrence in Angola. Through extensive necrotic areas in the tubers, CBSD causes severe damage to cassava because of poor root quality that is valueless and unsuitable for human and livestock consumption. Efforts to manage virus diseases by integrating improved cultivation practices into a comprehensive regional plant pest management strategy are discussed.<br />Les procédés artisanaux et les perspectives de développement de l'industrie de transformation des racines tubéreuses du manioc<br />Paul Malumba<br />Unité de Technologie des Industries agroalimentaires de Gembloux, Belgique<br /> Le manioc est l’aliment hydrocarboné de base de la plupart de peuplades de la République Démocratique du Congo (RDC). Parmi ses dérivés, les produits obtenus après rouissage (fermentation des cossettes en milieu humide) trouvent de plus en plus de débouchés à l’exportation (Foufou, Chikwangue, etc.). Les technologies de transformation de ces produits relèvent cependant encore de l’artisanat et sont très diversifiées en fonction du terroir d’où elles sont appliquées. Des enquêtes réalisées au près des producteurs et des consommateurs des produits dérivés du manioc au Congo ont révélés que les produits issus des procédés intégrant au moins une phase de fermentation dans leurs élaborations présentent des propriétés sensorielles caractéristiques des terroirs d’où ils ont été préparés. Ceci laisse présager l’existence des cultures technologiques différentes et probablement des dynamiques spécifiques des microflores associées aux procédés appliqués dans chaque terroir. La présente étude établie une synthèse des travaux de recherche sur les technologies autochtones de transformation des racines tubéreuses de manioc et inventorie les procédés les plus couramment rencontrés en R.D.Congo. Elle analyse, les points critiques de fabrication et propose des actions pouvant améliorer la fonction physique de commercialisation des produits dérivés de la transformation du manioc par voie humide.<br /><br /><br />In vitro tissue culture of cassava for rapid micropropagation and disease clean up. <br /><br />I. Ingelbrecht and S.Winter<br />DSMZ Plant Virus Collection c/o Biologische Bundesanstalt fur Land-und Forswirtschaft Messeweg 11/12 38104 Braunschweigh GERMANY<br /><br />Cassava is a root crop and one of the most important staples in Sub Saharan Africa. About 250 million people in West and Central Africa use either processed or fresh cassava in their everyday menu. As a vegetatively propagated crop, cassava multiplication is generally slow. Lack of adequate, high quality planting materials of improved and local varieties are bottlenecks to the expansion of cassava in tropics. In vitro plant tissue culture techniques have been employed to produce disease-free planting materials and for rapid multiplication. In cassava, meristem culture combined with thermotherapy treatment has been used to generate disease-free planting materials. An overview will be presented of the various in vitro tissue culture techniques available for cassava meristem culture, disease clean up and micropropagation as well as hardening off in vitro plantlets for field establishment. <br />Recherche d’une technique culturale à faible effet dépressif de la cueillette des feuilles sur le rendement en tubercules de manioc <br />BOLONGE E**, J. LITUCHA BM*, YEFOLA B*, BAMONANGELA M*, LIKOKO A*, SINDANI K*, <br />* Institut Facultaire des Sciences Agronomiques, IFA Yangambi, R.D.C.<br />** Programme Intégré de Développement Rural, PIDR, 13ème CBFC, R.D.C.<br /> La présente étude avait pour objet de rechercher et de mettre au point une technique culturale qui puisse minimiser l’effet dépressif de la pratique de la cueillette mensuelle des feuilles sur le rendement en racines tubéreuses de manioc. <br />Les résultats enregistrés au cours de trois essais ont indiqué que pratiquée de façon alternative sur les deux tiges issues d’une même bouture et maintenues par emplacement, la cueillette mensuelle des feuilles baisse moins le rendement en tubercules frais (26,4 à 30,6%) que lorsqu’elle est effectuée sur l’une de ces deux tiges (38,0 à 40,5%) ou sur l’unique tige que comporte l’emplacement dans le cas de culture ordinaire (56 à 65,6%). <br />Rendement en feuilles en relation avec le niveau d’infection secondaire de la culture par mosaïque africaine du manioc <br />J. LITUCHA BM*, B. DHED’A D*, F. KOMBELE B*, BABOY L.*<br /> * : Institut facultaire des sciences agronomiques, IFA/Yangambi, R.D.C.<br />** : Université libre de Bruxelles, ULB, Bruxelles, Belgique. <br />La M.A.M non seulement baisse le rendement en racines tubéreuses mais également déprime celui en feuilles consommables par les déformations des feuilles et la réduction de surface foliaire des limbes. L’actuelle étude a évalué l’effet dépressif de l’infection secondaire de la culture par la M.A.M sur le rendement en feuilles. <br />Les résultats enregistrés ont indiqué qu’en fonction de niveau d’infection de la culture par la M.A.M allant de l’absence apparente des symptômes à la mosaïque grave, le rendement en feuilles de cultivar local mbongo a baissé de 21 à 52,4 % en récoltant mensuellement les feuilles et de 19,3 à 47,3 % dans le cas de la cueillette bimestrielle. <br /><br />Perception des acquis scientifiques et technologiques de la production et de la transformation du manioc chez les productrices d’attiéké en Cote d’Ivoire<br /><br />AMALAMAN DJEDOU Martin <br />Doctorant en Sociologie à l’Université d’Abidjan Cocody.<br /><br />Les recherches scientifiques et technologiques dans la production et la transformation du manioc en Côte d'Ivoire ne cessent de s'accroître. Mais qu'en pensent les utilisateurs de ses trouvailles scientifiques et technologiques sur le terrain? Quelles difficultés rencontrent-t-ils au quotidien et quels sont leurs souhaits et suggestions? Notre article se propose de répondre à ces questions à partir des localités de Bonoua et de Dabou, deux zones influentes de production et de transformation du manioc en Côte d'Ivoire.<br /><br />Promotion de la production du manioc par la diversification de ses formes d’utilisation<br /><br />Afo Bignito TOUKO1, Chantal Ekpetsi GOTO1, Kossi SEDZRO1. <br />ITRA Institut Togolais de Recherche Agronomique BP 1163 Lomé Togo<br />Le manioc, Manihot esculenta CRANTZ, est une dicotylédone pérenne de la famille des euphorbiacées, l’une des cultures vivrières les plus pratiquées en Afrique. La conservation des racines fraîches de manioc est très difficiles, mais les produits transformés sont aisément stockables que le manioc brut, nécessitent moins d’espace et peuvent être conservés plus longtemps : le gari, le tapioca, les cossettes. La faible diversification de l’utilisation du manioc, denrée dont l’Afrique détient plus de 50% de la production mondiale, constitue un handicap pour l’accroissement de sa production dans les zones de culture. Pour relever ce défi les essais de transformation de manioc en farine panifiable ont été réalisés avec les groupements de transformation locaux. Cette farine a été incorporée à la farine de blé à des proportions allant de 10% à 30% dans les boulangeries modernes et artisanales pour produire du pain et des produits de pâtisseries. L’acceptabilité de ces produits de pain à base de farine composée blé/manioc a été évaluée selon une échelle de un à cinq. Les résultats de cette étude montrent l’attitude favorable des utilisateurs et consommateurs ; les pains ont été acceptés à 84% (excellent et bon confondus). Devant cette ouverture de diversification de l’utilisation du manioc, il est possible que dans les années à venir, le manioc fasse son entrée dans des secteurs de l’agroalimentaire où il était absent. <br />Mots clés: Manioc, farine panifiable, pain, transformation, substitution<br />Optimisation des conditions de défibrage de manioc par fermentation bacterienne pour la production du fufu et de la chikwangue en RDC <br /><br />YANDJU Marie Claire1 & KALONJI Adrien 2 <br /><br />1 Faculté des Sciences ; Laboratoire de Microbiologie Appliquée et Nutrition, Université de Kinshasa/RDC<br />2 Faculté des sciences Agronomiques, Département de Phytopathologie végétale/ Université de Kinshasa, RDC<br /> <br />Les technologies de transformation du manioc sont encore rudimentaires et artisanales. Bien que dirigées par les microorganismes du milieu elles ne sont pas hygiéniques et ne garantissent pas la sécurité nutritionnelle des ménages. En effet, en plus des glucosides cyanogénétiques, le manioc fermenté dans ces conditions, peut renfermer des aflatoxines produites par les moisissures toxinogènes lors de la fermentation pendant le rouissage ou l’exposition à l’air. <br />14 souches de Lactobacillus plantarum ont été sélectionnées et soumises aux différentes conditions de fermentation dirigée afin d’optimaliser les conditions de fermentation du manioc et d’améliorer sa qualité. <br />Quatre souches ont permis la réduction de la durée du rouissage de 3 à 5 jours à 36 heures. Un défibrage de la pâte amylotique prête à être utilisé pour la fabrication de la CHIKWANGUE. est obtenu à des températures comprises entre 28-30° C. Les dosages des cyanures dans la pâte de manioc fermenté indiquent une élimination de près de 95% au cours de la fermentation. Les souches de Lactobacillus plantarum isolées permettent d’envisager une fermentation industrielle des produits de manioc de qualité sanitaire fiable et réduisent le travail manuel des paysannes.<br /><br /><br />POSTERS<br />Comportement des 154 écotypes du manioc mis en expérimentation dans la zone de savane (DAMARA) et la zone de forêt (PISSA)<br />ZINGA Innocent*, SEMBALLA Silla *, KOSH KOMBA Ephrem*, LAKOUETENE Didier*, NDEMAPOU Anatole**, MBOUKOULIDA Joseph**<br />*Faculté des sciences, Université de Bangui, République Centrafricaine<br />** Institut Supérieur de Développement Rural de Mbaiki, République Centrafricaine <br /><br />L’incidence de la maladie en 3 mois est de 51,66% et 62,13% respectivement à Damara (zone de savane) et à Pissa (zone de forêt). Dans les deux zones l’incidence augmente progressivement et atteint en 9 mois 89,09% à Damara et 85,81% à Pissa. <br />L’IGS (Indice de Gravité des Symptômes) est de 1,30 à Damara et de 1,70 à Pissa en 3 mois. On note une évolution progressive de l’IGS qui atteint 2,8 à Damara et 2,21 à Pissa en 9 mois. <br />Le Nombre de Mouche Blanche par plant (NMB/P) est de 2 à Damara et de 1,87 à Pissa en 3 mois d’expérimentation. Ce nombre augmente très rapidement à Damara et passe de 2 à 128 en 3 mois mais chute à 66 en 6 mois et à 13 en 9 mois. Alors que à Pissa il est passé de 1,87 à 2,48 en 3 mois et atteint 10,91 en 6 mois et 10,38 en 9 mois. La sensibilité à la mosaïque dans la zone de la savane (Damara) augmente en fonction du temps. Elle est passée de 73% en un mois pour atteindre 89% en 9 mois. Par contre dans la zone de forêt (Pissa) la sensibilité baisse en fonction du temps, elle passe de 81% en un mois à 73% en 9 mois d’expérimentation. Il est préciser que 11/147 à Damara et 36/128 à Pissa n’ont présenté des symptômes de la maladie en 9 mois d’expérimentation. <br />On note l’apparition des acariens verts en 6 mois qui persistent jusqu’à 9 mois d’expérimentation sur les deux parcelles de Damara et de Pissa. La cochenille farineuse apparaît en 6 mois sur la parcelle de Damara et en 9 mois sur celle de Pissa. L’anthracnose fait son apparition sur la parcelle de Pissa en 3 mois avec une très faible incidence. Alors qu’elle est totalement absente durant les 9 mois d’expérimentation à Damara. La maladie de la bactériose due aux xanthomonaces n’est pas observée dans la parcelle de Damara durant les 9 mois. Par contre, elle a été observée sur la parcelle de Pissa avec une incidence de 30% à en 6 mois et 40,1% en 9 mois. <br />Le rendement en douze mois est de 15,90 Kg/ha à Pissa (zone de forêt) alors quelle est de 9,90 Kg/ha à Damara (zone de savane). <br /><br />La caractérisation moléculaire de Bemisia tabaci Gennadius (Homoptera : Aleyrodidae) impliqué dans la mosaïque du manioc en République Centrafricaine<br /><br />N.B. MANDAKOMBO1, I. ZINGA1, E. KOSH-KOMBA1, S. SILLA1, H. DELATTE2, J.M. LETT2<br /> 1. Laboratoire des Sciences Biologiques et Agronomiques pour le Développement , Université de Bangui<br />2. Laboratoire de Protection des Plantes 3P-CIRAD Réunion <br /> <br /> La caractérisation moléculaire de l’aleurode B. tabaci impliqué dans la mosaïque du manioc (CMD) a porté sur 125 échantillons d’individus prélevés dans 25 localités de la République Centrafricaine. Le diagnostic moléculaire par PCR avec des amorces universelles CI-J-2195 (5’-TTGATTTTTTGGTCATCCAGAAGT-3’) et L2-N-3014 (5’-TCCAATGCACTAATCTGCCATATTA-3’) a permis d’identifier deux biotypes en circulation : 91,02% Ouganda 1 (Ug1) et 8,98% Ouganda 2 (Ug2) avec un degré de similarité compris entre 99 ,956% et 100% d’une part et de 99,961% et 99,962% d’autre part. <br />L’analyse de la distribution géographique de ces biotypes a mis en relief que Ug1 est présent dans toutes les zones de production de manioc tandis que Ug2 n’est présent qu’à Bouar, Boali, Bria et Bangassou. L’indice moyen de la sévérité de la CMD (IGS) de 3.25 en 2008 et la comparaison avec les IGS moyens observés en RCA en 2006 confirment une aggravation de la maladie. La présence de Ug2 dans les localités périphériques (Bouar et Bangassou) confirmerait l’hypothèse de leur provenance du Cameroun et du Congo Démocratique frontaliers.<br /><br />Etude de la diversité du système mouches blanches Bemisia tabaci – Virus de la mosaïque africaine du manioc dans les systèmes de culture à base du manioc au Sud-Kivu<br /> BIRINDWA Rutega D.1 & BRAGARD Claude2 <br /> 1 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br />2 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique claude.bragard@uclouvain.be<br /><br />La mouche blanche (Bemisia tabaci) est le vecteur des virus responsables de la mosaïque africaine du manioc. Afin de mieux comprendre les relations entre la plante hôte, l’African Cassava Mosaic Virus et l’East African Cassava Mosaic Virus, et la mouche blanche, une étude sur la diversité des mouches blanches à partir du gène du cytochrome oxydase à été entreprise parallèlement à la caractérisation des virus associés par PCR et séquençage. Quatre-vingt mouches blanches collectées suivant les axes Nord, Sud et Sud-ouest par rapport à ville de Bukavu, au Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo ont été analysées par PCR. Les mouches blanches provenaient de différents systèmes de cultures à base de manioc et de cultures pures de haricot et de patate douce. Les résultats du diagnostic par PCR ont montré que 90 pourcent des mouches blanches étaient porteuses de l’ACMV ou de l’EACMV ou encore les deux virus. Il a été par ailleurs constaté que même les mouches blanches issues des cultures pures de haricot et de patate douce étaient aussi porteuses de ces virus. L’analyse des séquences des gènes AC4 pour l’ACMV a montré que ces souches sont similaires aux souches de l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire ou du Cameroun comme pour les plantes. L’analyse des séquences du gène EAC4 de l’EACMV a montré que presque toutes les souches virales sont similaires à celles des variantes Ougandaises, sévères ou pas. L’analyse du gène de cytochrome oxydase a révélé que toutes les mouches étaient proches sur le plan phylogénétique. Les souches des mouches blanches sont proches à diverses souches collectées sur le manioc en Ouganda.<br />MOTS- CLES.- Mouche blanche, Mosaïque africaine du manioc, Cytochrome oxydase I. <br /><br />Characterisation of resistance in cassava against cassava mosaic viruses and cassava brown streak viruses in Africa<br />Marianne Koerbler, Beate Stein, Ivan Ingelbrecht1 and Stephan Winter<br /> DSMZ Plant Virus Department, 38104 Braunschweig, Germany;<br /> 1 International Institute of Tropical Agriculture, IITA, Ibadan, Nigeria <br />Cassava mosaic virus disease (CMD) caused by a number of diverse geminiviruses and Cassava brown streak disease (CBSD) caused by two distinct cassava brown streak virus (CBSV) species, are key constraints to the cultivation of cassava in Sub-Sahara Africa. We have collected and characterised the diversity of the most prominent geminiviruses from all African cassava cultivation areas and Cassava brown streak viruses from East Africa, to use defined viruses for resistance studies in selected cassava breeding lines from the breeding program of the International Institute of Tropical Agriculture, IITA. Defined virus infections were established in cassava cultivars using biolistic inoculation of infectious cloned viruses and by grafting. Resistance was defined by scoring the severity of virus symptoms and determining presence/absence of virus in asymptomatic plant parts. Resistance against cassava mosaic geminiviruses was identified in several breeding lines e.g. TME 4, TMS 96/0529 and TMS 96/0160, as recovery and subsequent abortion of virus infections, while other genotypes, e.g. TMS 96/70304 responded with symptom recovery but maintaining the infection status. When CBSV resistance was analysed in those cassava clones, it became evident, that geminivirus resistance was strongly correlated with susceptibility against CBSV. Geminivirus resistant cassava responded with severe CBSV infections upon virus inoculation and with only one cassava genotype, TMS 1089A, showing immunity against geminivirus and CBSV infections. The results of the virus resistance study, in light of the geminivirus resistant cassava varieties now widely grown in East Africa, will be presented. <br /><br />Rapid single-step multiplex reverse transcription-PCR for the simultaneous detection of Cassava brown streak virus, African cassava mosaic virus and East African cassava mosaic virus in cassava<br /><br />P. Lava Kumar1*, O. J. Alabi1,2, S. A. Akinbade1, M.N. Maruthi3, R. A. Naidu 2 and J. P. Legg4<br /><br />1International Institute of Tropical Agriculture (IITA), Oyo Road, PMB 5320, Ibadan, Nigeria; 2Department of Plant Pathology, Washington State University, Irrigated Agriculture Research and Extension Center, 24106 N. Bunn Road., Prosser, WA 99350, USA; 3Natural Resources Institute, Chatham Maritime, ME4 4TB, United Kingdom; 4IITA, PO Box 34441, Dar es Salaam, Tanzania. *Correspondence: l.kumar@cgiar.org<br /><br />Cassava mosaic disease (CMD) caused by the whitefly-transmitted African cassava mosaic virus (ACMV) and the East African cassava mosaic virus (EACMV) complex (genus, Begomovirus; family, Geminiviridae) is endemic in sub-Saharan Africa. Over the last decade cassava brown streak disease (CBSD) caused by Cassava brown streak virus (CBSV; Genus, Ipomovirus; family, Potyviridae) has emerged as a major concern to cassava production in Eastern and Southern Africa. Mixed infections of these two diseases are common. Symptom-based diagnosis of CBSD is difficult, particularly where it co-occurs with CMD, as the chlorosis and leaf distortion caused by CMD can mask CBSD symptoms. Separate polymerase chain reaction (PCR) and reverse transcription (RT)-PCR based assays are currently being used for the detection of viruses in CMD and CBSD-affected plants, respectively, which is cumbersome and expensive. To simplify the diagnosis of cassava mosaic geminiviruses (CMGs) and CBSV we developed an inexpensive single tube assay that combines RT-PCR for the detection of CBSV and PCR for the detection of CMGs. New oligonucelotide primer pairs were designed for the conserved region of the CBSV coat protein gene and they were used in combination with previously designed primers specific to ACMV and the EACMV complex. Total nucleic acid extracts (RNeasy and conventional methods) prepared from leaf tissue or leaf sap from CBSV and/or CMD infected plants were evaluated and a reliable combined one-step RT/PCR protocol for CBSV, ACMV and the EACMV complex was developed. One to three fragments of unique size specific to each virus was simultaneously amplified and they were identified based on their specific molecular sizes in agarose gel electrophoresis (~230 bp for CBSV; ~328 bp for ACMV and ~640 bp for EACMV-like viruses). The detection limits of this assay were 10-3 to 10-6 in leaf sap extract dilutions. This method proved to be a reliable and high throughput technique for detecting viruses associated with the two most economically important cassava diseases in Eastern and Southern Africa.<br /><br />Dual infection of cassava begomoviruses in two species of leguminous in Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo<br /><br /> MONDE, G.1,3, WALANGULULU, J .2& BRAGARD, C .1 <br />1 Université catholique de Louvain, Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, place Croix du sud 2bte3 B-1348 Louvain-la-Neuve, Belgique Email :claude.bragard@uclouvain.be<br /> 2 Faculté des sciences agronomiques ; Université catholique de Bukavu B- 285 Bukavu, RDCongo <br /> 3 Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, Unité de production et défense des végétaux, <br /> B-1232 Kisangani, RDCongo <br />The investigation for presence of begomoviruses implied in cassava mosaic disease (CMD) in some plants alternate of viruses was conducted around Yangambi station, Northeastern DRC. The leaves of plants weeds (100) were sampled in cassava cultivation fields and diagnosed by PCR and thereafter sequenced. The results obtained showed that viruses are present in dual infection (ACMV+EACMV) in two leguminous Fabaceae (Centrosema pubescens and Pueraria javanica) respectively at 70 and 80% of samples. The presence of viruses in Fabaceae plants indicate that CMD is spread easily in the pathosystem components making difficult the control. The diagnostic has permitted to identify 7 isolates of ACMV and 4 isolates of EACMV in leguminous plants in Yangambi. The major ACMV strains in Yangambi are close to ACMV-NGogo, ACMV-IC and ACMV-UGMld, in contrast the strains of EACMV are restricted to Uganda variant, which is the most prevalent virus causing severe disease in cassava. To consider the high frequency of mixte infecting plants, the presence of UgV in the region, the sensitive genotypes of cassava cultivation and the emergence of whiteflies, Yangambi area may be considered as a potential zone of CMD epidemic. <br />Key words: Cassava mosaic begomoviruses, dual infection, leguminous.La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-49011189187316226192009-12-07T04:43:00.000-08:002009-12-07T05:00:57.292-08:00REPORT (draft)<br /><br /><br /><br /><br /><br /> <br /><br /><br /><br />Le Comité scientifique<br />Prof. B. Dudu ; IFA Yangambi, RDCongo<br />Dr. S. Winter; DSMZ Braunschweig, Germany <br />Prof. C.Bragard ; Université catholique de Louvain, Belgique <br />Prof. B.Dhed’a ; Université de Kisangani, RDC <br />Prof. J.Walangululu ; Université catholique de Bukavu <br />Prof. H.Maraite ;Université catholique de Louvain Belgique<br />Prof. A. Kalonji ; Université de Kinshasa, RDCongo <br />Prof. A. Nizigiyimana, Université du Burundi<br />Dr. P. Ntawuruhunga ; SARRNET- IITA, Malawi <br />Dr. V. Manyong, IITA Dar Es Salaam, Tanzanie<br />Dr. S.Kaboneka, FAO Bujumbura, Burundi<br />Dr. J. Legg ; IITA Dar es Salaam, Tanzanie<br />Prof. J. Ngeve, IRAD Yaoundé, Cameroun<br />Prof. T. Shittu, Agriculture university of Abeokuta, Nigeria<br /><br />COMITE D’ORGANISATION<br />Monde Godefroid, Président<br />John Lihamba, Vice-Président <br />Stephan Winter, logistique<br />Pierre Bolonge, logistique<br />Célestin Boombe, Trésorier<br />Judith Enene, protocole<br />Adrien Ndonda, logistique<br />Michel Lokonda, logistique<br />Nono Babulaka, membre<br />Claude Bragard, membre<br />Nellas Bauma, protocole<br /><br /><br />SECRETARIAT DE LA CONFERENCE<br /><br />Le secrétariat de la conférence a été assuré par :<br /><br />Monde Godefroid<br />Helena Ndinga<br />John Lihamba<br />Benjamin Bieryck<br />Nono Babulaka<br /><br /><br />La conférence a été financée par :<br /><br />EED Allemagne<br />Université catholique de Louvain, Unité de Phytopathologie<br />DSMZ Braunschweig<br /><br />Remerciements au REFIACO, à la Représentation estudiantine de l’IFA<br /> <br /><br /><br />PROGRAMME - PROGRAM<br /><br /> Dimanche 15 Nov. 2009<br /> ARRIVEE DES PARTICIPANTS A KISANGANI ET INSTALLATION<br /> DEBUT DE LA CONFERENCE<br />Lundi le 16 Novembre 2009<br />8h00<br />8h15’<br />8h30’ <br />Mise en place terminée<br />Arrivée des invités et participants<br />Arrivée des officiels <br /> OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE <br /> Modérateur: Ir. MONDE Godefroid<br />9 : 00<br />9 :10<br />9 :20<br />9 :30<br />9 :45 Accueil et présentation des participants par le comité d’organisation <br />Mot du Recteur de l’IFA Yangambi <br />Mot du Coordonnateur de PIDR<br />Le contexte de la conférence par C. BRAGARD (UCL, Belgique)<br />Ouverture officielle de la conférence par Mr. Le Gouverneur<br /><br />10:00 Cocktail et départ des officiels<br />Session 1 IMPORTANCE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br />Modérateur : Dr. S. Winter (DSMZ-Allemagne)<br />10 : 30 Mahungu N.M.1& Dixon A.G.O.2 Advances in cassava research for development in Africa <br />10 : 50 Ngoy N. J.: Marché local du manioc : Circuit, pouvoir économique des acteurs et possibilités d’insertion économique.<br />11 : 15 Lutete D.: Contribution de la FAO dans la lutte contre la mosaïque du manioc (Manihot esculenta) et l’amélioration de la capacité de transformation des racines tubéreuses en République Démocratique du Congo<br />11 : 40 Frangoie A. : Le processus du contrôle et de la certification des cultures et plants de manioc en RDC : analyse et suggestions<br />DEJEUNER<br />Session 2 ETAT DE LIEU SUR DE RECHERCHES SUR LE MANIOC <br />Modérateur : Dr. N. MAHUNGU (IITA RDC)<br />14 : 00<br /><br /><br /> Ntawuruhunga P., Dixon A.G.O., Kanju E., Legg J.P., Schofield J., Ssemakula G., Obiero H., Bigirimana S., Gashaka G., Singi L., Mkamilo G., Sino C.J., Tata Hangy W., Kimani E., Omongo C., Kiryowa M. and Otim-Okello F.: Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germplasm in the region through partnership.<br />14 : 25 Legg, J. P.1, Kumar, L.5, Ntawuruhunga, P.6, Kanju, E.1, Kim, D. J.3, Bouwmeester, H.1, Boni, S.1, Jeremiah, S.1, Busungu, C.1, Okao-Okuja, G.2, Obonyo, R.2, Otim-Okello, F.2, Bigirimana, S.7, Tata-Hangy, W.8, Obiero, H.3, Gashaka, G.9, Mkamilo, G.4, Ndyetabura, I.4 & Alacai, T 10 : Pandemics of cassava virus diseases in Africa and their management <br />14 : 50 V. Manyong: Economics of cassava transformation in the Democratic Republic of Congo: Some strategies <br />PAUSE CAFÉ & POSTER<br />Session 3 CONTRAINTES EDAPHIQUES : Gestion de l’eau et de la fertilité du sol<br />Modérateur : Prof. F. KOMBELE (IFA Yangambi)<br />16 : 00 S. Hauser, D. Bungu, T.Z.Bakelana: Peeling and cut off losses of four cassava varieties as a function of root shape and soil texture<br />16 : 25 Alongo L.& Kombele B.: Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani RDCongo<br />16 : 50’ Ngama B. et Kombele B.: Evolution de l’indice foliaire de 4 variétés de manioc (Zizila, Disanka, Nsansi et Mbongo) en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol à Kisangani<br /><br />MARDI 17 Novembre 2009<br />Session 4 LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br />Modérateur : Prof. Henri MARAITE (UCL Belgique)<br />08 :30 Stephen P. Walsh & Pemba Phezo: Quality Management Protocol, an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative.<br />09 :00 K. Tata-Hangy , J.P. Legg, K.M. Lema et N. Luyindula : L’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source de matériels de plantation et son impact sur la production<br />09 :20 Bragard, C., Niyongabo, G., Galein, Y., Sanquin, B., Bahama, J-B. : African cassava mosaic disease in Burundi : symptom severity, incidence, type of viruses & vectors<br />09 :40 Monde, G.1,4, Walangululu, J .2, Winter, S.3& Bragard, C .1: Diversity and distribution of african cassava mosaic viruses around Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo <br />10 : 00 I. Zinga, S. Sembala, K. Komba, D. Lakouetene, A. Ndemopou & J. Mboukoulida : L’évaluation de l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine <br />PAUSE CAFÉ & POSTER<br />Session 5 LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE (suite)<br />Modérateur : Prof. Hortense MANYONGA (Université de Lubumbashi)<br />10 : 50 Muengula, M.1, Tshilenge, P. 1, Kalonji, A.1 et Nkongolo, C.2 : Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle à Gandajika <br />11 : 10 Bisimwa B.E. 1,2, Walangululu M.J. 2, Birindwa R.D. 2 et Bragard C.1 : Caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo<br />11 : 30 Gacuru S. & Mukeshembala F. Etat de la culture et de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Nord-Kivu<br />11 : 50 Kalonji, A.1, Tshilenge, P.1, Muengula, M.1, Funny, C.1, M’Lenvo, J. et Mandanga, G.2: Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrés à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo<br />DEJEUNER<br />13 : 00 VISITE AU CENTRE D’ADAPTATION ET DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES <br />(PK 17 ancienne route Buta)<br />Modérateur : Ir. Pierre BOLONGE (PIDR Kisangani)<br /><br />13 :00<br />13 :30<br />14 :00<br />14 :30<br /><br /><br />16 :00<br />18 : 00 Mise en place terminée<br />Arrivée des participants<br />Mot du Coordonnateur de PIDR<br />Visite de champs : observations, commentaires et échanges pendant les visites : champs paysans et champs de multiplication des variétés améliorées de manioc.<br />Témoignages de quelques mamans sur les difficultés liées à la culture et l’utilisation du manioc.<br />Visite des stands des produits à base du manioc, démonstration de quelques aspects de transformation du manioc; dégustation de quelques mets à base du manioc<br />Rafraichissement et retour<br />MERCREDI 18 Novembre 2009<br />Session 6 CONTRAINTES BIOTIQUES : Les maladies émergeantes et leur gestion<br />Modérateur : Dr. Pheneas NTAWURUHUNGA (SARRNET Malawi)<br />09 : 00 H. Maraite : Les bactérioses et maladies fongiques des parties aériennes du manioc en Afrique centrale : problèmes mineurs ou émergents ?<br />09 : 25 M. Songbo & M. Lokonda : La Pourriture du manioc en territoires d’Opala et d’Isangi : Importance, épidémiologie et stratégie de lutte<br />09 : 50 Winter , S & Koerbler, M : Cassava brown streak disease : Symptoms, biology and epidemiological aspects of a serious virus problem in Cassava<br />10 : 15 J. Litucha, B. Dhed’a, Baboy L, F. Kombele B : Incidence de l’effet combiné de la cueillette des feuilles et de niveau d’infection secondaire de la mosaïque africaine du manioc sur le rendement de cultivar Mbongo à Kisangani.<br />10 : 40 D. Benjamin & L. Mukwa : La clinique des plantes: outil majeur de relance d’une agriculture durable en RDC<br />11 :00 Café Session Poster<br />DEJEUNER<br />Session 7 CONTRAINTES BIOTIQUES : maladies virales ; insectes ravageurs et vecteurs<br />Modérateur : Dr. Victor MANYONG (IITA Tanzanie)<br />13 : 00 Ndyetabula, I.L.1, Merumba S.1, Kasele, S.2 and Legg, J.P.3 : DEWN: An SMS-based cassava disease monitoring system<br />13 : 25 D.Birindwa & J.Walangululu : Etude de la répartition actuelle des mouches blanches sur les plants de manioc dans les systèmes de culture à base du manioc dans le Sud Kivu <br />13 : 50 N.B. Mandakombo1, I. Zinga1, E. Kosh-Komba1, S. Silla1, H. Delatte2 & J.M. Lett2 : La mouche blanche : Bemisia tabaci, un handicap pour l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine<br />14 : 15 Jeremiah S.C. , J. P. Legg and M. N. Maruthi3 : Studying the Transmission of Cassava Mosaic Geminiviruses and Cassava Brown Streak Virus by Insecticide-mediated Management of the Putative Whitefly Vector<br />14 : 40 Legg, J. P.1; Jeremiah, S.1; Boni, S.1; Busungu, C.1; Okao-Okuja, G.2; Obonyo, R.2; Ndyetabura, I3; Musafiri, P.4; Bakelana, T.4 &Lema, A.4 : Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector<br />PAUSE CAFÉ & POSTER<br />Session 8 CONTRAINTES A LA CULTURE ET A L’UTILISATION DU MANIOC<br />Modérateur : Prof. DHED’A Benoît (Université de Kisangani)<br />15 : 15 Ingbabona, W., Dhed’A, D. & Nyongombe, U.: Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani<br />15 : 40 Yandju M. Claire1, Kabena O.2 & Masika Y.3 : Essai d’enrichissement du Manioc en protéine et en vitamine A par fermentation sèche <br />16 : 05 Bamenga B.: Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilité de panification de manioc séché au soleil <br />16 :25 Yamoneka J : Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/ Nord-kivu)<br />16 : 50 Paluku N. et Kahindo JP.: Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani<br />PAUSE<br />TABLE RONDE <br />Modérateur : Prof. Claude BRAGARD (UCL, Belgique)<br />Etat de lieux de recherche, avancées dans la recherche, mise au point et perspectives d’avenir<br />Etat de lieux, modalités de coopération et perspectives de recherche-développement <br /><br />18 : 30 CLOTURE DE LA CONFERENCE : Présence des officiels<br />• Lecture des résolutions de la conférence <br />• Mot de la Présidente de Réseau des femmes Ingénieurs Agronomes du Congo<br />• Mot du Coordonnateur de PIDR<br />• Mot du Recteur de l’IFA Yangambi<br />• Remise symbolique des brevets de participation<br />• Mot de remerciement du comité d’organisation<br />• Clôture officielle par Mme Le Ministre de l’agriculture<br />Jeudi 19 Nov 2009<br />9 : 00 <br />EXCURSION FACULTATIVE AUX CHUTES WAGENIA et Plage de la rivière Tshopo<br />Vendredi 20 Nov. 2009 DEPART DES PARTICIPANTS<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE<br /><br />Tout a commencé par l’hymne national suivi de mots de différents intervenants impliqués dans l’organisation matérielle de la conférence. <br /><br />Mot de bienvenue et présentation des participants<br /><br />Ir. Monde Godefroid<br />Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, B-1232 Kisangani, RDCongo<br /><br />Excellence Mr Le Gouverneur de la province orientale,<br />Excellence Madame et Mrs les ministres provinciaux,<br />Monsieur le Représentant des agences de Nations Unies,<br />Excellence Mr Le Recteur de l’IFA Yangambi,<br />Excellence Mr le Recteur de l’Université de Kisangani<br />Mr Le Coordonnateur du PIDR<br />Mesdames, Messieurs les professeurs, Chercheurs et Assistants<br />Distingués invités, Camarades étudiants<br /><br />C’est à la fois pour nous, un sentiment de joie et de fierté d’avoir finalement réuni à Kisangani des éminents chercheurs dans une grandiose manifestation scientifique à portée internationale sur la culture et l’utilisation du manioc en Afrique centrale.<br />Notre joie est immense de vous voir répondre massivement à notre invitation et nous vous remercions pour cette marque de considérations à notre modeste personne. Cette marque de considération mérite d’être saluée !<br />Nous remercions de tout cœur le comité d’organisation locale qui a travaillé d’arrache pied, dans la discipline et dans un esprit de sacrifice pour la tenue de cette conférence : nous pensons plus particulièrement à Mr John Lihamba, Ir Pierre Bolonge, Célestin Boombe, Ir. Adien Ndonda, Mlle Judith Enene. <br />Votre abnégation et détermination méritent d’être félicitées du haut de cette tribune.<br />Votre comité d’organisation s’est battu avec courage et contre vents et marées, sans subside conséquente pour concrétiser le rêve qui nous a animé il ya plusieurs mois.<br />Nos remerciements s’adressent à nos partenaires l’EED, la DSMZ (Dr. Winter) et l’UCL (Prof. C. Bragard) sans le soutien desquels cette manifestation n’aurait jamais eu lieu.<br />Les encouragements des uns et des autres ainsi que le soutien moral formulés localement pour la réussite de cette conférence nous sont allés droit au cœur. La conférence n’étant qu’à son début, la contribution de tout un chacun est toujours la bienvenue.<br />Permettez moi, Excellence Mr Le Gouverneur, de remercier de tout cœur nos ainés scientifiques, amis et connaissances ; qui au nom de la science et du développement de l’agriculture dans notre cher et beau pays, ont pris le courage en deux mains d’effectuer ce long voyage sur Kisangani :<br />Allemagne : Dr. S. Winter et Marianne Koerbler<br />Belgique : Prof. H. Maraite, Prof. C. Bragard et Ir. B. Dieryck<br />Burundi : Prof François Foma (DG IRAZ)<br />Centrafrique : Mr. Innocent Zinga et Mlle Noella Mandakombo <br />Kenya : Stephen Walsh <br />Malawi : Dr. Pheneas Ntawuruhunga <br />Tanzanie : Dr.V . Manyong , Dr. J. Legg, Innocent Ndyetabula, Simon Jeremiah<br />Kinshasa : Prof. A. Kalonji, Ir. Lyna Mukwa, Dr. Mahungu, Prof. Mobula, Prof. Mafuka, S. Hauser, Dr. M. <br /> Disonama, Ir. Sylvain Bidiaka, Ir. Simon Lukombo, Ir. Kendenga, Ir. Antoine Frangoie, <br />Bas Congo : Ir. Ngoma<br />Lubumbashi : Mme Prof. Hortense Manyonga<br />Goma : Yamoneka Juste , Bamenga L, Mukeshembala F., <br />Bukavu : Ir. E. Bisimwa, Ir. Tatahangy, Ir. Pemba et Mme Pemba, Kasereka, Bertin Kamondo (île Idjwi), <br />Yangambi : Ir. Bertin Kasongo (DCR INERA)<br />Nous ne saurons clore sans remercier tous ceux qui ont manifesté le souci d’être avec nous ce jour et qui ont été limités par les moyens financiers. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude, car à l’impossible nul n’est tenu. Nous remercions les étudiants de l’IFA Yangambi ainsi que le Réseau des femmes Ingénieurs agronomes du Congo « REFIACO » qui assurent le protocole pour s’être spontanément appropriés courageusement de la conférence.<br />Pour terminer, nous lançons un cri de détresse à l’endroit de l’autorité provinciale pour un soutien de quelque nature que ce soit en vue de mener à bon port cette œuvre qui vient de commencer ce jour.<br /><br />A tous nous souhaitons bienvenue et bon séjour dans la ville de la paix !<br /><br /> Ir. Monde Godefroid<br /> Président du comité d’organisation<br /><br /><br /><br />DISCOURS DU RECTEUR DE L’INSTITUT FACULTAIRE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DE YANGAMBI<br /><br />Prof. DUDU Akaibe Benjamin<br />Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, RDC<br /><br />C’est un grand honneur pour l’Institut Facultaire des sciences Agronomiques de Yangambi (IFA Yangambi) en collaboration avec le Programme Intégrée de Développement (PIDR), au début de cette conférence, d’assurer de plus vive reconnaissance à toutes les personnalités aussi bien physiques que morales qui ont été les artisans de ce forum scientifiques sur le manioc.<br />Nous leur réitérons les sentiments de très vives gratitudes quelle que soit la forme de concours qu’ils ont bien apportés à la conférence de Kisangani.<br />Nous saluons de façon particulière <br /><br />Mr délégué <br />Mr délégué <br /><br /><br />Son Excellence Mr le Gouverneur ou le Représentant de Son Excellence Monsieur le Gouverneur, nous voudrions vous dire à quel point cette conférence intéresse nos structures de recherche (IFA) et d’encadrement des paysans (PIDR) locales en particuliers et la R.D. Congo en général.<br />L’intérêt de cette rencontre tient à l’importance de la culture de manioc en R.D.C. selon le Service National de Statistiques Agricoles (SNSA). Le manioc est et demeure la culture dominante des productions végétales dans lesquelles et intervient en volume par 80%. Par ailleurs, le rapport établi par le Programme National Manioc (PRONAM) en 1985 indique que 50% des terres cultivées en R.D.Congo sont consacrées au manioc. Celui-ci dans chacune de onze provinces, occupe au moins le tiers de sol arable.<br />Le manioc couvre en moyenne 60-70% des besoins calorifiques de plus de 70% de la population congolaise. Ses feuilles consommées, représentent plus de 60% de tous les légumes consommés.<br />Malgré son intérêt au plan socio-économique, alimentaire et l’importance des superficies de terres consacrées au manioc, sa production connaît une décroissance estimée entre les années 1996-2002 à 12,24% selon le SNSA.<br />Cette situation est consécutive au faible rendement national moyen en tubercules frais enregistré en milieu paysan. Ce rendement est de l’ordre de 7T/ha contre 11-25T/ha dans les stations de recherche nationale.<br />- La qualité variable des sols à travers le pays ;<br />- Les méthodes culturales traditionnelles pratiquées différemment par les agriculteurs congolais ;<br />- Les attaques d’insectes et des maladies en sont les principales contraintes.<br />En ce qui concerne les maladies de manioc, la Mosaïque Africaine du Manioc « M.A.M » est la plus importante en R.D.Congo.<br />C’est d’elle qu’il s’agit principalement au cours de cette conférence. Cette rencontre scientifique se basera sur une cinquantaine de communications. Celles-ci concernent plusieurs aspects en rapport avec le manioc notamment :<br />- Son importance en Afrique ;<br />- Un état de lieu sur cette culture ;<br />- Les contraintes biologiques relatives à sa culture ;<br />- L’amélioration du revenu ;<br />- L’état de lieu sur les modalités de coopérations et les perspectives de développement.<br />Au cours des séances de travail, nous allons relever à côté des compétences des personnalités qui interviendront l’étendu des observations qui portent sur plusieurs continents.<br />Les chercheurs de l’IFA et encadreurs de PIDR vont présenter des communications des études réalisées localement sur le manioc bien qu’ils ne coopèrent officiellement avec aucune institution dans leurs programmes de recherche et ne bénéficient d’aucune assistance.<br />Pour l’IFA et le PIDR, la lutte contre les ennemis du manioc et pour promouvoir sa culture passent par la coopération de recherche, d’enseignement et d’encadrement qui s’intéressent à cette culture. C’est pourquoi au-delà de ces communications, l’IFA et le PIDR s’attendent :<br />- A la mise sur pied des coopérations et d’un partenariat entre scientifiques et structures impliquées dans la recherche sur le manioc représentés dans ce forum ;<br />- A l’installation d’un laboratoire des vitro-plants de nombreux clones locaux et exotique à la fois afin de constituer sa vitrothèque de base avant leur diffusion au niveau des paysans.<br />En effet, le fonctionnement de ce laboratoire se justifie par le fait que l’introduction des cultivars résistants et/ou tolérants provenant des programmes de sélection réalisés dans d’autres pays ne sont pas toujours satisfaisants. Les variétés peu ou pas acceptées pour les paysans locaux par rapport à leurs habitudes alimentaires.<br />L’amélioration du matériel végétal localement s’impose et doit porter sur :<br />- La sélection des cultivars ;<br />- L’encadrement des paysans ;<br />- L’amélioration des techniques culturales et la maîtrise de différents paramètres agronomiques ;<br />- La production des plants sains pour la multiplication à grande échelle grâce à la technique de la culture in vitro et de la thermothérapie.<br />Que les chercheurs échangent des idées et des résultats susceptibles de promouvoir la culture de manioc et qui serviront de sources des renseignements de base et organismes et structures de développement.<br /><br />Mot du coordonnateur du PIDR <br />Le discours du Coordonnateur du Programme Intégré de Développement Rural PIDR a été axé sur les points ci après :<br /> Salutation des autorités et invités présents<br /> Cible 2 : Réduction de ½ la population souffrant de la faim et soutien des actions des populations péri-rurales avec l’appui financier de l’étranger<br /> Définition du cadre de la Conférence internationale sur la culture et l’utilisation du manioc: cadre d’échange des acteurs pour trouver des réponses aux problèmes de la filière manioc.<br /> Importance de la culture de manioc pour la population locale qui est en majeure partie composée d’agriculteurs<br /> Contexte de la mosaïque africaine du manioc et dégâts causés par celle-ci ;<br /> Importance de la culture du manioc et contraintes de sa production, sa commercialisation pour répondre aux besoins des consommateurs.<br /> Mise en place de stratégies de développement<br /> Différentes actions et acquisitions du PIDR en faveur des populations paysannes de la région de Kisangani<br /> Problématique du manioc encore entière dûe à diverses contraintes (transport, récolte, transformation, etc.) impliquant réduction du pouvoir d’achat des producteurs du manioc<br /> Enumération des différentes institutions intervenant dans la recherche et l’accompagnement de la population de Kisangani autour de la culture du manioc<br /> Opportunités qu’offre la dite conférence: participer au concert des nations et ainsi au développement des populations locales<br /> Recommandations pour des conditions adéquates et un mode de travail amélioré pour une bonne intervention des différents acteurs dans l’amélioration de la culture du manioc.<br /> Remerciement aux organisateurs de la conférence<br /><br />Explication du contexte de la conférence par le Professeur Claude BRAGARD (UCL, Belgique)<br />Le Professeur Claude Bragard a tenu à préciser les raisons de la tenue de cette conférence à Kisangani, une région aux potentialités agroécologiques propices à la culture du manioc. Ses propos se sont articulés sur les points ci après :<br /> Importance de la conférence<br /> Conférence vu comme le début d’une solution à la problématique de la culture du manioc.<br /> plusieurs personnes d’horizons divers sont impliqués (scientifiques locaux, acteurs de développement, scientifiques internationaux, spécialistes de programmes intégrés, cultivateurs de manioc etc ;) de pouvoir se rencontrer et programmer des actions futures.<br /> Vœux : transformation des participants grâce à cette conférence et continuation des relations ; apprendre à mieux connaitre ce que les autres réalisent, établissement des contacts est un des résultats attendus de la conférence;<br /><br /><br />MOT D’OUVERTURE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE ET L’UTILISATION DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br /><br />Jeanne SHUWA BOSUSU<br />Ministre Provincial de l’Agriculture et Développement Rural<br /><br />Honorable Président de l’Assemblée Provinciale de la Province Orientale ;<br />Messieurs les membres du Comité Scientifique et Organisateurs de la conférence ;<br />Messieurs les Responsables des Agences des Nations Unies ;<br />Mesdames et Messieurs les Ministres Provinciaux ;<br />Monsieur le Commandant de la 9ème Région Militaire ;<br />Monsieur l’Inspecteur Provincial de la Police Nationale Congolaise ;<br />Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani ;<br />Mesdames et Messieurs les conférenciers ;<br />Distingués invités, à vos titres et grades<br /><br />C’est pour nous un grand honneur de présider à ce jour, au mon de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, Honorable Médard AUTSAI ASENGA, la cérémonie d’ouverture officielle de la Conférence Internationale sur la Culture et l’Utilisation de Manioc en Afrique Centrale, une denrée dont l’importance n’est plus à démontrer.<br /><br />Le choix de la tenue de cette conférence dans la Province Orientale n’est pas un fait du hasard, compte tenu des potentialités agro-écologiques qu’offre cette Province à cette culture.<br />Notre plus grand souhait est que les chercheurs, les agronomes et les étudiants en agronomie et sciences biologiques puissent bénéficier des échanges, et développer des contacts scientifiques fructueux avec les chercheurs internationaux de grande valeur invités comme animateurs de cette conférence.<br /><br />Ainsi, au nom de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, nous souhaitons plein succès au déroulement de cette conférence dont nous déclarons l’ouverture.<br /><br />Nous vous remercions.<br /><br /><br /><br /> DEROULEMENT DE LA CONFERENCE<br /><br />Session1 : Importance socio-économique du manioc<br /><br />Advances in cassava research for development in Africa <br /><br />Dr. MAHUNGU N.M.<br />Institut International d’Agriculture Tropicale, RDC<br />La culture du manioc revêt une grande importance dans la sécurité alimentaire en Afrique et particulièrement en République Démocratique du Congo. Bien que plusieurs facteurs sont à la base de la dynamique dans ce secteur de multiples contraintes aux quelles font face les producteurs restent encore à lever. <br />Contraintes à la production du manioc :<br />1. Variétés à faible rendement<br />2. Variétés susceptibles aux maladies<br />3. Système d’exploitation rudimentaire<br />4. Pestes et maladies récurrentes<br />5. Culture sur sol pauvre<br />6. Pas de marché attirant la culture<br />7. Produit facilement périssable<br />8. Grand coût de production : moins compétitif au niveau mondial (rendement de plus de 20 t/ha)<br />9. Le manioc est vu comme une culture des pauvres<br />10. Crainte de l’empoisonnement au cyanure<br />La recherche sur le manioc est passée de l’approche « Recherche et développement » à celle de « Recherche pour le développement ». Contrairement à la première approche qui présente un inconvénient d’une déconnexion entre la recherche et le développement, la seconde approche présente l’avantage d’une intégration dès la conception du projet de recherche de la contribution de celle-ci dans la satisfaction des besoins socio-économiques des populations cibles à tous les échelles.<br />L’IITA en collaboration avec NARS promeut ce type de recherche. Les recherches menées dans ce cadre couvrent autant, l’amélioration de la qualité et de la quantité du produit de récolte (lutte contre les maladies et ravageurs, amélioration de l’environnement) que la diversification des usages du manioc. Cependant, malgré les efforts de l’IITA, les écarts entre les rendements obtenus et ceux pouvant être obtenus restent grands.<br /> Bien planifié les recherche en tenant compte du pécuniaire. Ds1, partenariat public et privé ou tous gagnants.ds1 voir intérêt également des privés, des commerçants.<br />Science et commercialisation<br />Variété résistant à la mosaïque<br />Lutte biologique a permis le contrôle de la cochenille et de l’araignée verte<br />Augmentation de la teneur en béta carotène.<br />Lors de l’augmentation de la production : réduction des prix. Pour stabiliser travailler sur la valeur d’échelle<br />Les recherches en Afrique se basent sur les programmes de recherche, mais IITA<br />Recherche avec les industries qui s’ignorent<br />Manioc dans l’alimentation du bétail surtout vache laitière<br />Lutte contre les maladies : (striure brune du manioc, mosaïque africaine, etc.) <br />Termites : 30-40% de réduction de rendement<br />Malgré les efforts de l’IITA, les écarts entre les rendements obtenus et ceux pouvant être obtenus restent grands.<br />Des voies du futur pour le manioc (investissement sur l’interaction entre génotype et environnement, facilitation de la banque de tissu, etc) ont été évoquées.<br />Commentaire<br />1. Quelle est l’approche stratégique : approche à suivre, faire des études de base avant de concevoir le plan de recherche pour avoir une plate forme. Lors d’une réunion des partenaires pour définir les résultats escomptés.<br />2. Lors de la Sélection phénotypique présence de virus ou pas : criblage se fait là où se trouve le virus.<br />3. Commentaire : génotype et environnement :<br />4. Une variété résistante ou non s’exprime en fonction d l’environnement où il est installé. De ce fait, il faut travailler pour que la culture soit dans les meilleures conditions environnementales où elle peut exprimer ses potentialités au mieux <br />1. Le processus du contrôle et de certification des cultures et plants de manioc en RDC : Analyse et suggestions. <br />Antoine FRANGOIE NGOY ; IITA Kinshasa<br />L’intérêt de cet exposé réside en ce que le matériel végétal est l’une des composantes du rendement. De ce fait, il est impératif d’avoir des semences donnant l’identité variétale du semis à la récolte et une performance du produit de récolte (but du contrôle). Différentes étapes permettent un contrôle efficace avec différents niveaux d’inspection, le caractère contraignant pris en compte. Toutefois, des préalables doivent être posés. Une description du système de congolais a été faite tout en relevant les inconvénients de l’absence d’une loi semencière dans notre pays.<br /><br />Session 2. Etat de lieu de la recherche sur le manioc<br /><br />1. Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germoplasm in the region through partnership” <br /> Ntawuruhunga P., SARRNET-IITA Malawi<br />Le réseau de recherche EARRNET (Eastern Africa Root Crops Research Network) mis en place en 1994 œuvre en République Démocratique du Congo, Tchad, Tanzanie, Rwanda, Burundi, etc. Il comprend un programme de lutte contre la mosaïque africaine du manioc en se basant sur l’expérience de l’IITA : Après développement du matériel amélioré, le réseau sélectionne puis distribue les variétés ainsi sélectionnés. Dans certains cas, le matériel est évalué avec la participation des paysans.<br />Néanmoins, des problèmes, tout aussi diversifiés que les milieux de recherche et de consommation persistent surtout que la striure brune constitue actuellement une autre contrainte.<br />A travers le KEPHIS, sélection et distribution<br />• Au Burundi et Ethiopie : trouver les variétés à maturité précoce<br />• Ex. des dégâts des maladies :<br />• Temps d’adaptation au niveau de la population en Ouganda<br />• 2 variétés au Congo<br />• Etude des variétés communes en RDC, Burundi, Kenya, Rwanda<br />• En 2004, le matériel utilisé était déjà acquis en 2004<br />• Problème d’acceptation du nouveau matériel : exposition du matériel<br />• GLCI projet financé par Bill Gate<br />• Au Kenya, évaluation du matériel avec la participation des paysans<br />• Au Rwanda, le PVS a abouti au choix de la diffusion officiel de MAVOKA, et 2 autres.<br />• Contraintes : striure brune<br />• Conclusion : Développement des germplasms<br />Commentaire<br />Disponibilité des variétés résistantes à la striure brune<br /><br />2. Quality Management Protocol (QMP), an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region –The experience and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative.<br />Stephen Walsh & Phemba Phezo<br />CGLI-CRS<br />La GLCI (Great Lakes Cassava Initiative) a pour objectif de venir en aide aux producteurs de manioc dans la lutte contre les deux contraintes majeures à la production du manioc: la mosaïque africaine du manioc et la striure brune. Ainsi, dans les champs de multiplication des fermiers partenaires, elle a mis en place un protocole de contrôle de la qualité qui devra être accompli avant dissémination du matériel végétal. Lors de l’exposé, le rôle et l’importance du QMP et sur les leçons tirées et recommandations basée sur les efforts fournis durant une année pour la décentralisation du QMP dans le program GLCI ont également été présentées.<br /><br />Mosaïque du manioc transmises par la mouche blanche : la maladie progresse rapidement. La Pandémie est introduite maintenant en Angola. Etude faite sur la reconnaissance par les paysans de la maladie. Le SIG est utilisée pour étudier la progression de la maladie et de prédire sa propagation<br /><br />Striure brune du manioc transmise par les boutures.<br />Symptômes : striure brune, allant jusqu’au dépérissement de la plante.<br />Faire l’inventaire des virus en cause et étudier leur épidémiologie<br />Zone d’origine de virus : zone côtière du pacifique, type de dispersion différente de celle de la mosaïque.<br />2 souches de virus de la striure brune : Tanzanie et Ouganda : distribution spatiale décelable sans séparation claire entre les 2 groupes.<br />Beaucoup de nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaïque sont sensibles à la striure brune<br />Travail de terrain : comparaison entre les variétés de manioc avec traitement et sans traitement contre la striure brune du manioc.<br />Corrélation entre le virus de la contagion de la mosaïque et la striure : elles peuvent être conjointes.<br />Gestion d’une pandémie durable : bonne mesure phytosanitaire, peu de connaissance<br />Conclusion :<br />1. Mouche blanche vecteur : scientifiquement montré mais pas encore bien caractérisé<br />2. ACMV et EACMV<br />3. différence entre variété : variété peu tolérante et résistante<br />4. les quarantaines existent déjà : les échanges ne se font plus par pays mais on échange juste les tissus.<br />5. processus d’arrivée de la striure brune au Bas-Congo : constatée par les congolais, mais pas connu peut-être que l’étude des souches pourrait le révéler.<br />3. Economics of Cassava transformation in DRC<br />Dr. Victor Manyong<br />IITA Dar es Salaam, Tanzanie<br />Malgré la grande importance du manioc en RDC, sa productivité y reste faible compte tenu des contraintes biotiques, abiotiques, sociales et économiques. Certaines pistes de réflexion sur une transformation économique du secteur manioc basée sur la compétitivité du produit ont été présentées : <br />1. Une transformation économique est basée sur la compétitivité du produit<br />Pistes 1 : innovation technologique sans lesquelles il est difficile de transformer,<br />2. Diversification de l’utilisation du manioc,<br />3. Partenariat aide à économiser le temps dans la recherche avec une recherche adaptative<br />La production peut être augmentée à 75% mais le rendement reste bas. Le produit facilite une adoption importante des technologiques<br />Piste 2 : Diversification de l’utilisation du manioc<br />Il faudra également noter l’importance de la science comme base du développement d’un secteur et du changement institutionnel (Changement institutionnel, initiatives présidentielles sur le manioc montrent une reconnaissance par le politique, standards du développement de l’industrie du manioc, mobilisation des populations à partir de la base (village, territoire, jusqu’à l’état) <br />Séries de technologies donnant beaucoup de produit diversifiant<br />Piste 3 : Partenariat aide à économiser l temps dans la recherche avec une recherche adaptative<br />Session 3 : Contraintes édaphiques : Gestion de l’eau et de la fertilité du sol<br />1. Cut off and Peeling losses of four cassava varieties as a function of soil texture <br />Le manioc compte tenu de son poids impose des difficultés lors du transport, il impose de ce fait une transformation d’autant plus que l’écorce ne présente aucune importance pour les populations locales.<br />La présente étude menée sur deux sols à texture différentes a pu révéler l’importance des pertes dus au découpage et à l’épluchage des racines en donnant une idée sur le rapport entre la production fraiche et la production réellement utilisable (23 à 45% de perte). Les pertes dues aux racines petites ou déformés sont petites, la longueur des racines est secondaire car pas corrélés avec les pertes.<br />Il est important de noter qu’une réduction d’épaisseur est capable d’augmenter le rendement.<br />Certaines suggestions ont été faites : étude du potentiel de lignification des racines et des pédoncules des variétés, rechercher les variétés à bas pertes plutôt qu’à haut rendement.<br />En supposant que L’écorce a une épaisseur presque constante, une des hypothèses était que les densités de l’écorce sont identiques.<br />En modélisant une racine de 1500 ml, 11 à 27 % (compte tenu de leur forme) sont perdus dans l’épluchure.<br />Pour ce faire, mise en culture de Mvuama, Butamu, Rav et Ngamanza sur terre sableux (80% de sable) à Kiyaka et argileux à Mvuazi écartent de 1x1m : détermination de la masse fraiche, masse après découpage et épluchage.<br />Résultat : sur sol argileux :Butamu et Mvuama sont plus performant à Kiaka et Ngamanza <br />Forme cylindrique ou conique<br />Eviter que la connexion entre la bouture et la racine soit trop petite<br />Effet de la texture du sol<br />Variété plus longue à kiyaka (sol sableux)<br />Variété plus large à mvuazi (contraires aux hypothèses)<br />Connexion entre bouture et racine …<br />Fond de racine abrupte à Mvuazi…<br />Racine secondaire tubérisée absente à Mvuazi mais très fréquente à Kiyaka<br />Pertes dépendant des situations sociales du marché 6 à 8 % de perte à Kiyaka<br />Perte par découpage : 4 à 6 % à M’vuazi, 11 à 14% à kiyaka à cause de la lignification<br />Perte par épluchage : pas affecté par la texture et la variété mais les pertes sont de 16%<br />Les pertes totales se sont les pertes par épluchage qui y contribuent le plus<br />Pertes totales en matières fraiches : Ngamanza près de 40%, et autre 35% à kiyaka et à M’vuazi<br />Le diamètre des racines contribuent de moitié à la perte par épluchage à Mvuazi et plus faible à Kiyaka<br />Rendement de 35 à 55 t sans engrais ni pesticides.<br />Avoir une idée sur le rapport entre la production fraiche et la production réellement utilisable (23 à 45 % de perte). Les pertes dues aux racines petites ou déformés sont petites, les longueurs des racines est secondaires car pas corrélés avec les pertes.<br />Important : une réduction d’épaisseur est capable d’augmenter le rendement<br />Voir si la variété a un potentiel de lignifié les racines et les pédoncules.<br />Suggestions : rechercher les variétés à bas pertes plutôt qu’à haut rendement.<br />Commentaire :<br />1. Recherche de rentabilisation des déchets<br />2. Fertilité et humidité différente des sols en fonction de la texture<br />3. Les tendances observées sont identiques après 12 mois (processus de lignification, etc.)<br />2. Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani/RD Congo<br />Alongo Sylvain, IFA Yangambi.<br />L’impact pédologique des variétés introduites pour lutter contre les contraintes majeures à la production sont mal connues. La présente étude a montré une capacité de compacter le sol plus grande pour les variétés exotiques que celle de la variété locale Mbongo six mois après leur mise en culture. Les valeurs du rapport C/N présente une augmentation pour toutes les variétés étudiées.<br />En conclusion : la variété locale Mbongo semble ameublir le sol plus que les variétés exotiques<br />Résultats<br />Augmentation de la densité apparente du sol (de 1.6 à 1.7 au moins) : compaction du sol qui serait due aux pratiques culturale antérieures, contribution de la culture à la matière organique du sol (perte de feuilles abondantes)<br />Augmentation du taux de Carbone<br />Azote organique : réduction du taux : minéralisation importante de la matière organique<br />Rapport C/N, les valeurs : augmentation sous toutes les cultures.<br />Suggestion : voir les effets sur le sol avant l’importation d’une variété exotique<br />Commentaires<br />1. Etude préliminaire<br />2. Faire l’étude sur toute la période culturale<br />3. Augmenter le nombre de pieds pour avoir un échantillon plus représentatif<br />3. Evolution de l’indice foliaire de 4 variétés de manioc en rapport avec le labour pour une bonne production en boutures dans un oxisol échantillonné à Kisangani<br />Ngama Faustin, IFA Yangambi<br />Le travail a porté sur l’effet de 4 types de labours (localisé, léger, profond) sur le rendement de quelques variétés dans des parcelles de 4m x 4 m à écartement 1mx 1m pendant 6 mois. Les résultats obtenus sont que l’indice foliaire et le rendement en bouture n’ont pas réagi différemment aux différents types de labour. <br />Le rendement en bouture a réagi aux différents types de labour pour la variété NSASI.<br />Commentaire<br />1. Faire un effort de retracer l’origine du matériel végétal.<br />2. Revoir le dispositif expérimental et augmenter le nombre de pieds par parcelle élémentaire.<br />3. Ces résultats semblent suggérer que le non labour ne serait pas différent du labour profond, ce qui serait une forme de protection du sol.<br />Session : La mosaïque du manioc en Afrique Centrale<br />1. Incidence de la mosaïque du manioc en rapport avec la source du matériel de plantation et son impact sur la production<br />Willy Tatahangy, IITA Bukavu<br /><br />Les boutures généralement utilisées lors de la mise en culture du manioc peuvent être des boutures ramassées sans faire attention aux symptômes de la maladie, des boutures issues d’un triage simple en ne prenant que celles sans symptômes ou encore des boutures issues de la phytosanitation régulière avec arrachage et destruction des plants malades.<br />L’utilisation de ces dernières présente deux avantages majeures : une gestion efficace et durable de mosaïque, (les boutures saines offrant une meilleure proportion de boutures sans symptômes de la maladie pouvant être utilisées pour la culture suivante), et une amélioration du rendement du manioc.<br />Commentaires<br />1. Niveau d’infestation de MAHUNGU trop élévée, mahungu=variété résistante ?<br />2. A l’IFA, des essais ont montré que RAV plus que Mahungu : la résistanc dépend de l’origine du matériel végétal, la résistance est différente de l’immunité, <br />2. Quality management Protocol (QMP), an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative (GLCI).<br />Dans le but de renforcer les capacités des partenaires locaux et de 1,15 millions de fermiers face aux maladies virales du manioc et de distribuer du matériel de plantation sain, la Grates Lakes Cassava Initiative (GLCI) mène des études sur les maladies (diagnostiques et épidémiologie) et améliore le contrôle des maladies via les variétés améliorées et la surveillance. <br />But: Contrôle des deux maladies virales (mosaïque africaine et striure brune de manioc) par la dissémination adéquate de variété améliorée, saine et tolérante à ces maladies dans 6 pays (Kenya, Rwanda, Burundi, Uganda, Tanzanie, République Démocratique du Congo) avec 50 partenaires.<br />Pour ce faire, Il existe des niveaux de test au laboratoire (niveau primaire et secondaire) et un niveau de QMP léger avec les yeux (niveau tertiaire), bien que difficile avec la striure mais seuls possibles compte tenu des moyens limités.<br />Budget : 20 millions $<br />Approche : études améliorer les diagnostics et les épidémiologies<br />Control de la maladie par dissémination de variété amélioration<br />Part de projet dans la recherche : IITA, FERA, NARS, etc. <br />Activité : dissémination (donner u moment qu’il faut le matériel au paysan qui en ont réellement besoin) et multiplication des matériels<br />Rôle du QMP : à grande échelle, beaucoup de difficultés. Avoir un niveau de test au labo en Angleterre à York et un niveau de QMP léger avec les yeux (niveau tertiaire), difficile avec la striure mais seuls possible scompte tenu<br />Donner un cadre de phytosanitaire dans une <br />Impact et échelle : augmentation la connaissance et l’appréciation de la maladie<br />Avoir un niveau de certification<br />Méthodologie au niveau tertiaire : prise des données 8 mois apres culture et à la récolte, chaque variétés (100 plants de la diagonale dont 10 pour la striure brune) analysés séparément, données sur les fors type sont non prises.<br />QMP certification se fait à l’aide de 2 fiches<br />Standards qualité<br />Autre expérience :<br />Pour la RDC, problème de fond ;disponibilité de bouture : surchauffe de bouture : difficulté de control de variétés achetées pour la dissémination surtout à l’est du pays : essayer de décentralisé les moyens de test limite de connaissance des partenaires ; les variétés de bonne qualité sont insuffisantes face à la demande : problème de lutte mal résolue.<br />Reformer le QMP en tenant compte des réalités sur terrain<br />Accroître <br />Mettre le QMP dans tous les systèmes de certification des semences.<br />Commentaire<br />Tolérance de 0 à 20% disséminée=propagation de la maladie ?<br /> La dissémination n’est pas faite avec 20% des boutures atteintes, mis avec 0%. <br />Le seuil de 20% est le strict maximum acceptée pour acceptée pour un champ de manioc<br />3. African cassava mosaic disease in Burundi: symptom severity, incidence, type of viruses and vector.<br />Grâce à une détection visuelle de la sévérité des symptômes et de l’incidence de la maladie, ainsi que de la détermination du niveau de présence de ACMV et EACMV, une différence entre type et fréquence de virus détecté a pu être mis en évidence.une corrélation entre un fort niveau d’infestation et le nombre de mouche blanche sur les plants de mosaïque a également été mis en évidence. La densité de la mouche blanche est différente suivant les variétés.<br />Les virus sont présentes ouche variable sans préférence pour les virus ;mouche blanche variable en fonction de l’altitude<br />Présence des mouches blanches sur les variétés ; densité différente en fonction pas de corrélation strict entre la présence de<br /> <br />Ccl : diversité de situations<br />Confirmation des virus responsables<br />Synergie entre le svir res^p<br />Importance de la mouche blanche <br /> Gradient <br />Commentaire<br />1. Stratégie de contrôle de la maîtrise de la pandémie<br />2. Nombre de mouche s blanche avec l’altitude<br /><br />4. Diversity and distribution of African cassava mosaic viruses around YANGAMBI, NorthEastern Democratic Republic of Congo.<br />L’objectif de la présente étude était de vérifier si les différentes souches ( Begomovirus) de la Mosaïque Africaine du manioc observées à YANGAMBI pouvaient être semblables à celles de l’Ouganda à cause de la proximité des deux villes et de la rapidité de propagation du virus afin d’établir la phylogénie et la cartographie des souches. <br />Cette étude a bel et bien montrée la similitude des souches observées avec comme agent principal la mouche blanche (Bemicia tabacci). <br />La proximité et la rapidité de propagation des souches impliquées suggèrent une similitude entre les souches impliquées et celles de l’Uganda.<br />Objectifs : établir la phyyllogénie et la cartographie des souches.<br />Conclusion :Les mouches blanches sont capables de transmettre le virus de la mosaïque africaine du manioc aussi bien au manioc et autre espèces. Les souches de virus identifiées diffèrent en fonction de l’occupation du sol bien que la diversité soit faible.<br />5. Projet d’appui à l’amélioration de la production du manioc en République Centrafricaine <br />ZINGA Innocent<br />Université de Bangui<br />Dans le souci d’améliorer la production du manioc en vue de garantir la sécurité alimentaire pour lutter contre la pauvreté en République Centrafricaine , le projet s’est fixé les objectifs suivants l’épidémiologie, le criblage variétal, l’assainissement (thermothérapie), la production des vitro plants (Labo CIV) ainsi que la création des nouvelles variétés (Radio mutagénèse) .<br />Les résultats des travaux réalisés montrent que le manioc centrafricain est sérieusement menacé. Cela nécessite une intervention d’urgence à travers une grande mobilisation des acteurs au développement en vue d’éviter le pire<br />L’indice de gravité des symptômes est plus aigu en cas de coinfection.<br />acmv est le virus infectant le plus EACMV.<br />La densité de mouche blanche plus forte entre septembre et octobre.<br />Thermothérapie : technique mise en place par une malgache. Cette technique semble permettre de réduire l’incidence de la maladie en fonction de la température à laquelle on soumet les boutures. Au delà de 55°, le taux de reprise est presque nul.<br />Les différentes séquences sont faites sur <br />Commentaire<br />1. Technique de thermothérapie : (40 45 47 50 55 60) pendant 30 minutes.<br />2. Froid au lieu du chaud ? pas essayé parce que peu pratique pour les paysans.<br />Résumé sur la session 4<br />3 intervenants traitant de la production des boutures saines<br />1. Technique des parcs à bois<br />2. Production à grande échelle difficile<br />3. Thermothérapie :<br />3 communications sur le virus<br /><br />6. Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrées à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo<br /> Le but de cette étude est l’identification et évaluation du comportement face à la mosaïque des matériels utilisés (diffusés ou non) par les producteurs de manioc dans le milieu périurbain et paysan. Ceci devrait permettre l’orientation des choix du matériel (intéressant et adapté aux conditions de culture) par les producteurs de manioc.<br />Cette étude a révélé que l’indice de gravité des symptômes est plus aigu en cas de coinfection, que La densité de mouche blanche plus forte entre septembre et octobre.<br />En conclusion, les variétés utilisées par les paysans Mont Ngafula sont pour la majorité des cas porteurs de germe et sensibles aux attaques de la mosaïque du manioc. Cette situation liée à l’utilisation de matériel non garanti au point de vue phytosanitaire est de nature à entretenir la maladie et contribue à l’augmentation et la pérennisation de la mosaïque dans ce milieu agricole.<br />Commentaire<br /><br />A Kinshasa, problème de diffusion de matériel : moyen de transport délabrée<br />Matériel<br />Etude faite à Kinshasa et au Bas-Congo sur trois sites proches des centres de l’INERA (MVUAZI et GIMBI) en tenant compte des types de producteurs (individuelles ou en groupe). Observation tous les 30 jours après la mise en culture.<br />Résultats<br />1. Inventaire des variétés : les champs peuvent contenir jusqu’à 9 variétés différentes. <br />2. 10 à 15 jours après l’installation de la culture, apparition des symptômes sur les champs<br /><br />Apparition et suivi du développement de la mosaïque<br /> Matu Nsanginsangi Jean guillet <br />Boko <br />Mahunzi <br />Lufu toto <br />Kinshasa A la reprise <br />Niveau d’infection des plantes<br /> Matu Nsanginsangi Jean guillet Butamu<br />Boko Butamu, o infection. <br />Mawunzi Butamu :o infection.rav et sadisa : 9.3 au 5.3% au 6 mois<br />Lufu toto Niveau Boma, rav , lueki et sadisa : inivo dinfect faible. Absence de Butamu, bien que proche de la station. <br />Kinshasa 100% au 6 mois <br />Ccl : le nombre élevée de matériel dans un même champ semble augmenter la pression d’infection sur celles-ci : des variétés résistantes ont montré des symptômes sur ce genre de champs.<br />1. Problème de l’utilisation de matériel, celui utilisé actuellement assure la propagation de la maladie.<br />Commentaire<br />1. Mode de confirmation de l’identité du matériel végétatif : difficile mais en ce référant au témoignage des utilisateurs<br />2. Origine du matériel : inconnu compte tenu du caractère sensible<br />1. Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle de GANDAJIKA.<br />Trois objectifs ont été retenus dans le cadre de cette étude :<br />1. Evaluation en milieu paysan du comportement de six variétés de manioc d’introduction récente (BUTAMU, DISANKA, NSANSI, GANDAJIKA, MBAKANA, MVUAZI) et résistantes à la mosaïque africaine en comparaison avec une variété locale (TSHILOBO).<br />2. Apprécier la qualité phytosanitaire du matériel végétal utilisé, <br />3. Etablir la relation entre les conditions agronomiques et environnementales des sites expérimentaux et la vitesse d’expression de la maladie.<br />Les résultats obtenus au cours de cette étude ont relevé que le matériel vulgarisé (variétés résistantes) offre une garantie sanitaire. Néanmoins, il serait intéressant de mener des études sur les interactions entre le génotype de chacune des variétés et les conditions environnementales propres à chacun des sites expérimentaux car cette interaction serait probablement la cause des différences significatives observées dans la croissance et le développement des plants des variétés sous étude.<br />2. Caractérisation moléculaire des gènes AC2 Et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo<br />Une corrélation existerait entre la diversité des symptômes observés sur les plants de manioc et la diversité des gènes AC2 et AC4 du virus ainsi que la diversité des variétés.<br />En se basant sur les particularités et la diversité des gènes AC4 et AC2, les deux types (ACMV and EACMV) sont présents au Kivu mais l’infection mixte est prédominante.<br />On note une absence d’EACMV le long de la cote du lac. Ceci serait dû au mouvement des vents interdisant l’implantation des mouches blanches.<br />Une particularité de la longueur du gène AC2 dans EACMV au Kivu.<br />Quant à la diversité : 4 groupes différentes été mis en évidence. Cette diversité serait une raison de la diversité des symptômes rencontrés au Kivu. Les souches du nord s’apparentes à celle s de l’Ouganda, les souches du sud sont proches de celles du Burundi.<br />Une nette différence existe entre les souches locales et celles rattachés à celles de l’Ouganda résultant de l’expansion de la mosaïque ougandaise.<br />Mieux comprendre la diversité de la maladie incidence et sévérité , pop de mouche blanche, types de symp, au champs<br />Caractérisation moléculaire des gènes AC2 Et AC4 : gènes impliqués dans la relation virus – plante : A cause les symptômes et B cause les symptômes systémiques.<br /> Distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo <br />• Infection mixte prédominante<br />• Absence de EACMV le long de la cote du lac :peut-être mouvement des vents interdisant implantation des mouche blanche<br />• La longueur du gène AC2 dans EACMV est particulière au Kivu : dû à la délétion de 27 AA au début de la protéines et … à la fin (99 et non 135)diversité : 4 groupes différentes qui serait un raison de la diversité des symptômes rencontrés au Kivu.<br />• Les souches du nord s’apparentes à celle s de l’Ouganda.<br />• Les souches du sud sont proches de celles du Burundi.<br />Commentaire<br />Cause de la différence entre les gènes des souches particulières au Kivu : peu connue mais fréquent chez peut-être évolution par recombinaison de la souche de l’Ouganda. Délétion à des endroits différents qui pourrait ne pas induire.<br /><br />1. Contraintes biotiques : Les maladies émergentes et leur gestion<br /> <br />1. Bacterial and fungal diseases on cassava leaves in Central Africa, minor or potential problems? Par Henri Maraite <br />Le professeur émérite Henri Maraite a succintement présenté l’historique de la bactériose, la description des études faites au Congo sur la bactériose et la manière dont l’Identification de la maladie s’est faite.<br />Commentaire :<br />1. Pourquoi éviter : la diffusion de variétés résistantes limite la variabilité des clones de bactéries qui semble s’adapter aux différentes variétés. <br />2. Maladie mineure à Yangambi.<br />3. Effet de la maladie sur l’altitude : bactéries différentes, maladie sporadique moins systémique.<br />2. Potentiel de la gestion intégrée de la fertilité des sols pour l’augmentation de la productivité du manioc en Afrique subsaharienne.<br /> L’augmentation de la productivité du manioc passe également par la maîtrise de la fertilité du sol.<br />En RDC, le problème de fertilisation persiste faute d’engrais chimique et organique, de main d’œuvre et la variabilité des sols à l’échelle régionale et à l’échelle des champs fait de l’utilisation de l’engrais un moyen incontestable pour augmenter la production, surtout si elle est couplé avec utilisation de matière organique.<br />Malheureusement, en Afrique, l’augmentation de la production n’est pas du au fait d’une meilleure gestion de la fertilité des sols mais plus par augmentation de la superficie. La production y reste encore faible. <br />Le manioc exporte beaucoup de nutriments du sol. De ce fait, cette culture est cause de dégradation des sols.<br />Pour une production optimale, en plus des engrais et des intrants organiques, il faut une adaptation locale de l’environnement (l’enrichissement en engrais doit se faire en tenant compte de la réaction du sol face aux engrais) ainsi que l’utilisation de variétés améliorées. Néanmoins, des lacunes de connaissance subsistent.<br />commentaire<br />1. Prise en compte du ph du sol lors de l’expérience?<br />2. Le faible rdt rencontré au kivu est du à lalt et de la qualité du sol.<br />3. VIRUSES INFECTING CASSAVA IN Africa : Cassava brown streak disease : Symptoms, biology and epidemiological aspects of a serious virus problem in Cassava par Stephan Winter<br />La striure brune est une maladie s’exprimant par la chlorure des feuilles. Elle est aggravée par la cueillette des feuilles en RDC, ce qui cause une réduction du rendement. <br />Le virus responsable de cette maladie présente plusieurs souches différentes dans leur pathogénicité. Les variétés réagissent différemment aux différentes espèces de virus.<br />L’agent vecteur est la mouche blanche qui est capable de transmettre la maladie pendant toute sa vie (9- 25 jours).<br />La striure brune du manioc est causée par deux espèces de virus avec des génomes distincts et des caractéristiques biologiques distinctes : le virus de Kenya et celui de la Mozambique.<br />Il est important de veiller à ce que la striure brune ne se dissémine pas grâce notamment à des quarantaines et de l’éradication.<br />Les variétés résistantes à la mosaïque africaine de manioc peuvent être très sensibles à la striure brune.<br />La distribution géographique n’est pas continue: Kenya, Uganda, Malawi d’une part et Mozambique, Tanzanie d’autre part avec le lac victoria comme centre probable de diversification (apparition d’un nouveau gène).<br />Commentaire<br />1. Carte de la distribution de la striure brune ne repend pas la RDC : aucune confirmation sur la présence de la maladie n’est pas faite au niveau moléculaire, l’analyse des symptômes n’est pas suffisant.<br />2. Interdiction de la cueillette des feuilles sympt moins grave.<br />3. La symptomatologie est une bonne vie de détection de la maladie mais il fo tjrs des études plus poussée pour des confirmations.<br />4. Plant Clinic International par Lyna MUKWA<br />Afin de répondre à la nécessité d’avoir des infrastructures sure de diagnostic des pathologies des plantes, la clinique des plantes, ouvert depuis s’est fixé les objectifs ci-après : diagnostique des pathologies des plantes, aide à la décision pour le contrôle des ravageurs, une formation de base des producteurs sur les pathologies des plants, réalisation des guides d’identification rapide, inventaire des maladies des plantes en République Démocratique du Congo.<br />Depuis l’ouverture de ses portes (juin 2009), la clinique des plantes a déjà pu identifier plus de 30 maladies et organisé des formations sur les pathologies des plantes à l’intention des cultivateurs.<br />Le caractère international de la clinique vient du fait que la clinique des plantes de Kinshasa est en étroite collaboration avec celle de Belgique.<br />la nécesssité dinfrastructure sure de diagnostic des maladies<br />En Belgique , depuis 1984. Accrédité. 2000 éch /an.<br />En rdc.<br />Objectifs de la clinique<br />Matériels en disposition<br />Aménagement de la salle devant recueillir les infrastructures<br />Installation du matériel<br />Rencontre avec les autorités<br />Fiche de collecte des données pour un établissement d’un diagnostic sur.<br /><br />Commentaire<br />1. Existe-t-il une vulgarisation auprès du paysan? Il existe un partenariat fructueux avec le Service National de Vulgarisation par le projet AVV, un projet de traduction des noms des pathologies en langue autochtones en partant de la similitude des symptômes.<br />5. Rendement en tubercules en relation avec la combinaison de la cueillette des feuilles et le niveau d’infection secondaire de la culture de manioc (Cv. Mbongo) par la mosaïque africaine du manioc dans les conditions agroécologiques de Kisangani <br /> J. Litucha ; IFA Yangambi<br />Cette étude s’est faite grâce à une simulation d’un split splot avec facteur primaire (cueillette des feuilles) et facteur secondaire (infection secondaire du plant par la MOSAÏQUE AFRICAINE DU MANIOC) avec faible randomisation pour se rapprocher le plus de la réalité du paysan.<br />La récolte des tubercules s’est faite à partir du 2ème mois après mise en place de la culture.<br />Chaque traitement comprenait 20 plants.<br />Résultats<br />Cette étude a permis de mettre en évidence qu’il existe une variation des composantes de rendement suivant les deux facteurs. Pour minimiser l’effet sur le rendement, les boutures à utilisé doivent être a plus de Niveau 2. Le rendement augmente lorsque la cueillette des feuilles est minimisée.<br />La saison influe sur le comportement des aleurodes<br />Commentaire<br />L’attrait des consommateurs pour les feuilles atteintes de mosaïque s’expliquerait par l’augmentation du taux de sucre (étude en cours) et de protéines (scientifiquement démontré) dans ces feuilles.<br />Session 4. Contraintes biotiques : Les maladies virales ; insectes, ravageurs et vecteurs<br /><br />1. Système de suivi des maladies du manioc par SMS par Ndyetabula<br /><br />Selon l’auteur, ce système est rapide et précoce pouvant avertir les fermiers des maladies virales dans leurs champs. Ce système a débuté en Tanzanie avec les ONG dans 10 districts. Il s’appui sur la technologie disponible surtout le réseau téléphonique le plus communément utilisée.<br />METHODOLOGIE <br />Elle consistait à former les groupes de fermiers à la détection des maladies et à l’envoi efficace de sms.<br />Matériels <br /> La discussion en groupe, et le contrôle constituaient les matériels <br />Mode de fonctionnement <br /> Chaque groupe définit la présence, l’intensité et l’évolution des maladies virales dans son champ.<br />La société Zain avec qui nous travaillons en partenariat a offert des cartes sim et des modems USB. <br />Résultats : <br />o Carte de l’incidence de la mosaïque élaborée : les données collectées par les paysans ont pu être vérifiées par des descentes sur terrain ;<br />o La striure brune a été identifiée essentiellement le long du lac<br />Comme interet : on doit faire le suivi de l’évolution mensuelle de l’intensité de la maladie.<br />Comme perspectives d’avenir : <br /> Continuer et améliorer le système, <br /> Effectuer des descentes sur les sites où l’intensité de la maladie s’intensifie<br />Commentaire<br />1. Adaptation du système dans les services nationaux de recherche : le système est simple et peu couteux, il faut juste établir le système en formant les agriculteurs et une fois le système établi, il va de soi.<br />2. Difficulté de différencier les deux maladies virales, comment le programme est ase sur des brochures, visite, formation au champ pour montrer clairement les symptômes.<br />2. Marché local du manioc : Circuit, par CT Ngoy<br /><br />Cette étude visée le circuit que prend le manioc et voir si cette culture est rentable dans le marche le plus important à Kisangani et ses environs.<br />• Résultats<br />Après étude, il ressort que le manioc passe par deux Circuits, à savoir :<br /> Circuit court : producteur et consommateur pas d’intermédiairesautoconsommation<br /> Circuit long : présence d’intermédiaires (petit et gros détails), plus avantageux parce qu’offrant du travail quoiqu’informel<br />o Prix acheteur : c’est le prix que fixe le consommateur <br />o Prix vendeur : c’est le prix que fixe le producteur<br />o Prix consensuel : c’est le prix qui est fixé par arrangement entre le producteur et le consommateur (favorable pour le consommateur)<br />o Pouvoir économique des acteurs : influe proportionnellement sur la quantité et la qualité de l’achat<br />o Insertion dans la Micro finance : lente mais effectif<br />o Contraintes à l’insertion économique du manioc : présentation des problèmes, des pressions et des réponses aux problèmes identifiés.<br />3. Transmission des maladies virales par approche insecticides présenté par Jeremiah S.C.<br /><br />La Connaissance de la mosaïque africaine du manioc est suffisante mais celle de la striure brune fait encore objet de beaucoup de recherche.<br />Mécanismes de transmission des maladies<br />Les mécanismes de transmission des maladies sont nombreux, ils peuvent se faire par :<br /><br />• l’utilisation de boutures infectées ;<br />• le greffage avec les matériels infectés. <br />• la Mouche blanche (Bemisia tabaci) <br />• <br />Les stratégies arrêtées pour lutter contre ce fléau est de contrôler le vecteur par insecticide : 2 insecticides différents servira pour assurer un réel contrôle.<br />Résultats<br />• Illustration par une carte de nouveaux Foyer d’infectioncontrôle effectif<br />• Dynamique de la population de mouche blanche : nette différence entre plante non traitées (fluctuation dans la population) et celles traitées (population presque nulle)<br />• Progression de la maladie moins accentuée sur plants non traitées que sur celles traitées<br />• Pic de l’apparition des mouches décalées par rapport à celle de la mosaïque africaine du manioc<br />Conclusion : la mouche blanche transmet effectivement la striure brune mais le mode de transmission est différent que celle de la mosaïque africaine du manioc<br />Commentaire<br />1. Recommandation : tremper les boutures dans le cystenol (méthode utilisée pour des virus <br />2. Approche plus classique en tenant compte de la période de transmission de la maladie<br />4. Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector <br />Dr James Legg<br />1. Technologie moderne <br />2. Problème liée à la commercialisation et leur conséquence<br />3. Lien entre les 2 maladies virales<br />4. Beaucoup de questions de recherche<br /><br /> <br />• Système rapide et précoce pour avertir les fermiers des maladies virales dans leurs champs<br />• Début : Tanzanie avec les ONG dans 10 districts<br />• S’appuie sur la technologie disponible surtout le réseau téléphonique le plus communément utilisée.<br />• M2THODOLOGIE : groupes de fermiers entrainés à la détection des maladies et à l’envoi efficace de sms<br />• Matériel : discussion en groupe, contrôle<br />• Mode de fonctionnement : chaque groupe définit la présence, l’intensité et l’évolution des maladies virales dans son champ<br />• Mode ct district par district : flux d’info croisés entre district<br />• Partenariat avec zain qui a proposé des sim cartes et des modems usb. training des agriculteurs<br />• Résultats : <br />o Carte de l’incidence de la mosaïque : les données collectées par les paysans ont pu être vérifiées par des descentes sur terrain<br />o Striure brune identifiée essentiellement le long du lac<br />• Intérêt : suivi de l’évolution mensuelle de l’intensité de la maladie.<br />• Perspectives d’avenir : Continuer et améliorer le système, effectuer des descentes sur les sites où l’intensité de la maladie s’intensifie<br />Commentaire<br />3. Adaptation du système dans les services nationaux de recherche : système simple, peu couteux, il faut juste établir le système en formant les agriculteurs et une fois le système établi, il va de soi.<br />4. Difficulté de différencier les deux maladies virales, comment le programme est ase sur des brochures, visite, formation au champ pour montrer clairement les symptômes.<br />5. Marché local du manioc : Circuit, par CT Ngoy<br />• Marché le plus important à Kisangani et ses environs<br />• Enquête et autre info bibliographique<br />• Résultats<br />o Circuit du manioc<br /> Circuit court : producteur et consommateur pas d’intermédiairesautoconsommation<br /> Circuit long : présence d’intermédiaires (petit et gros détails), plus avantageux parce qu’offrant du travail quoiqu’informel<br />o Poids : moyenne : 2.8 kg <br />o Prix acheteur : <br />o Prix vendeur<br />o Prix consensuel : 307 (prix favorable pour le consommateur)<br />o Pouvoir économique des acteurs : influe proportionnellement sur la quantité et l qualité de l’achat<br />o Insertion dans la Microfinance : lente mais effectif<br />o Contraintes à l’insertion économique du manioc : présentation des problèmes, des pressions et des réponses aux problèmes identifiées.<br />6. Transmission des maladies virales par approche insecticides par Jeremiah S.C.<br />• Connaissance de la mosaïque africaine du manioc suffisante mais striure brune encore à connaitre.<br />• Mécanismes de transmission des maladies : utilisation de bouture infectés, greffage avec matériel susceptible<br />• Transmission par mouche blanche (Bemisia tabaci) : peut être d’information étude sur la relation entre mouche blanche et la striure brune et mouche blanche et la mosaïque africaine du manioc<br />• Stratégies : contrôle du vecteur par insecticide : 2 pour assurer un réel contrôle<br />• Illustration par une carte de nouveaux Foyer d’infectioncontrôle effectif<br />• Dynamique de la population de mouche blanche : nette différence entre plante non traitées (fluctuation dans la population) et celles traitées (pop presque nul)<br />• Progression de la maladie moins accentuée sur plants non traitées que sur celles traitées<br />• Pic de l’apparition des mouches décalées par rapport à celle de la mosaïque africaine du manioc<br />• Conclusion : mouche blanche transmet effectivement la striure brune, mode de transmission différent que celle de la mosaïque africaine du manioc<br />Commentaire<br />3. Recommandation : tremper les boutures dans du cystenol (méthode utilisée pour des virus <br />4. Approche plus classique en tenant compte de la période de transmission de la maladie<br /><br />Session 5. Gestion post récolte du manioc<br /><br />1. Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani par Ingbabona, W<br />L’objectif de l’étude est de contribuer à la lutte contre la mosaïque africaine du manioc et d’améliorer le rendement du manioc. La méthode de greffage a été utilisée pour atteindre cet objectif. Trois variétés locales de manioc (MBONGO et BANDAOINDE et Pano) ont fait l’objet de greffage avec le manioc à caoutchouc (Manihot glasovii). Ce dernier a été choisi comme greffon compte tenu de sa résistance à la mosaïque et du fait qu’elle développe une grande activité photosynthétique due à la quantité de ses feuilles.<br />Les résultats obtenus montrent qu’en comparaison avec du manioc non greffé, la technique de greffage témoigne d’une assez bonne résistance à la mosaïque et améliore nettement la productivité du manioc dans les conditions de Kisangani (soit le double de la production non greffé).<br />Commentaire<br />1. Gout des tubercules non affectés par le greffage<br />2. Nombre de pieds utilisés pour le greffage : 50<br />3. En considérant la quantité de bouture (greffon et porte greffe), mesures pratiques :<br />a. production en masse des boutures<br />b. la méthode est suffisamment pratique parce que ne demandant pas de matériels sophistiqués. Si pas de greffoir, le paysan peut acheter un nouveau couteau tranchant<br />2. QUELQUES RÉSULTATS SUR L’ADAPTATION DES TECHNIQUES DE CULTURE DES TISSUS AUX PLANTES À RACINES ET TUBERCULES À L’IRAZ <br />Prof. FOMA MAZIBO, Directeur Général de l’IRAZ<br /> Culture in vitro des méristèmes<br /> Stérilisation, dissection et transfert des explants en tubes.<br /> Conduite de la culture : après excision des méristèmes et préparation de milieu de culture.<br /> Résultats :<br />o Taux de survie 16%<br />o Essai sur la stérilisation du Manioc clone Kongo bitamisi on a pu établir que l’éthanol réduisait le taux de survie des méristèmes<br />o Bon résultat avec fuie de ferme et terreau comme substrat<br />Commentaire<br />1. La politique des CPGL voudrait que chaque faculté d’agronomie soit doté d’un laboratoire de culture in vitro (RDC 4, 3 au RWANDA et 2 au BURUNDI) mais les financements manquent<br />3. Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilités de panification de manioc séché au soleil <br /> Ir BAMENGA Louis Pasteur, Université de Goma<br />L’objectif est d’arriver à l’élimination du manihotoxine appelé également glucosides cyanogénétiques que contient le manioc en vue d’une utilisation culinaire et panaire non préjudiciable à la santé humaine. Cette étude a été menée à l’IFA yangambi. La technique utilisée était le séchage du manioc à l’air libre selon les différents traitements entre les variétés douces et amères. Al’issu des observations, les résultats suivants ont été obtenus : <br />• la détoxication est plus rapide pour les variétés douces que dans les variétés amères ;<br />• la méthode de séchage à l’air libre convient tant pour la variété amère que pour la variété douce ; <br />• la durée d’exposition au soleil est d’au moins 36heures en raison de 8heures par jour.<br />Commentaire<br />1. Quantité séchée : 5 kg par échantillon<br />2. Epaisseur de la meule parce que l’évaporation du cyanure dépend de l’épaisseur<br />3. Existence d’une variété de 7% de protéines :IITA a des variétés ayant une teneur de près de 14% en provitamines.<br />4. Influence de l’heure sur la dose en cyanure<br />5. <br />4. Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/Nord-Kivu) <br />Juste YAMONEKA, Université de Goma<br />Nécessité de la transformation des produits agricoles et de l’acquisition d’aliment riche.<br /> Présentation des trois procédés traditionnels de transformation du manioc rencontré au Nord-Kivu<br /> Meilleure technologie pour la conservation de l’amidon et offrant un intérêt énergétique.<br /> Méthodologie : détermination de la teneur en eau et en amidon<br /> Résultats<br />1. Farine 3 : plus de perte en amidon: longue durée du séchage et ajout de ferment biologique accélérant l’activité de la décomposition de l’amidon<br />2. Farine 2 : meilleure à vulgariser<br />Commentaire<br />1. Processus en détails causant les pertes en amidon : fermentation par ajout de ferment provenant des râpes des transformations précédentes induit une décomposition plus accentuée de l’amidon.<br />2. Intégrer également une étude de la teneur en glucoside cyanogène.<br />3. Lieu de rouissage, si lac, le méthane aurait un effet sur la farine produite : le rouissage s’effectue dans des fûts remplis d’eau.<br />5. Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani <br />PALUKU A. et KAHINDO JP.<br />Le bouturage des sommités vertes est une recommandation faite par l’IRAZ. Le cultivar utilisé est MBONGO. Contrairement aux craintes des producteurs, le taux de reprise n’est pas faible (86%), le nombre de ramification est réduite par la collecte des feuilles, il n’y a pas de différence en ce qui concerne le nombre de tubercules et le rendement.<br />Le bouturage des sommités vertes du manioc peut également être utilisé en complément à d’autres. Il peut être une contribution pour l’assainissement du milieu, la permanence en boutures et à la sélection phytosanitaire. <br />Commentaire<br />1. Taux < 100%, pas économiquement désavantageux ?<br />2. Détermination de la variété plantée et certification de l’état sanitaire : fait avant l’effeuillage des sommités vertes<br />3. Disponibilité de matériel<br /> <br /><br /> CLOTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE<br /> <br /><br />Conclusions de la Conférence sur la culture et l'utilisation du manioc en Afrique Centrale<br />En ce 19 ème jour du mois de novembre de l'année 2009, dans l'enceinte de l'Alliance Franco-Congolaise AFRACO en sigle, de Kisangani en République Démocratique du Congo, à l'issu de 3 jours d'exposé, concertation et discussion sur la production et l'utilisation du Manioc en Afrique Centrale, les résolutions ci – après ont été prises : <br />Etablie que la présente conférence internationale a réuni les chercheurs de haut niveau, de différentes structures, de différents pays du monde, des exposés de très haute valeur scientifique ont été présentés. Il ressort que:<br />• Il y a beaucoup de potentialités susceptible d'augmenter le rendement agricole du manioc et que la filiaire Manioc a de l'avenir dans la mesure où elle contribue énormément à la création d'emploie par la mise en œuvre d'une bonne chaîne de valeur. <br />• Il est souhaitable que au cours de deux années de recherches précédant la prochaine conférence Internationale (2011)soit :<br />- démontrer l'augmentation de la valeur ajoutée dans la filière Manioc en Afrique Centrale.<br />- L'intensification des variétés résistantes aux viroses pour parvenir à un niveau de résistance maximale.<br />- Encourager et solliciter l'appui du pouvoir publique dans la distribution et la dissémination des variétés résistantes aux viroses.<br />- Que le programme Manioc soit décentralisé afin d'incorporer les variétés résistantes<br />- Parvenir à l'épuration et à la culture des tissus des variétés locales qui, malgré leurs caractères organoleptique sont bien adaptées aux conditions du milieu naturel. Cela dans le but d'augmenter la production et la résistance aux maladies virales. <br />- Utilisation d'une approche spécifique pour parvenir à un réel accroissement de la productivité du manioc.<br />- Etudier le mecanisme de réduction des pertes dans la filière Manioc, ainsi que la gestion de la qualité de produit à la fin de la prodution.<br />- Renforcer la politique de la quarantaine contre la striure brune du Manioc qui constitut actuellement une vrai menace pour la securité alimentaire en RDC. <br />- Améliorer les pratiques expérimentales et utiliser les technologies de recherche adaptée à la situation de terrain. <br />- Que les intitutions impliquée dans la filière Manioc travaillent conjointement et en collaboration.<br /><br />1. Intervention des intervenants<br />Dr Victor MANYONG<br /> Haute valeur des communications, échanges scientifiques intéressants<br /> Secteur de la culture du manioc, important en RDC et en Afrique<br /> Secteur porteur parce que beaucoup de potentialités pour l’amélioration des rendements en milieu paysan, parce que pet révolutionner l’économie africaine :<br /> Conclusion : secteur très porteur à continuer à développer<br /> Suggestions : plus de valeurs ajoutées dans le secteur <br />Ir. Willy TATA HANGY<br />Recommandations<br />1. Intensifier les variétés résistantes aux viroses pour réduire la pression des viroses la où les endémies sont présentes, demander aux dirigeants d’Encourager la production en masse de ces matériels<br />2. La culture des tissus pourrait aider à une épuration des variétés locales généralement sensibles t apprécié par la population<br />Prof. Claude BRAGARD<br />Manioc très essentiel en Afrique<br />1. Attention accrue à la réduction des pertes et à la productivité<br />2. Contraintes majeures pesant sur la culture : biotiques (virus menace) mais aussi des autres tels que la bactériose<br />3. Amélioration des techniques expérimentales<br />4. Remerciement des organisateurs, participants et organisateurs<br />Coordonnateur PIDR<br />Recteur de l’IFA<br /> Remerciement au gouvernement provincial pour la disponibilité, l’aide financière pour la location de la salle, des partenaires, chercheurs et autres pour parler du manioc<br /> Aux sommités de la recherche ; Accorder les moyens pour une valorisation du manioc<br /> Recommandation aux scientifiques congolais : Tisser une relation de collaboration. <br />2. Remise symbolique des brevets de participation à une douzaine de participants.<br />Remise faite par la ministre de l’agriculture venue représenter le gouverneur de la Province.<br />Quelques brevets de participation ont été symboliquement remis par Madame le Ministre Provincial de l’agriculture à quelques participants choisis des horizons divers par le comité d’organisation. <br />Tableau : participants ayant récus les brevets de participation à la session de clôture<br /><br />No Noms Institutions<br />1 Ir. Bauma Nella Reseau des femmes Ingénieurs agronomes du Congo REFIACO<br />2 Ir. Kizonzoli APILAF<br />3 Ir. Lyna Mukwa Cliniques des plantes<br />4 Mr. Zinga Innocent Université de Bangui<br />5 Mr. Yamoneka Juste Université de Goma<br />6 Mlle Irène Banwitiya IFA Yangambi<br />7 Mme Dorcas Asito Programme Intégré de Développement Rural « PIDR Kisangani»<br />8 Ir. Iyoya Antoine Corps des Ingénieurs Agronomes du Congo « CIAC »<br />9 Prof. Hortense Manyonga Université de Lubumbashi<br />10 Ir. Antoine Frangoie IITA Kinshasa<br />11 Mme Koerbler Mariane DSMZ Allemagne<br />12 Mr. Jeremiah Simon IITA Dar es Salaam<br />13 Ir. Bertin Kasongo INERA Yangambi<br />14 Mme Godé Semeli Fondation Daruwezi<br />15 Mr Daudet Kabange Association le Travail Sauve la Famille « ATSF » asbl<br /><br /> <br />Mot de remerciement de la Présidente de REFIACO<br /><br />DISCOURS DE LA PRESIDENTE DU RESEAU DES FEMMES INGENIEURS AGRONOMES DU CONGO<br />A L’OCCASION DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE ET L’UTILISATION DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE<br /><br /><br />Son Excellence monsieur le Gouverneur de la Province Orientale<br />Ses Excellences messieurs les Ministres<br />Honorables Députés provinciaux<br />Différents Membres des corps Académiques et scientifiques<br />Chercheurs et distingués invités<br />Chers étudiants<br /><br />C’est pour nous un réel plaisir de nous tenir en face de vous, comme femmes ingénieurs agronomes du Congo.<br />Nous saluons le choix retenu par la conférence internationale sur la culture et l’utilisation du manioc à Kisangani.<br />C’est un privilège de déclarer sans crainte d’être contredit que cette conférence a ajouté un plus sur les connaissances scientifiques dans ce domaine de lutte et de défense des végétaux en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier.<br /><br />Vu l’importance des informations reçues, et considérant la place qu’occupe la femme dans la transformation, la conservation, la commercialisation et la consommation de ce produit, dans le souci de contribuer à l’augmentation de sa productivité, formulons une requête aux autorités politico administratives et plus spécialement au Gouverneur de province à travers son gouvernement provincial, aux chercheurs et personnes de bonne volonté de vouloir appuyer d’une manière conséquente le Réseau des Femmes Ingénieurs Agronomes « REFIACO » qui, dans ses objectifs a retenu le manioc comme une culture de rente et de base dans notre milieu.<br /><br />Nous sommes confrontées pour la promotion de cette culture par le manque de moyens financiers et techniques pour la production et la recherche. L’acquisition de ces moyens, distingués conférenciers, permettra à stigmatiser la contribution tant scientifique et pratique de réseau des femmes ingénieurs agronomes du Congo.<br /><br />Sans vouloir vous fatiguer, nous pensons que cette requête retiendra votre attention particulière.<br /><br />Au nom des femmes ingénieurs et à mon nom propre, souhaitons longue vie à cette conférence internationale sur le manioc et restons partenaires naturels dans cette recherche et production de cette culture.<br /><br /> Nous vous remercions<br /> <br /> Fait à Kisangani, le 18 novembre 2009<br /> <br /> Ir. Nellas BAUMA<br /><br /> Coordonnatrice du REFIACO<br /><br /><br />Mot de clôture officielle de Mme le Ministre provincial de l’agriculture<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />LISTE DES PARTICIPANTS<br />N° Noms Affiliations Fonctions Tel Email<br />1 Adrien Ndonda IITA Kisangani Chercheur 243 99 88 79 785 a.ndonda@iitadrc.org<br /><br />2 Aenyela Tikaileli IFA Yangambi Etudiant 243 993 049 108 <br />3 Alingombe Richard Inspection agriculture Chef service quarantaine 243 81 008 10 57 <br />4 Alongo Sylvain IFA Yangambi Chercheur 243 81 199 4008 sylvainalongo@yahoo.fr<br />5 Angeli Jacqueline CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 993 04 86 80 collectifdesfemmespo@yahoo.fr<br /><br />6 Anicet Bofenda IFA Yangambi Etudiant 243 81 52 45 339 <br />7 Antoine Frangoie* IITA Kinshasa , RD.Congo Chercheur + (243) 99 853 59 39 a.frangoie@iitadrc.org<br /><br />8 Asante Fadhili IFA Yangambi Etudiant 243 99 70 35 412 fatrayasante@yahoo.fr<br /><br />9 Atchaotema Moise REFIACO 243 85 13 95 151 atchaomoses@yahoo.fr<br /><br />10 Atilambile Boluta IFA Yangambi Etudiant 243 99 42 53 705 <br />11 Azelito Inspection Dvlpt rural Inspecteur <br />12 Bagoma Bogenda IFA Yangambi Etudiant 243 99 33 69 417 graciabagoma@yahoo.fr<br /><br />13 Bakitolo François ISEA Bengamisa 243 853 313 003 <br />14 Banyanga Losembe IFA Yangambi Etudiant <br />15 Bataeley Berthelot IFA yangambi Etudiant 243 99 33 77 484 <br />16 Batamba Bayande IFA Yangambi Eudiant 243 815 444 033 rogerbatamba@yahoo.fr<br /><br />17 Bauma Lucien IFA Yangambi Etudiant 243 99 34 33 848 <br />18 Begaa Yandjogi Université de Kisangani Chercheur 243 813 560 145 begaa_levieux@yahoo.fr<br /><br />19 Bénedicte Mandakombo* Université de Bangui RCA Chercheur (236) 75 20 35 29 manoelicte@gmail.com<br />20 Benjamin Dieryck* UCL Belgique Chercheur 32 10 47 37 47 benjamin.dieryck@uclouvain.be<br /><br />21 Bertin Kamondo CPR Idjui , RD Congo Coordonnateur 243 99 86 24 747 bertinkamondo@yahoo.fr<br /><br />22 Bertin Kasongo* INERA Yangambi , RD.Congo Chercheur 243 99 055 35 68 ineracry@yahoo.fr<br /><br />23 Bofalo Botuma IFA Yangambi Chercheur 243 99 45 20 448 exausébofalo@yahoo.fr<br /><br />24 Bokana Christophe SENASEM Coordonnateur 243 99 88 22 657 senasemkis@yahoo.fr<br /><br />25 Bolakonga Billy IFA Yangambi Chercheur 243 998 825 622 bilybolak@yahoo.fr<br /><br />26 Bolama Ngombo IFA Yangambi Etudiant 243 99 10 24025 <br />27 Bombongo Gabriel IFA Yangambi Etudiant <br />28 Bongela Pépé Indépendant <br />29 Bosuandole Maxime ISDR MOSITE Chercheur 243 81 74 86 608 bosumaxime@yahoo.fr<br /><br />30 Carine Makenga Indépendant 243 99 85 08 602 caribal@yahoo.fr<br /><br />31 Célestin Boombe PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 85 085 18 <br />32 Chantal Enene CBFC <br />33 Charlie SISI CBFC <br />34 Charlie Yamesegele IFA Yangambi Etudiante 243 85 38 62 472 <br />35 Christophe Ngalamulume IFA Yangambi 243 81 051 87 22 <br />36 Claude Bragard UCL, Belgique Professeur 32 10 47 40 23 claude.bragard@uclouvain.be<br /><br />37 Colette Basila Collectif des femmes 243 85 35 600 70 <br />38 Daruwezi Fondation Daruwezi 243 816 393 993 lofangaline@yahoo.fr<br /><br />39 David Bilima MAB Yangambi 243 851 393 254 davidbilima@yahoo.fr<br /><br />40 Déo Kasongo APILAF ongd Coordonnateur 243 998 633 598 apilafsk@hotmail.com<br /><br />41 Dhed’a Benoit Université Kisangani Professeur 243 99 86 09 315 dhedadjailo@yahoo.fr<br /><br />42 Didy Onautshu Université de Kisangani Chercheur 243 81 038 33 62 didyonautshu@yahoo.fr<br /><br />43 Donatien Tamaru IFA Yangambi Etudiant 243 811 791 027 <br />44 Dorcas ASITO PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 77 37 535 dorcasasito@yahoo.fr<br /><br />45 Dudu Akaibe IFA Yangambi, RD.Congo Professeur 243 99 85 39 647 duduakaibe@yahoo.fr<br /><br />46 Espoir Bisimwa* UCB Bukavu, RD. Congo Chercheur 243 99 77 01 265 ebisimwa@yahoo.com<br /><br />47 Eveline Maway Collectif des femmes Coordonnateur 243 99 41 013 34 evemaway@yahoo.fr<br /><br />48 Fataki Kamanda IFA Yangambi Etudiant <br />49 Faustin Lokinda Assemmblée provinciale Député 243 99 88 25 131 faustinlokinda@yahoo.fr<br /><br />50 Faustin Lokumu IFA Yangambi Etudiant <br />51 Felix Ukesa APILAF ongd 243 81 302 70 72 felukesa@yahoo.fr<br /><br />52 Florent Aradjabu CONASIC ongd 243 99 88 57 983 rnyokana2000@yahoo.fr<br /><br />53 Foma François* IRAZ Bujumbura , Burundi Directeur Général 257 76 24 76 71 fomamazi@yahoo.fr<br /><br />54 Gbelu Kitesia IFA Yangambi Etudiant <br />55 Ghislain Kongwa IFA Yangambi Etudiant <br />56 Godelive Semeli District de la Tshopo Commissaire 243 998 598 497 lofangaline@yahoo.fr<br /><br />57 Hangi Ndemere CEDERU Goma Coordonnateur 243 99 77 24 827 cederu2001@yahoo.fr<br /><br />58 Henri Maraite* UCL,Belgique Professeur henri.maraite@uclouvain.be<br /><br />59 Hortense Manyonga Université de Lubumbashi Professeur 243 81 833 70 73 manymadika@yahoo.fr<br /><br />60 Ibanda Nkosi IFA Yangambi Etudiant 243 99 90 73 105 ibandabonaventure@yahoo.fr<br /><br />61 Ikolonga Kilicho PIDR Kisangani, RD.Congo Vulgarisateur 243 81 23 89 383 kilicho2007@yahoo.fr<br /><br />62 Imponda John IFA Yangambi 243 81 14 40 417 sharnilar2007@yahoo.fr<br /><br />63 Ingbabona Jean IFA Yangambi Chercheur 243 81 059 61 04 jeaningbabona@yahoo.fr<br /><br />64 Innocent Mutshuva APILAF ongd 243 992 057 242 <br />65 Innocent Walala PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 77 08 704 antowalala@yahoo.fr<br /><br />66 Innocent Zinga * Université de Bangui RCA Chercheur 236 75 20 26 47 zinga.innocent@googlemail<br /><br />67 Irène Banwitiya IFA Yangambi Etudiante ibanwitiya@yahoo.fr<br /><br />68 Issoliwei Constant IFA Yangambi Etudiant 243 819 523 415 <br />69 ITambwe Médard PNR/PO Agronome 243 812 005 272 <br />70 Iyoya Antoine CIAC Président 243 81 200 36 37 antoineiyoya@yahoo.fr<br /><br />71 James Legg* IITA Dar es Salam, Tanzanie Chercheur 243 787 09 19 47 j.legg@cgiar.org<br /><br />72 Jean Lambert MBASA PIDR Kisangani, RD.Congo 243 997 76 05 19 jlmbassa@yahoo.fr<br /><br />73 Jean Wawina Lome CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 998 1 43 13 jeanwawina@yahoo.fr<br /><br />74 Jeanne Shuwa Min. agriculture 243 99 85 05 654 <br />75 Jeremiah Simon* IITA Dar es Salam, Tanzanie Chercheur +255 754 030224 Jeremiahsato@hotmail.com<br />76 John Lihamba PIDR Kisangani, RD.Congo Coordonnateur 243 99 85 39 607 johnlihamba@yahoo.fr, <br /><br />77 Joseph Litucha IFA Yangambi Chercheur 243 99 88 57 748 jlitucha@yahoo.fr<br /><br />78 JP LEMERI Ng'Ota IFA Yangambi Etudiant 243 81 942 33 73 lemeryngota@yahoo.fr<br /><br />79 JPierre Mate Université Kisangani Professeur <br />80 Judith Enene IITA Kisangani Secrétaire 243 81 012 65 68 judithenene@yahoo.fr<br /><br />81 Juvan Lilembe CANAV 243 99 77 215 77 canav80@yahoo.fr<br /><br />82 Kako Bolengeleka IFA Yangambi Etudiant 243 99 37 26 308 <br />83 Kakuni J. Jacques IFA Yangambi Chercheur 243 81 200 63 87 mbkakuni2009@yahoo.fr<br /><br />84 Kalokola Carlos UNIAD Kisangani 243 85 13 93 049 carlo.kalokola@yahoo.fr<br /><br />85 Kalonji Adrien Univ. Kinshasa, RD. Congo Professeur 243 81 40 90 909 adrienkalonji@yahoo.fr<br /><br />86 Kamande Emery FAKIS, Kisangani RD/ Congo <br />87 Kanasunge Paye IFA Yangambi Etudiant 243 852 103 096 benoitkanasunge@yahoo.fr<br /><br />88 Kandenga* Toussaint IITA Kinshasa, DR Congo Chercheur <br />89 Kangi Jeef jekangi@yahoo.fr<br /><br />90 Kanyama Tabu Indépendant 243 81 162 11 68 jeefkany@yahoo.fr<br /><br />91 Kapopo Kazembe IFA Yangambi Etudiant <br />92 Kasereka Bashibwako* CIALCA Bukavu , RD Congo Chercheur 243 81 31 85 457 kasbisha@yahoo.fr<br /><br />93 Kasongo Tambwe DGM Agent 243 811 514 313 <br />94 Katusi Monama IFA Yangambi Etudiant 243 81 538 97 38 <br />95 Kawande Claude Université de Kisangani Etudiant 243 812 650 258 <br />96 Kayisu Kalenga IFA Yangambi Professeur <br />97 Kilimba Munzaba Gracia Fondation chef Departement 243 81 36 81 563 albertkilimba@yahoo.fr<br /><br />98 Kizonzoli Tembo APILAF ongd Président 243 99 86 15 696 kinzonzolitembo@yahoo.fr<br /><br />99 Koerbler Marianne* DSMZ Braunschweig, Allemagne Chercheur 49 53 12 99 37 83 marianne.koerbler@jki.bund.de<br /><br />100 Kolia Matayo IFA Yangambi Etudiant 243 991 070 709 <br />101 Kombele Ferdinand IFA Yangambi Professeur 243 81 73 61 311 meneaf@yahoo.fr<br /><br />102 Kombozi Bolimbo IFA Yangambi Etudiant 243 994 262 560 <br />103 Kongwa Ghislain IFA Yangambi Etudiant 243 997 035 412 gm8kongw@yahoo.fr<br /><br />104 Laba Fiambi IFA Yangambi Etudiant 243 81 74 82 412 celafia2009@yahoo.fr<br /><br />105 Laurent Kangisa Radio Mwuangaza 243 81 35 66 171 micheltabaku@yahoo.fr<br /><br />106 Libebele Innocent GTER Kisangani, RD.Congo 243 81 45 20 343 libebelemaguy@yahoo.fr<br /><br />107 Likaka Faustin PIDR Kisangani Agronome 243 99 42 75 558 faustinlikaka@yahoo.fr<br /><br />108 Likwela Annie groupe Mapendo 243 99 28 47 922 <br />109 Likwela Josias CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 998 60 24 31 drlikwelabe@yahoo.fr<br /><br />110 Liliane Buledi ISEA bengamisa 243 81 076 65 99 <br />111 Liyeye JPierre Inspection agriculture Inspecteur inspagrikisangani@yahoo.fr<br /><br />112 Lofungola Bosenge IFA Yangambi Etudiant <br />113 Lokombe Dimandja ISEA Bengamisa Professeur 243 994 338 806 ceve-rdc@yahoo.fr<br /><br />114 Loluku Emma PIDR CBFC 243 81 206 37 02 <br />115 Lombesa Mondation Daruwezi 243 998 362 579 <br />16 Louis Pasteur Bamenga Université de Goma, RD. Congo Chercheur +243 851 733 036 bamenga@gmail.com<br />117 Loula Lolitamba IFA Yangambi Etudiant 243 99 42 62 126 <br />118 Loyoa Nzimbi IFA Yangambi Etudiant <br />119 Lucien Masenezo ISEA Bengamisa Chercheur 243 99 88 577 52 masenezoeloi@yahoo.fr<br /><br />120 Lutete Diankenda* FAO Kinshasa , RD.Congo Chef Prog dianklutete@yahoo.fr<br /><br />121 Lyna Mukwa* Clinique des plantes Kinshasa Chercheur (00243)815051891 cpkrdc@yahoo.fr<br /><br />122 Mado Batchu REFIACO Etudiant 243 81 011 55 74 <br />123 Mafuka Paul INERA RD.Congo Directeur Général mpmafuka@yahoo.fr<br /><br />124 Mahungu NzolaMeso* IITA Kinshasa, RD. Congo Coordonnateur +243 992 253 355 n.mahungu@iitadrc.org, <br /><br />125 Makangi wa Kitandi IFA Yangambi Etudiant 243 851 734 729 <br />126 Marcel Chebele Min Agriculture 243 99 44 053 12 marcfolo@yahoo.fr<br /><br />127 Mariana Apamato REFIACO 243 810 199 281 mariannaapamato@yahoo.fr<br /><br />128 Marie Claire Yandju Univ. Kinshasa, RD.Congo Professeur 24 399 906 760 mcyandju@yahoo.fr<br /><br />129 Mbeli Koko IFA Yangambi Chercheur 243 81 423 58 80 pembe1878@yahoo.fr<br /><br />130 Mbombo Ngonzowe IFA Yangambi Etudiant <br />131 Melanie Lombo REFIACO 243 994 050 258 <br />132 Michel Disonama* PNUD Kinshasa , RD.Congo Expert <br />133 Michel Lamazani GAVAVAT ongd 243 994 415 777 michellamazani@yahoo.fr<br /><br />134 Michel Lingomo Caritas 243 81 35 43 612 mlingomo@yahoo.fr<br /><br />135 Michel Lokonda FAO Kisangani <br />136 Mobula* Victor USAID Kinshasa DRCongo Coordonnateur vmobula@usaid.gov<br /><br />137 Molonda Bosoo IFA Yangambi Etudiant 243 993 026 792 <br />138 Monde Godefroid IFA Yangambi Chercheur 243 998 64 89 40 mondekaz@yahoo.fr<br /><br />139 Monzenga Claude IFA Yangambi Chercheur 243 81 74 62 90 claumonz@yahoo.fr<br /><br />140 Motosia Dingbo IFA Yangambi Etudiant 243 99 40 73 749 <br />141 Muganza REK 243 81 085 67 07 qmuganza@yahoo.fr<br /><br />142 Muhindo Siwako IFA Yangambi Etudiant 243 99 40 98 946 msiwako@yahoo.fr<br /><br />143 Mukenge Kinyegu IFA Yangambi Etudiant 243 817 555 758 <br />144 Mukeshembala Franch Université de Goma, RDC Chercheur francmuke@yahoo.fr<br />145 Munganga Soke CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 81 200 34 90 norbertmunganga@yahoo.fr<br /><br />146 Musalizi Muharabu IFA Yangambi Etudiant 243 99 400 89 09 musalizi3@yahoo.fr<br /><br />147 Mwarabu Esinga IFA Yangambi Etudiant 243 99 99 08 291 esingamwarabu@yahoo.fr<br /><br />148 Nana Lukulunga REFIACO 243 99 33 76 872 <br />149 Ndinga Helena INERA Luki Chercheur 243 99 148 44 12 helenank@yahoo.fr<br /><br />150 Ndyetabula Innocent* LZARDI Dar es Salam, Tanzania Chercheur 255 715 756 896 ndyetabura@yahoo.com<br />151 Nellas Bauma REFIACO Présidente 243 853 354 874 irnellas@yahoo.fr<br /><br />152 Ngama Balembu Environnement 243 81 023 69 76 adrien.gama@yahoo.fr<br /><br />153 Ngama Faustin IFA Yangambi Chercheur 243 85 14 24 758 faustinngama@yahoo.fr<br /><br />154 Ngoma Léon CRAFOD ,RD Congo Coordonnateur 243 99 97 86 581 ngomaleon@yahoo.fr<br /><br />155 Ngoy Jonas IFA Yangambi Chercheur <br />156 Nimugire Pascasie IFA Yangambi Etudiante 243 99 30 25 050 <br />157 Nono Babulaka PIDR 243 998 622 440 nonobabulaka@yahoo.fr<br /><br />158 Norbert Kisanga Journal Les coulisses Rédacteur 243 99 77 95 396 norbert_kisanga@yahoo.fr<br /><br />159 Nzialikombe Abongo IFA Yangambi Etudiant 243 81 17 96 423 npacha@yahoo.fr<br /><br />160 Onotamba Kondjo SPIAF/Min Environnement RDC 243 994 277 737 patrick_kondjo@yahoo.fr<br /><br />161 Paluku Augustin IFA Yangambi Chercheur 243 99 21 40 413 panapasteur2000@yahoo.fr<br /><br />162 Paul Matenga IFA Yangambi Etudiant 243 851 424 996 paulmatenga@yahoo.fr<br /><br />167 Peggy Mbuse REFIACO 243 994 254 056 <br />164 Phemba Phezo* CRS Bukavu, RD Congo Coordonnateur 243 81 71 52 561 pphezo@buka.cd.caro.crs.org<br /><br />165 Pheneas Ntawuruhunga* SARRNET- IITA, Malawi Coordonnateur 265 9953 166 34 p.ntawuruhunga@cgiar.org<br /><br />166 Pierre Bolonge PIDR Kisangani, RD.Congo 243 998 50 85 11 pierrebolonge@yahoo.fr<br /><br />167 Pierrot Kase IFA Yangambi 243 99 40 12 741 pierrotkase@yahoo.fr<br /><br />168 Pitchou Meniko Université de Kisangani Etudiant 243 811 435 068 menitop2000@yahoo.fr<br /><br />169 Posho Litale Association Bolingo Président 243 99 432 26 54 <br />170 Rémy Losimba PRAPO Chef Antenne 243 99 40 82 067 <br />171 Rev. Bolima Botoya CBFC/HF Kisangani, RD.Congo <br />172 Rev. Daudet Kabange ATSF asbl 243 99 88 25 864 <br />173 Richard Zongia Hotel Zongia 24399 73 41 934 rickgregzong@yahoo.fr<br /><br />174 Rider Mitoko CRONGD 243 81 038 24 20 ridermitoko42@yahoo.fr<br /><br />175 SAILE Joseph IFA Yangambi Chercheur 243 81 475 09 89 issaile@yahoo.fr<br /><br />176 Samunyange IFA Yangambi Etudiant 243 85 38 24 999 samuyangebob@yahoo.fr<br /><br />176 SANDJA Bilambo HUP/FAO <br />178 Simon Lukombo* IITA Kinshasa , RD.Congo Chercheur <br />179 Stefan Hauser* IITA Kinshasa, DR Congo 243 81 5316 268 S.HAUSER@cgiar.org<br /><br />180 Stephan Winter* DSMZ Braunschweig, Allemagne 49 53 12 99 37 80 stephan.winter@jki.bund.de<br /><br />181 Stephen Walsh* CRS CGLI Nairobi, Kenya 254 (0)736151485 walsh@caro.crs.org<br /><br />182 Sylvain Bidiaka* IITA Kinshasa, DR Congo Chercheur <br />183 Sylvain Iyokwa Bureau Diocesain de Développement 243 99 41 85 684 <br />184 Sylvain Solia IFA Yangambi 243 81 013 41 52 sylvainsolia@yahoo.fr<br /><br />185 Synambele Veronique IFA Yangambi Etudiant 243 817 479 778 <br />186 Télé Texas IFA Yangambi Etudiant 243 853 570 758 télé@yahoo.fr<br /><br />187 Trésor Winene RTNB Kisangani 243 85 373 07 96 tresorwinenelando@yahoo.fr<br /><br />188 Tshuya Mwamba IFA Yangambi Etudiant <br />189 Victor Manyong* IITA Dar es Salam, Tanzanie Directeur 255 75 47 85 122 v.manyong@cgiar.org<br /><br />190 Victorine Bomela REFIACO 243 99 91 19 192 bomelavicto@yahoo.fr<br /><br />191 Vonge Abaedipepe IFA Yangambi Etudiant 243 818 873 776 <br />192 Wasso Yamoneka Université Goma, RD.Congo Etudiant 243 85 34 63 797 justewasso@yahoo.fr<br /><br />193 Wemba Lukambo IFA Yangambi Etudiant 243 851 741 939 luck5572@yahoo.fr<br /><br />194 Willy Tatahangy* IITA Bukavu, RD.Congo Chercheur 243 99 829 72 63 w.tata-hangy@iitadrc.org<br /><br />195 Yebona Moke IFA Yangambi Etudiant 243 851 420 421 <br />196 Yenga Bombeku IFA Yangambi chercheur 243 99 77 60 311 dimancheyenga@yahoo.fr<br /><br />197 Yuha Angboma PIDR Kisangani, RD.Congo Agronome 243 999 11 57 03 <br />198 Yuma LOOLI Cacaoyère de Bengamisa Directeur 243 99 88 57 856 yumalophi@yahoo.fr<br /><br /><br /><br /><br />SPECIMEN D’ATTESTATION DELIVRE A LA FIN DE LA CONFERENCE<br /><br /><br /> <br /><br /><br /><br /><br /><br />QUELQUES PHOTOS MARQUANT LES TEMPS FORTS DE LA CONFERENCE<br /><br />I. Salle de conférence<br /> <br /><br /><br /><br /> II. Arrivée des conférenciers<br /> <br /><br /><br /><br /><br /> <br /><br /><br />III. Arrivée des officiels<br /> <br /><br /><br /><br /> <br /><br /><br />Interviews par quelques organes de la presse locale<br /> <br /><br /><br /><br />Distribution des kits aux participants<br /> <br /><br /><br />Le secrétariat de la conférence<br /> <br /><br /><br />Ouverture officielle de la conférence<br /> <br /> <br /><br /><br /><br /><br />Les conférenciers en pleine session<br /> <br /><br /><br />Les intervenants majeurs<br /> <br /><br /><br /> <br /><br /><br /> <br /><br /><br /> <br /><br /><br /><br /> <br /><br /><br /><br /><br /> <br /><br /><br /><br /><br /><br />Session posters: discussions <br /><br /> <br /><br /> <br /><br />Protocole et sécurité de la conférence<br /><br /> <br /><br /><br /><br />Participation active des mouvements associatifs féminins<br /> <br /><br /><br />Clôture officielle de la conférenceLa mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-80661780358223892502009-11-07T08:26:00.000-08:002009-11-07T08:37:42.139-08:00PROGRAMME - PROGRAM<strong>Dimanche 15 Nov. 2009</strong><br /><strong> ARRIVEE DES PARTICIPANTS A KISANGANI ET INSTALLATION<br /> DEBUT DE LA CONFERENCE</strong><br /><strong>Lundi le 16 Novembre 2009</strong><br />8h00<br />8h15’<br />8h30’ <br />Mise en place terminée<br />Arrivée des invités et participants<br />Arrivée des officiels <br /><strong>SESSION 1 OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE <br /> Modérateur: Ir. MONDE Godefroid</strong><br />9h00’<br />9h10’<br />9h20’<br />9h30’<br />9h45’ Accueil et présentation des participants par le comité d’organisation <br />Mot du Recteur de l’IFA Yangambi <br />Mot du Coordonnateur de PIDR<br />Ouverture officielle de la conférence par Mr. Le Gouverneur<br />Le contexte de la conférence par C. BRAGARD (UCL, Belgique)<br />10h00’ Cocktail et départ des officiels<br /><strong>SESSION 2 IMPORTANCE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE <br />Session introductive: Modérateur : Dr. S. Winter (DSMZ-Allemagne)</strong><br /> 10h30’ Lutete D.: Contribution de la FAO dans la lutte contre la mosaïque du manioc (Manihot esculenta) et l’amélioration de la capacité de transformation des racines tubéreuses en République Démocratique du Congo<br />11h00’ Mahungu N.M.1& Dixon A.G.O.2 Advances in cassava research for development in Africa<br />11h30’ A. Frangoie : Le processus du contrôle et de la certification des cultures et plants de manioc en RDC : analyse et suggestions.<br />12h00’ Ngoy N. Jonas : Marché local du manioc : Circuit, pouvoir économique des acteurs et possibilités d’insertion économique.<br /><br /> <strong>12h30’ DEJEUNER<br />SESSION 3 ETAT DE LIEU SUR DE RECHERCHES SUR LE MANIOC<br /> Modérateur : Dr. Victor MANYONG (IITA Tanzanie)</strong><br /> 14 h00 Ntawuruhunga P., Dixon A.G.O., Kanju E., Legg J.P., Schofield J., Ssemakula G., Obiero H., Bigirimana S., Gashaka G., Singi L., Mkamilo G., Sino C.J., Tata Hangy W., Kimani E., Omongo C., Kiryowa M. and Otim-Okello F.: Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germplasm in the region through partnership<br />14h30’ Stephen P. WALSH: Quality Management Protocol, an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative.<br />15h00’ S. Winter& Koerbler, M. : Viruses infecting cassava in Africa – Symptoms, biology and control options<br /><br /><br /><strong>15h30’ PAUSE CAFE<br />SESSION 4 CONTRAINTES EDAPHIQUES : gestion de l’eau et de la fertilité du sol </strong><br /><strong>Modérateur : Prof. F. KOMBELE (IFA Yangambi)</strong><br />15h45’ Vanlauwe B., Pypers P., & Sanginga N.: The potential of Integrated Soil Fertility Management to improve the productivity of cassava-based systems in the Democratic Republic of Congo<br /><br />16h15’ Alongo L.& Kombele B.: Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani RDCongo<br />16h 45’ S. Hauser, D. Bungu, T.Z.Bakelana: Peeling and cut off losses of four cassava varieties as a function of root shape and soil texture<br /><strong>Mardi 17 Nov. 2009 Debriefing de la journée du Lundi par Dr. Pheneas NTAWURUHUNGA <br />SESSION 5 CONTRAINTES BIOTIQUES : les maladies émergeantes et leur gestion<br /> Modérateur : Dr. Pheneas NTAWURUHUNGA (SARRNET Malawi)</strong><br />8h30’ Bragard, C., Niyongabo, G., Galein, Y., Sanquin, B., Bahama, J-B. : African cassava mosaic disease in Burundi : symptom severity, incidence, type of viruses & vectors<br />9h00’ K. Tata-Hangy , J.P. Legg, K.M. Lema et N. Luyindula : L’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source de matériels de plantation et son impact sur la production<br /><br />9h30’ Monde, G.1,4, Walangululu, J .2, Winter, S.3& Bragard, C .1: Diversity and distribution of african cassava mosaic viruses around Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo <br /><br />10h00’ Legg, J. P.1, Kumar, L.5, Ntawuruhunga, P.6, Kanju, E.1, Kim, D. J.3, Bouwmeester, H.1, Boni, S.1, Jeremiah, S.1, Busungu, C.1, Okao-Okuja, G.2, Obonyo, R.2, Otim-Okello, F.2, Bigirimana, S.7, Tata-Hangy, W.8, Obiero, H.3, Gashaka, G.9, Mkamilo, G.4, Ndyetabura, I.4 : Pandemics of cassava virus diseases in Africa and their management<br /><br /><strong>10h30’ PAUSE CAFE<br />SESSION 6 CONTRAINTES BIOTIQUES : les maladies virales, insectes ravageurs et vecteurs <br /> Modérateur : Prof. DEDH’A Benoît (Université de Kisangani)</strong><br />11h00’ Ngeve J.M.1, Hanna R.2, Tenku SN.1 & Tindo M.2 :The African root and tuber scale epidemic: a menace to cassava productivity in Cameroon, Central Africa<br />11h30’ N.B. Mandakombo1, I. Zinga1, E. Kosh-Komba1, S. Silla1, H. Delatte2 & J.M. Lett2 : La mouche blanche : Bemisia tabaci, un handicap pour l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine<br />12h00’ Legg, J. P.1; Jeremiah, S.1; Boni, S.1; Busungu, C.1; Okao-Okuja, G.2; Obonyo, R.2; Ndyetabura, I3; Musafiri, P.4; Bakelana, T.4 &Lema, A.4 : Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector<br /><br /><strong>12h30’ DEJEUNER<br />SESSION 7 CONTRAINTES BIOTIQUES : les maladies bactériennes, fongiques, lutte biologique<br /> Modérateur: Prof. M. Claire YANDJU (Université de Kinshasa)</strong> <br />14h00’ E. Bisimwa : les contraintes phytosanitaires du manioc dans la région du Sud Kivu dans la dernière décennie.<br />14h30’ M. Songbo & M. Lokonda : La Pourriture du manioc en territoires d’Opala et d’Isangi : Importance, épidémiologie et stratégie de lutte<br /><br />15h00’ J. Litucha, B. Dhed’ha, Baboy L, F. Kombele B : Rendement en tubercules en relation avec la combinaison de la cueillette des feuilles et le niveau d’infection secondaire de la culture de manioc (Cv. Mbongo) par la MAM dans les conditions agroécologiques de Kisangani. <br /><strong>15h30’ PAUSE CAFE<br />SESSION 8 CONTRAINTES A LA CULTURE DU MANIOC EN AFRIQUE :<br />Modérateur: Prof. JM. NGEVE (IRAD Yaoundé)</strong><br />16h00’ Muengula, M.1, Tshilenge, P. 1, Kalonji, A.1 et Nkongolo, C.2 : Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle à Gandajika <br />16 h30’ I. Zinga, S. Sembala, K. Komba, D. Lakouetene, A. Ndemopou & J. Mboukoulida : L’évaluation de l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine<br /><strong><br />Mercredi 18 Nov. 2009 Debriefing de la journée de Mardi par Prof. Henri MARAITE <br />SESSION 9 CONTRAINTES BIOTIQUES : gestion des récoltes, transformation et utilisation du manioc<br /> Modérateur : Prof. Henri MARAITE (UCL Belgique)</strong> <br />8h30’ Yandju M. Claire1, Kabena O.2 & Masika Y.3 : Essai d’enrichissement du Manioc en protéine et en vitamine A par fermentation sèche <br /><br />9h00’ Bamenga B.: Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilité de panification de manioc séché au soleil <br /><br />9h30’ Yamoneka J : Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/ Nord-kivu)<br />10h00’ V. Manyong: Economics of cassava transformation in the Democratic Republic of Congo: Some strategies<br /><br /><strong>10h30’ PAUSE CAFE<br />SESSION 10 AMELIORATION DU MANIOC : Ressources génétiques, biotechnologies, phytotechnie, agro <br /> biodiversité<br /> Modérateur : Prof. Hortense MANYONGA (Université de Lubumbashi)</strong><br />11h00’ Monde G.1,3, Banwitiya E.1, Litucha B.1, Mokula E.1, Bolonge E.2, Likaka F.2 et Bragard C.3 : Les indices épidémiologiques de la mosaïque africaine du manioc en relation avec la résistance et la production de quelques cultivars de manioc à Kisangani<br /><br />11h30’ Mushekebanza F. : Critères de choix des variétés de manioc résistantes à la mosaïque par les paysans dans le territoire de Rutshuru : cas de variétés Liyayi, Sawasawa, Mayombe<br /><br />12h00’ Ingbabona, W., Dhed’A, D. & Nyongombe, U.: Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani<br /><br />12h30’ M. Kabamba : La micro propagation des nouvelles variétés du manioc à Kisangani<br /><br /><strong>13h00’ DEJEUNER<br />SESSION 11 (Session Posters) Présentation des posters <br />Modérateur : Dr. MAHUNGU (IITA RDC)</strong><br />14h00’ D. Benjamin & L. Mukwa : La clinique des plantes: outil majeur de gestion des pestes agricoles! <br />14h10’ I. Zinga, S. Sembala, K. Komba, D. Lakouetene, A. Ndemopou & J. Mboukoulida : Comportement des 154 écotypes du manioc mis en expérimentation dans la zone de savane (DAMARA) et la zone de forêt (PISSA)<br />14h20’ N.B. Mandakombo1, I. Zinga1, E. Kosh-Komba1, S. Silla1, H. Delatte2 & J.M. Lett2: La caractérisation moléculaire de Bemisia tabaci Gennadius (Homoptera : Aleyrodidae) impliqué dans la mosaïque du manioc en République Centrafricaine<br />14h30’ Yandju Marie Claire1 & Kalonji Adrien 2 : Optimisation des conditions de défibrage de manioc par fermentation bacterienne pour la production du fufu et de la chikwangue en RDC<br />14h40 P. Lava Kumar1*, O. J. Alabi1,2, S. A. Akinbade1, M.N. Maruthi3, R. A. Naidu 2 and J. P. Legg4 : Rapid single-step multiplex reverse transcription-PCR for the simultaneous detection of Cassava brown streak virus, African cassava mosaic virus and East African cassava mosaic virus in cassava<br /><br />14h50’ Marianne Koerbler, Beate Stein, Ivan Ingelbrecht1 and Stephan Winter: Characterisation of resistance in cassava against cassava mosaic viruses and cassava brown streak viruses in Africa<br /><br />15h00: Monde G. ; Walangululu J. & Bragard C. : Geographic distribution of cassava begomoviruses in Yangambi<br /><br />15H10 BIRINDWA Rutega D.1 & Bragard Claude2 : Etude de la diversité du système mouches blanches Bemisia tabaci – Virus de la mosaïque africaine du manioc dans les systèmes de culture à base du manioc au Sud Kivu<br />15h30’ PAUSE CAFE<br />SESSION 12 TABLE RONDE : état de lieux, modalités de coopération et perspectives de recherche- <br /> développement<br />Modérateur : Prof. Claude BRAGARD (UCL, Belgique)<br />15h45’ TABLE RONDE : état de lieux de recherche, avancées dans la recherche, mise au point et perspectives d’avenir<br /><br /><strong>Jeudi 19 Novembre 2009<br /> (8h00-13h00) VISITE AU CENTRE D’ADAPTATION ET DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES (PK 17 ancienne route Buta)<br />Avant midi Modérateur : Ir. Pierre BOLONGE (PIDR Kisangani)</strong> <br />7h30 : Mise en place terminée<br />8h00’ : Arrivée des participants<br />8h30’ Mot du Coordonnateur de PIDR<br />9h00’ Visite de champs : observations, commentaires et échanges pendant les visites : champs paysans et champs de <br /> multiplication des variétés améliorées de manioc.<br />10h30’ : Témoignages de quelques mamans sur les difficultés liées à la culture et l’utilisation du manioc.<br />11h00’ : Visite des stands des produits à base du manioc, démonstration de quelques aspects de transformation du manioc ; <br /> dégustation de quelques mets à base du manioc<br />13h00 : Rafraichissement et retour<br />15h00’ Visite de quelques sites touristiques de la ville de Kisangani : Chute Wagenia, Jardin zoologique de Kisangani<br /><strong>18h30’ FIN DE LA CONFERENCE<br />Vendredi 20 Nov. 2009 DEPART DES PARTICIPANTS</strong><br /><br /> <br /><br /><strong><br />Autres communications:</strong><br /> Session 1<br />Ndyetabula, I.L.1, Merumba S.1, Kasele, S.2 and Legg, J.P.3: DEWN: An SMS-based cassava disease monitoring system<br />Diamuini Ndofunsu*, Luyindula Ndiku*, kembola Kejuni*, Bulubulu Otono*, Kikakedimau Nakweti*, Chikelu Mba**, Joanna Jankowicz.**: Micropropagation and In Vitro radio sensitivity Test in Congolese Cassava (Manihot esculenta Crantz) accession.<br />Session 4<br />Ngama B. et Kombele B.: Evolution de l’indice foliaire de 4 variétés de manioc (Zizila, Disanka, Nsansi et Mbongo) en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol à Kisangani <br /><br />Session 5<br />M. Kankolongo, A., 2Benesi I., 3Chiona M., 4Anabela Z., 5Mutunda M. & G. Thompson6 :Cassava Virus Diseases in Southern Africa: Status on the Prevalence and Strategies to Mitigate the Impact<br />A. Shittu, 2A.G. O. Dixon, 1L.O. Sanni & 2B. Maziya-Dixon : Breeding for CMD resistance and prospective food uses of cassava roots<br />Session6<br />D.Birindwa & J.Walangululu : Etude de la répartition actuelle des mouches blanches sur les plants de manioc dans les systèmes de culture à base du manioc dans le Sud Kivu<br />Jeremiah S.C. , J. P. Legg and M. N. Maruthi3 : Studying the Transmission of Cassava Mosaic Geminiviruses and Cassava Brown Streak Virus by Insecticide-mediated Management of the Putative Whitefly Vector<br />Session 7<br />Kalonji, A.1, Tshilenge, P.1, Muengula, M.1, Funny, C.1, M’Lenvo, J. et Mandanga, G.: Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrés à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo<br />Session 8<br />Paluku N. et Kahindo JP.: Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani<br />J. Litucha BM*, B. Dhed’A D*, F. Kombele B*, Baboy L.* : Rendement en feuilles en relation avec le niveau d’infection secondaire de la culture par mosaïque africaine du manioc<br />I. Ingelbrecht and S.Winter: In vitro tissue culture of cassava for rapid micropropagation and disease clean up<br />Session 9<br />Djilemo Louis : Le séchage : Facteur essentiel pour le développement de la culture et de l’utilisation du manioc en Afrique<br />P. Malumba : Les procédés artisanaux et les perspectives de développement de l'industrie de transformation des racines tubéreuses du manioc<br />Amalaman D. : Perception des acquis scientifiques et technologiques de la production et de la transformation du manioc chez les productrices d’attiéké en Cote d’Ivoire<br />Afo Bignito TOUKO1, Chantal Ekpetsi GOTO1, Kossi SEDZRO1. : Promotion de la production du manioc par la diversification de ses formes d’utilisation<br />Session 10<br />M.O. Yomeni1 and M.O. Akoroda2: Stem Quality in Cassava: The High Hurdle<br />Bolonge E, J. Litucha , Yefola B, Bamonangela M, Likoko A*, Sindani K: Recherche d’une technique culturale à faible effet dépressif de la cueillette des feuilles sur le rendement en tubercules de manioc.La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-71116763006638823612009-11-03T01:50:00.000-08:002009-11-03T01:53:18.280-08:00Dispositions pratiques: conférence de KisanganiDear Participants,<br /> <br />We would like to thank you for your contribution and/or registration to the Conference we are organizing in Kisangani, November 16 to 19.<br /> <br />To set up the conference program as well as to organize the meeting properly, as well as to help you the more adequately to find the best way to reach us or to stay quitly in Kisangani, we do need to know precisely who is participating to the conference and on which financial basis.<br /> <br />We have been seeking support from cooperation agencies for the conference organization. Nevertheless, up to now, the external funding is not secure.<br /> <br />We urgently need to know if you are expecting a financial support from an external funding body or from our organization, and in this case, we would like you to signify us in your reply.<br /> <br />It is also important that you are aware that the conference will be organized from Monday 16 to Thursday 19. A late arrival on Monday is possible (to allow flights from Nairobi by Kenya airways). The Participants from Rwanda and Burundi can easily arrive in Kisangani via Goma, November 15 sunday. Please do not forget to provide your flight informations to Godefroid Monde (mondekaz@yahoo.fr Tel +243 998648940) to secure the shuttle from the airport to your hotel or the conference venue.<br /> <br />We would like also to make it clear that all attendants have to deal with their own travel documents (passeport, visa, vaccination cards) as well as for their travelling registrations.<br /> <br />If nevertheless you do feel you need support in one or many of these areas, please feel free to contact us to seek for assistance.<br /> <br />May we ask you also not to forget to send your communication abstracts, presentations text and posters for November 5.<br /> <br />We do hope to forward a conference program as soon as possible.<br /> <br />Best regards<br /><br />The organizing commitee<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /> <br /> Chers participants, <br /> <br />Nous tenons à vous remercier pour votre contribution et / ou votre inscription à la conférence que nous organisons à Kisangani, du 16 au 19 Novembre. <br /> <br />Pour confectionner le programme de la conférence et organiser impeccablement la réunion, aussi pour vous aider le plus adéquatement à trouver le meilleur moyen de nous rejoindre et de séjourner paisiblement dans la ville de Kisangani, nous avons besoin d’une confirmation de votre part en vue de fixer précisément qui participe à la conférence et sur quelle base financière. <br /> <br />Nous avons cherché l'appui d'organismes de coopération pour l'organisation de la conférence. Néanmoins, jusqu'à présent, le financement externe attendu n'est pas sûr. <br /> <br />Il est urgent de savoir si vous attendez un soutien financier d'un organisme de financement externe ou de votre institution. Dans le cas où vous attendez un financement de l’ organisation de la conférence, nous aimerions que vous nous signifiez dans votre réponse. <br /> <br />Il est également important que vous soyez conscient du fait que la conférence sera organisée du lundi 16 au jeudi 19 novembre. Une arrivée tardive, le lundi 16 novembre est possible (pour permettre aux vols en provenance de Nairobi par Kenya airways). Les participants en provenance du Rwanda et du Burundi peuvent facilement arriver à Kisangani via Goma le dimanche 15 novembre. S'il vous plaît n'oubliez pas de fournir vos informations de vol à Godefroid Monde (mondekaz@yahoo.fr Tel +243 998648940) pour assurer la navette de l'aéroport à votre hôtel et au lieu de la conférence. <br /> <br />Nous tenons également à rendre clair que tous les participants doivent faire face à leurs propres documents de Voyage (passeport, visa, cartes de vaccination) ainsi que pour leurs enregistrements de voyage. <br /> <br />Si malgré tout vous sentez un besoin d’un soutien dans un ou plusieurs de ces domaines, s'il vous plaît n'hésitez pas à nous contacter pour obtenir de l'aide. <br /> <br />Nous vous demandons également de ne pas oublier d'envoyer vos résumés de communication, les textes de présentations et des affiches pour avant le 5 Novembre. <br /> <br />Nous espérons vous transmettre le programme de conférence le plus vite possible. <br /> <br />Cordialement<br /><br />Le comité d’organisation,La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-80351770614044455212009-07-01T10:33:00.000-07:002009-07-01T10:52:52.178-07:00Inscription et Appel à communication<strong>Formulaire d’inscription – Registration form</strong><br /> <br /> Date limite/deadline : 15 Septembre 2009<br /><br />Prière renvoyer ce formulaire par courrier électronique à : mondekaz@yahoo.fr<br />Please return this form by e-mail to<br /><br />Nom : <br />Surname<br /><br />Prénom : <br />First name<br /><br /> Institution : <br />Institution<br /><br />Adresse :<br />Address<br /><br />Code postal : <br />Postal Code<br /><br /><br />Ville/ Pays: <br />City/ Country<br /><br />Téléphone : <br />Phone<br /><br />Fax : <br /><br />E-mail : <br /><br />Présenterez-vous un poster ? (oui/non) : <br />Will you present a poster ? (yes/no) : <br /><br />Présenterez-vous oralement votre travail ? (oui/non) : <br />Will you make an oral presentation? (yes/no) : <br /><br /><br />Avez-vous besoin d'un visa pour la RDCongo ? (oui/non) :<br />Do you need a visa for DRCongo? (yes/no) :<br />Si oui, une invitation vous sera adressée pour les formalités de visa - If ‘yes’ we will adress you an invitation for visa formalities. <br /><br /><br /><br /><br /><strong>Frais d’enregistrement/registration fees:</strong><br /><br />Ces frais couvrent les pauses- café, le dîner de conférence, les résumés et les actes de la conférence.<br />The registration fees cover the coffee break, diners and proceedings.<br /><br /> Pays développés Pays en développement<br />Etudiants 50$ 5 $<br />Enseignants-Chercheurs 100$ 10$<br />Institution publique 100$ 25$<br />ONGs locales 100$ 20$<br />Compagnie privée/ Firme agricole 150$ 40$<br />ONGs Internationales/ UN agencies 100$ 50$<br /> <br /><br /> <strong> Please note that the registration fee can be paid at the beginning of the meeting!</strong><br /><br /><br /><strong>Résumé de la présentation ou du poster - Poster or Presentation abstract</strong>Date limite/deadline : 15 Septembre 2009<br /><br />Prière renvoyer ce formulaire par courrier électronique à : mondekaz@yahoo.fr<br />Please return this form by e-mail to<br /><br /> Le résumé est écrit en français et/ou en Anglais - Abstract is written in French and/or in English<br /> La présentation peut être en Français ou en Anglais – Presentation may be in French or English<br /> Prière donner la version électronique du texte présenté pour publication dans les actes de la conférence – Please give the electronic version of your text for conference acts publishing<br /><br />Nom et Prénom : <br />Name & Fist name<br /><br />Institution: <br />Institution<br /><br />Adresse : <br />Address<br /><br />Ville/ Pays : <br />City/ country<br /><br />Téléphone : <br />Phone<br /><br />Fax:<br />E-mail : <br /><br /> <br /><strong>Je voudrais présenter; I intend to present</strong><br /><br /><strong>1. Communication orale ; Oral communication</strong><br /><br />Titre proposé (200 caractères maximum, Times New Roman 14) : <br />Proposed title:<br /><br /><br />Noms des auteurs et affiliations (Auteurs en majuscule, Times New Roman, 12 ; Affiliations : en italique, miniscule) :<br />Author names and affiliations<br /><br />Résumé (300 mots maximum ; Times New Roman, 12, interligne 1,5):<br />Abstract (300 words maximum)<br /><br /><br /><br /><strong>2. Poster</strong><br /><br />Proposed title: <br />Titre proposé (200 caractères maximum) : <br /> <br />Noms des auteurs et affiliations :<br />Author names and affiliations<br /><br /><br />Résumé (300 mots maximum) :<br />Abstract (300 words maximum)<br /><br /> <br /><strong>VOYAGE SUR KISANGANI ET ACCOMMODATION<br />TRAVEL TO KISANGANI AND ACCOMMODATION INFORMATIONS</strong><br /><br /><br /><strong>Itinéraires pour les participants / Itinerary for participants</strong><br /><br />1ere possibilité : Pays de départ – Kigali (Bujumbura).Kigali (taxi) – Goma (vols CAA ou HBA) – Kisangani et retour<br /> (First possibility: Origin country - Kigali or Bujumbura. Kigali (taxi)-Goma(CAA or HBA flights)-Kisangani and back.<br />2è possibilité : Pays de départ – Kinshasa (vols CAA ou HBA) – Kisangani et retour<br />(Second possibility: Origin country-Kinshasa (CAA or HBA flights)-Kisangani and back.<br /><br />Deux principales compagnies d’aviation pour des vols internes en RDC <br />Two aviation companies regularly offers internal flights in DRC.<br /><br />a) CAA : Compagnie Africaine d’Aviation <br /><br />Mardi/Tuesday : Kinshasa – Kisangani – Goma- Kisangani – Kinshasa<br />Vendredi/Friday : Kinshasa – Kisangani – Goma- Kisangani – Kinshasa<br /> <br />b) HBA : Hewa Bora Airways<br /><br />Mardi/Tuesday : Kinshasa – Kisangani – Goma- Kisangani – Kinshasa<br />Vendredi/Friday : Kinshasa – Kisangani – Goma- Kisangani – Kinshasa<br />Dimanche/Sunday : Kinshasa – Kisangani – Goma- Kisangani – Kinshasa<br /><br /><br />T° moyenne (mean T°) : 26 °C Climat : chaud et humide<br /><br /><strong>Salle de conférence/conference hall</strong><br /><br /><strong>Alliance Franco-Congolaise</strong>, Commune de la Makiso, Kisangani<br /><br /><strong>Hotel accommodation </strong><br /><br />Hôtel « <strong>RIVIERA</strong> » pour votre agréable séjour à Kisangani. 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(mondekaz@yahoo.fr, Tel +243 998648940); <br /><strong>Bolonge P.</strong> (Pierrebolonge@yahoo.fr; Tel +243998508511)La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-24440629652782599992009-06-16T23:16:00.000-07:002009-07-02T01:25:22.058-07:00Conférence Internationale sur la Culture et l’Utilisation du manioc en Afrique Centrale<strong>Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi ; BP 1232 Kisangani, RDC<br />Programme Intégré de Développement Rural PIDR/CBCF, BP 1875 Kisangani, RDC<br />Université Catholique de Bukavu, BP 285 Bukavu, RDC</strong><br /> <br /> Kisangani, le 03 Juin 2009<br /><br /><br /> <strong>Lettre d’intention</strong><br /><br />Concerne : <strong>Conférence Internationale sur la Culture et l’Utilisation du manioc en Afrique Centrale</strong><br />Monsieur, Madame,<br /><br />Le manioc est une plante majeure pour la vie en Afrique Centrale. Il occupe une position stratégique dans la subsistance de nombreuses personnes et de leurs revenus. Aujourd’hui, la recherche sur le manioc est très active en Afrique et ailleurs dans le monde. Mais il reste beaucoup d’interrogations sur l’utilisation réelle des résultats et leur valorisation au niveau agricole.<br /><br />C’est dans ce contexte que nous voulons organiser une rencontre qui rassemblera plusieurs acteurs majeurs de la culture du manioc en Afrique centrale, qui regroupera les acteurs de terrain, les autorités publiques, les institutions de recherche et de vulgarisation, les Universités et les ONG. <br />L’objectif de cette conférence inhabituelle est de stimuler des échanges entre tous ces acteurs sur le manioc, faire le point sur les récents progrès techniques et leurs applications chez les producteurs, dégager les opportunités et les contraintes de cette culture en vue de formuler les besoins en matière de recherche et d’actions de développement dans une région où la subsistance des petits producteurs est articulée autour du manioc. <br /><br />Le titre provisoire pour ce forum est: « Conférence Internationale sur la Culture et l’Utilisation du manioc en Afrique centrale ».Cette conférence est programmée sur trois à quatre jours, avec des exposés, présentations de posters, séminaires ateliers et visites sur le terrain des champs de démonstrations installés par le Programme Intégré de Développement Rural PIDR/CBFC à Kisangani. <br /><br />Plusieurs thèmes seront abordés, notamment:<br />1)Importance, contraintes à la culture et usage du manioc en Afrique centrale ;<br />2)Phytotechnie du manioc ;<br />3)Ravageurs et maladies de la culture du manioc ;<br />4)Utilisations, technologies et gestion post-récolte du manioc ;<br />5)Ressources génétiques, amélioration et biotechnologies ;<br /><br />Pour ces différents thèmes, des contributions présentant des résultats de travaux de recherche ainsi que des témoignages sur les contraintes rencontrées dans la pratique sont recherchés.<br /><br />Cette conférence se tiendra à Kisangani en République Démocratique du Congo, une région aux caractéristiques écologiques et édaphiques très propices à la culture du manioc et où le manioc joue non seulement un rôle capital pour la subsistance notamment comme culture de marché pour les populations locales. <br /><br />Ce forum est conjointement organisé par l’Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, le Programme Intégré de Développement Rural (PIDR/CBFC) et la Faculté d’Agronomie de l’Université catholique de Bukavu. Il s’adresse à un public francophone.<br /><br />Le Comité scientifique de l’organisation se compose comme suit :<br /><strong>Prof. Dudu Akaibe </strong>;Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi, RDC <br /><strong>Dr. Stephan Winter</strong>; Plant Virus Department, DSMZ Braunschweig, Germany <br /><strong>Prof. Claude Bragard</strong> ; Université catholique de Louvain, Belgique <br /><strong>Prof. Benoît Dedh’a</strong> ;Université de Kisangani, RDC <br /><strong>Prof. Jean Walangululu</strong> ;Université catholique de Bukavu, RDC <br /><strong>Prof. Henri Maraite</strong> ;Université catholique de Louvain, Belgique <br /><strong>Prof. Adrien Kalonji</strong> ; Université de Kinshasa, RDC <br /><br />Cet événement est projeté pour la période du <strong>16 au 19 Novembre 2009</strong>. Nous pensons que cette conférence pourrait vous intéresser et nous serions heureux de recevoir votre accord de principe pour une participation. Notre objectif est de pouvoir inviter le maximum de personnes directement concernées. Dans cette optique, nous visons à solliciter les sources de financement concernées par la culture du manioc en Afrique et susceptible de nous appuyer dans cette démarche. <br />Si vous connaissez des personnes susceptibles de participer et/ou de nous appuyer, merci de nous communiquer leurs coordonnées. Votre manifestation d’intérêt rapide nous est indispensable pour la concrétisation efficace de ce projet et nous tenons à vous remercier d’avance pour la célérité de votre réponse. <br /><br /><br /> <strong> Le Comité d’organisation,<br /><br /> Ir. Godefroid Monde ; IFA Yangambi, RDC<br /> Ir. Pierre Bolonge ; PIDR/CBFC Kisangani, RDC<br /> Ir. Espoir Bisimwa ; UCB Bukavu, RDC</strong><br /><br />Contact : mondekaz@yahoo.fr; pierrebolonge@yahoo.fr; ebisimwa@yahoo.comLa mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-34418483774214773792009-06-13T05:14:00.000-07:002009-07-02T01:21:18.807-07:00Principaux sujets à développer<strong>CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE ET L’UTILISATION DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE </strong><br />Kisangani, RDCongo ; 16 au 19 Novembre 2009<br /><br /><br /><strong>Thème 1 : Importance du manioc ; socio-économie, contraintes à la culture et l’usage en Afrique</strong><br /><br />sujet 1 L’état de lieu sur les activités de recherche réalisées dans le monde sur le manioc :Afrique de l’Est, Centrale, Ouest. Recherches réalisées par IITA, FAO, EARRNET; SAARNET; USAID, FAO, EU, GATES. Résultats, attentes ? Perspectives ?<br />sujet 2 Le marché du manioc : Intégration dans la commercialisation internationale. Importance de culture, circuit, défis et contraintes.<br /><br /><strong>Thème 2: Agronomie - Phytotechnie du manioc</strong><br /><br />sujet 1 La gestion de la fertilité du sol dans l’amélioration de la productivité des systèmes de culture du manioc<br />sujet 2 Effets de la génétique et de l’environnement sur la production du manioc : utilisation de fertilisants, l’inter culture, l’agroforesterie, effet sur la dégradation du sol<br />sujet 3 Renforcement des systèmes de culture basés sur le manioc pour l'Afrique centrale : situation actuelle de la production de manioc, les rapports de RDC, RCA, Rwanda, Burundi, Congo, Zambie, etc<br /><br /><strong>Thème 3: Pathologies : contraintes biotiques et abiotiques de la production du manioc ; problématique de la gestion post récolte</strong><br /><br />sujet 1 Problèmes de ravageurs et maladies de manioc. Problème de gestion post récolte : la détérioration des racines.<br />sujet 2 La mosaïque africaine du manioc : épidémiologie, résistance et stratégies de lutte<br />sujet 3 La striure brune du manioc : épidémiologie et stratégies de lute<br />sujet 4 Le Cassava bacterial blight : importance, épidémiologie, stratégies de lutte.<br />sujet 5 Bemisia tabaci : Possibilités de lutte biologique ? Résultats et perspectives.<br />sujet 6 La gestion intégrée des pestes de manioc<br />sujet7 Utilisation du manioc : consommation locale, marchés locaux, possibilités et tentatives de transformation ;<br />sujet 8 Technologies de manioc au niveau des paysans : contraintes, opportunités,<br /><br /><strong>Thème 4 : Ressources génétiques ; culture de tissus et micropropagation</strong><br /><br />sujet1 Les nouvelles variétés améliorées du manioc dans la région de l’Afrique : <br />essais en champs, niveau adaptation, résistance, acceptation, comportement dans différents milieux <br />sujet2 Variétés résistantes : obtention, gestion de la résistance, partenariat pour la création de germplasm amélioré en Afrique centrale et de l’Est.<br />sujet 3 Techniques de production rapide des maniocs améliorés sains par la culture de tissu,<br />sujet 4 La culture de tissu : moyen rapide de production de matériels de plantation. Technologie adaptée au moyen limité et à faible coût<br /><br /><strong>Thème 5:Démonstration en champs</strong><br /><br />Sujet 1 Démonstration des différentes maladies de manioc : symptômes, insectes,<br />sujet 2 Discussions avec les agriculteurs sur les problèmes rencontrés sur terrainLa mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-65704126869081570992009-06-09T12:42:00.000-07:002009-06-09T12:59:28.970-07:00la mosaïque africaine du maniocIl s’est établi une dynamique de recherche il y a 5 ans environs entre l’IFA Yangambi, le Programme Intégré de Développement rural PIDR, l’Institut National d’Etudes et de Recherches Agronomiques INERA, International Institute of Tropical Agriculture IITA, Food and Agriculture Organization FAO sur la problématique de la mosaïque africaine du manioc dans la région de Kisangani. Plusieurs mémoires de fin d’études sont réalisées dans le cadre de cette collaboration où l’IITA et la FAO fournissent le germplasm et outils aratoires à l’IFA. Des essais sont placés au Centre d’Adaptation et de Production des semences améliorées de PIDR, l’approche utilisée est symptomatique. Quelques mémoires de DEA et 2 thèses sont en cours de réalisation. Des séances interactives de vulgarisation communiquant les résultats de recherche aux communautés paysannes sont régulièrement organisées. Une journée porte ouverte sur le manioc a été organisée en 2007. Il est projeté dans ce cadre, au mois d’Octobre 2009 à Kisangani, à l’initiative de l’IFA Yangambi et du PIDR une conférence internationale sur « Les contraintes de la culture et l’utilisation du manioc en Afrique centrale ». Cette conférence, fait suite à la première tenue en Août 2007 à Bukavu sur la mosaïque africaine du manioc qui a conduit une recherche synergique entre IFA Yangambi, INERA Yangambi, UCB Bukavu, UCL/AGRO/FYMY Belgium, ISABU Burundi, IITA Kisangani-Bukavu, FAO Kisangani, SECID Kisangani, ISAR Rwanda , PIDR Kisangani, DSMZ Braunschweig Germany, UNIKIN/Agro. Il s’installe petit à petit un réseau dynamique au niveau de la région des Grands Lacs autour de la mosaïque africaine du manioc. Pas d’engagement financier formel de nos partenaires; quelques projets sont en cours de discussion.La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-37367502514907509372009-04-29T08:41:00.000-07:002009-06-03T10:48:00.969-07:00विसिते देस चम्प्स दे manioc à BUKAVU<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVqNcgZ_l1TmV4Z65VSWJrx91hbp843Zq-jqcenFn0m1bhmjb8SgHGHrcPZAp5I7r77Dp2E8uMbnNHJ48WiIrR5kW_K8_FbNd3oK7vqHOtO7GF7Fj2jXD9q1NRIbprNDzmzw2LZ59nxmg/s1600-h/7%5D.jpg"></a><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXpUoUlOW2mS8uib5G94C5s7zOndt36Y7khG6NgSr0mVf5nHUntzlO7aIWH-Ggty-VYenBrAuMkTP1C1IB0CO-Cezl4Ogkre4NyiMpam-mURIXXOAXbwY0SAgxw1mmPPIldWKIMK77oX8/s1600-h/photo+Bukavu.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330139077283426370" style="WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 134px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXpUoUlOW2mS8uib5G94C5s7zOndt36Y7khG6NgSr0mVf5nHUntzlO7aIWH-Ggty-VYenBrAuMkTP1C1IB0CO-Cezl4Ogkre4NyiMpam-mURIXXOAXbwY0SAgxw1mmPPIldWKIMK77oX8/s200/photo+Bukavu.jpg" border="0" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSp25AkU4hyphenhyphennnc8HA5R5IMwwq9I8P85RIQXVsLessvOlhElFl9mDxa-OaPtWaZ1bwRN9vZWyXbVlO79qKPaq3BFLuuamIpueDlHW_bZtUNzof_4AkwDVa-cSJDGD3hIjTB6FGiKCWbKfY/s1600-h/2CAEULCN3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330140145680011810" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 128px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSp25AkU4hyphenhyphennnc8HA5R5IMwwq9I8P85RIQXVsLessvOlhElFl9mDxa-OaPtWaZ1bwRN9vZWyXbVlO79qKPaq3BFLuuamIpueDlHW_bZtUNzof_4AkwDVa-cSJDGD3hIjTB6FGiKCWbKfY/s200/2CAEULCN3.jpg" border="0" /></a><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330140318036405314" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 130px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_T5h0xLOShFhgaQiwF-YCWOWdkzVu6uldP1lV-j53exBa5Se_kemQx1cGDVjoiWJ6d38KoRv4ldkoiZkvHzV74wrFCD18722Wy_ClfvhVsfohHzGCU_A-nmvQaub_y7pjCUM_FGvV-es/s200/8%255D%5B1%5D.jpg" border="0" /><br /><br /><div><br /><br /><br /><div><br /><br /><br /><br /><div></div></div></div></div>La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-80924116591414179102009-04-10T04:05:00.000-07:002009-04-29T08:30:24.891-07:00The 1srt Intenational conference on african cassava mosaic disease , 2007, 13-15th August in Bukavu DRCongo<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijveHVTaQ_NpXlVRFfbxjvxy9eUY7rO_IZZJ3qG8Uhi48KJL-LbDt0u_ikfoHeKsERE6q_PtTXF0wu6IX-mLkhiBjklBIcu3Pz0sVWsUJbmRGZV395hzKbQrTpFMK9Z5cqgry6RwHcp2Y/s1600-h/iccmd%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330136003798132594" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 132px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijveHVTaQ_NpXlVRFfbxjvxy9eUY7rO_IZZJ3qG8Uhi48KJL-LbDt0u_ikfoHeKsERE6q_PtTXF0wu6IX-mLkhiBjklBIcu3Pz0sVWsUJbmRGZV395hzKbQrTpFMK9Z5cqgry6RwHcp2Y/s200/iccmd%5D.jpg" border="0" /></a><br /><div><strong>TABLE RONDE DE CLOTURE DU PROJET PIC-Mosaïque africaine du manioc à Bukavu</strong><br /><br />En date du 13 a été commencé un séminaire de clôture du PIC-MAM afin d’en présenter les résultats et de les confronter à ceux des autres travaux de recherche. A l’issu de ce débat s’est organisée une table ronde dont le but était d’établir un état des lieux du problème et de définir les grandes lignes pour les jours à venir.<br /><br />Présidée par le Professeur Claude BRAGARD, la réunion a commencé par un relevé des problèmes ressentis dans la lutte contre la mosaïque africaine du manioc par les différents acteurs en présence. Ainsi les différents intervenants, quel que soit leur secteur de travail, recherche, ONGD ou service de l’Etat, ont cité en vrac les problèmes suivants :<br />1. La méconnaissance du problème lié à la faiblesse de la sensibilisation,<br />2. La non-implication de l’autorité publique dans la lutte contre ce fléau,<br />3. Les réactions tardives des décideurs et des chercheurs pour trouver des solutions accessibles aux gents,<br />4. Les paysans s’accrochent fermement à leurs anciennes variétés qui sont pourtant sensibles,<br />5. Le manque de disponibilité du matériel à multiplier lié à la difficulté d’accès aux boutures des variétés recommandées,<br />6. L’acceptation des nouvelles variétés suite à leur goût et la qualité de leur foufou que l’on considère trop tendre,<br />7. Le matériel recommandé répond différemment selon les milieux en plus d’y accéder difficilement,<br />8. Crise d’organisation conduisant à un travail en ordre dispersé et un gaspillage d’énergie par manque de synergie,<br />9. Accentuation de la déforestation suite au découragement que connaissent les producteurs de manioc en raison de la mosaïque,<br />10. Absence de circulation de l’information entre les différents acteurs travaillant sur le problème,<br />11. Maque de cadre d’échange d’expériences et absence de précisions claires sur les variétés résistantes au niveau paysan,<br />12. Limitations foncières pour la multiplication des boutures,<br />13. Manque de cadre de concertations entre les différents acteurs suite à l’absence de coordination,<br />14. Manque des moyens de vérification de l’infection des boutures pour s’assurer de l’efficience des programmes d’assainissement,<br />15. Absence d’une dénomination des variétés uniforme pour faciliter les travaux sur les matériels jugés résistants dans différents milieu et différents acteurs,<br />En plus de ces problèmes, il a été passé en revue ceux spécifique à la recherche sur la mosaïque à ce jour. Il a ainsi été cité :<br />1. L’absence d’une approche très rigoureuse basée sur l’expérimentation et non sur l’observation,<br />2. Absence d’un cadre permettant l’échange du matériel sur lequel on travaille et manque des précisions sur celui-ci,<br />3. Absence d’un régime adéquat de certification des matériels selon les milieux,<br />4. Absence des fiches variétales des variétés qu’on diffuse parce qu’on est presser de les diffuser,<br />5. Manque des capacités ou moyen d’évaluer le matériel quant à leur infection non encore exprimée en symptômes,<br />Par ailleurs, il a été ressorti quelques points positifs enregistré à ce jour :<br />1. La réalisation du séminaire sur la mosaïque par le PIC-MAM qui constitue le premier cadre de rencontre des différents acteurs sur mosaïque,<br />2. La disponibilité de quelques variétés résistantes comme matériel de base pour la multiplication,<br />3. Existence de quelques contacts ou partenariats entre les acteurs du Nord et du Sud ou ceux du Sud entre eux ; comme la présence de Dr WINTER et du Professeur BRAGARD, des chercheurs Burundais et parfois des Ougandais,<br />4. Existence de quelques collections caractérisées,<br />5. Conscience naissante de la gravité que revêt le problème de la mosaïque même dans l’opinion paysanne qui l’exprime clairement par la dénomination « sina huruma » qu’on traduit par « sans pitié »,<br />6. L’Inspection de l’agriculture fournit des efforts pour se constituer comme un cadre de coordination et de concertation au tour de la maladie,<br />7. Le renforcement des capacités traduit par les diplômes produits ou en production sur la mosaïque<br />Enfin il a été proposé des pistes de solution à envisager dans les jours à venir :<br />1. Pour ce qui est de la vulgarisation, il a été proposé :<br />a. Réaliser régulièrement des journées portes-ouvertes pour faciliter les échanges d’informations,<br />b. Développer l’habitude de s’échanger des informations et des résultats, même par e-mail entre les partenaires ou les chercheurs, ou envisager la réalisation des newsletters,<br />c. Encourager les méthodes des champs-écoles pour que les paysans participent dès l’installation des programmes,<br />d. Réaliser des formations des multiplicateurs,<br />e. Sensibiliser toutes les forces vives de la province ; Politiques, FEC, Humanitaires, … pour que la coordination soit effective,<br />f. Envisager une coordination régionale (Rwanda, Burundi, Kinshasa, Kisangani, …) autour de la maladie<br />2. Envisager des conférences plus efficaces sur la mosaïque :<br />a. Envisager des conférences régulièrement par l’INERA qui pourrait inviter des chercheurs en vue de susciter la complémentarité des travaux,<br />b. Organiser une conférence d’ici deux ans en veillant à ce que tout le monde parle le même langage en termes des variétés ou de virus.<br />3. Pour le catalogue variétal :<br />a. Faire circuler la liste de variétés qu’on eu à utiliser et leur niveau de pedigree IITA,<br />b. Rendre disponible du matériel pour les autres équipes de recherche de manière à homogénéiser le matériel d’étude,<br />c. Faciliter l’accès aux catalogues de variétés et à leurs fiches descriptives,<br />4. En ce qui concerne le laboratoire de détection de virus dans le matériel :<br />a. Renforcer les capacités d’analyse des équipes ou centres de recherche,<br />b. Proposer une législation phytosanitaire,<br />c. Envisager un renforcement des capacités au Burundi en virologie,<br />d. Renforcer les échanges avec les collègues en formation en Europe.<br />Il a enfin suivi les remerciements du Président et le mot de la fin de la journée par Espoir BISIMWA.<br />Commencé à 13 :30, la table ronde s’est terminée à 17 :25.<br /><br />Fait à Bukavu, le 24 août 2007.<br /><br />Le Secrétaire de la Table Ronde<br /><strong>Damas BIRINDWA<br /></strong><a href="mailto:birindwa@hotmail.com">birindwa@hotmail.com</a></div>La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-10075570088035206712009-04-10T03:58:00.000-07:002009-04-29T08:54:20.227-07:00Quelles stratégies de lutte contre la mosaïque africaine du manioc dans la région des grands Lacs?<div align="left"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPu6Le-qdlq5i2b2F1RBRuMRP4ZZ4_n36EJ6Vo_w6GgmRak-uHZJ0C9uSLxjcxhG1g019kOgSA85FYoqrhZ3QHZWhYiPYqqoVnCHUiZXLL9t35-P45vbwtJQab7M5GMBqySwAXmyPL6g0/s1600-h/table+ronde.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5330141632788389634" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 128px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPu6Le-qdlq5i2b2F1RBRuMRP4ZZ4_n36EJ6Vo_w6GgmRak-uHZJ0C9uSLxjcxhG1g019kOgSA85FYoqrhZ3QHZWhYiPYqqoVnCHUiZXLL9t35-P45vbwtJQab7M5GMBqySwAXmyPL6g0/s200/table+ronde.jpg" border="0" /></a> <strong>La mosaïque du manioc est une maladie virale qui s’attaque aux plantes de manioc en Afrique et, dans une moindre mesure, en Asie. Les virus qui provoquent cette maladie appartiennent à la famille des Geminiviridae, une famille de virus dévastateurs, capables de </strong><strong>provoquer des épidémies à large échelle</strong>.<br /><br /><strong>Contexte<br /></strong>De la même manière, le virus de la mosaïque africaine du manioc (African cassava mosaic virus - ACMV) et, plus virulent encore, le virus de la mosaïque est-africaine du manioc (East African cassava mosaic virus - EACMV) sont associés à la maladie. Ces virus sont disséminés et transmis d’une manière très efficace par un minuscule insecte, une mouche blanche appelée Bemisia.<br />La mosaïque, en cas de forte infestation, peut provoquer des pertes de rendement catastrophiques. L’impact de la maladie est important dans les pays où le manioc constitue une base essentielle de l’alimentation. L’épidémie initiée en Ouganda est aujourd’hui présente au Kivu en République démocratique du Congo ainsi qu’au Burundi…<br />Le manioc est, avec la banane plantain, l’aliment de base pour plus de la moitié de la population de la République démocratique du Congo. Il est cultivé dans toutes les provinces. Comme dans toutes les régions productrices de manioc en Afrique, la mosaïque africaine constitue une des contraintes majeures à la production, capable de provoquer des pertes de l’ordre de 25 à 95 % selon les conditions écologiques, les souches du virus en présence, le niveau de résistance/susceptibilité des variétés utilisées,…<br />Au cours de la décennie écoulée, une pandémie de mosaïque a balayé l’Afrique de l’Est, au départ de l’Ouganda (Ouganda, Kenya, Tanzanie). L’analyse des souches a révélé l’existence d’un complexe de deux principales espèces virales, l’ACMV et l’EACMV, dont la souche ougandaise (EACMV-Ugv) est signalée comme étant la plus virulente.<br />La présence simultanée et le synergisme entre les différentes espèces provoquent des symptômes et des pertes de rendements encore plus sévères. L’objectif de ce projet est de comprendre la dynamique de la maladie, dans une région où elle a été très peu étudiée, pour développer les outils de contrôle de cette pandémie.<br /><br /><strong>Objectifs</strong><br />Initié en 2003, le projet a pour objectif global d’améliorer la productivité locale du manioc au travers des objectifs suivants :<br />• quantifier l’impact de la mosaïque du manioc dans la région en fonction des variétés cultivées ;<br />• identifier avec précision les souches virales de la région et leur distribution ;<br />• tester le niveau de résistance des variétés de manioc utilisées localement par les agriculteurs ;<br />• identifier, en collaboration avec les agriculteurs, les pratiques culturales à adopter pour limiter l’impact de la maladie et améliorer le rendement du manioc en milieu paysan.<br /><br /><strong>Localisation et partenaires du projet<br /></strong>Basé à Bukavu, le projet a principalement couvert le Sud Kivu. Il a bénéficié d’une dynamique de collaborations tant au Nord qu’au Sud. Outre l’Unité de Phytopathologie de l’Université catholique de Louvain, l’Unité de Biochimie et de Biologie cellulaire des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur et la Faculté des Sciences agronomiques de l’Université catholique de Bukavu, partenaires initiaux du projet, plusieurs unités de recherche ont contribué à ce dernier, comme la Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH (Braunschweig, Allemagne), l’Université de Kinshasa, l’Institut facultaire agronomique de Yangambi - IFA (RDC), le réseau manioc de l’Institut national pour l’Étude et la Recherche agronomiques au Congo - INERA (Mvuazi, RDC) et, spécialement, la Station de Mulungu, l’Université du Burundi et l’Institut des Sciences agronomiques du Burundi - ISAB(Bujumbura), l’Institut international d’Agriculture tropicale (Namulonge, Ouganda) et le Centre de Recherche international pour les Régions semi-arides (Sadoré, Niger) qui ont participé aux succès et à la formation des acteurs du projet.<br /><br /><strong>Résultats</strong><br />Après quatre ans, les objectifs initiaux ont été largement atteints. Ainsi, nous avons pu démontrer que l’épidémie virale était bien présente dans le Kivu et, dans une moindre mesure,autour de Kisangani et de Yangambi. Le génome des souches d’ACMV et EACMV détectées dans la région a été partiellement ou totalement séquencé, ce qui a permis de mettre en évidence de nombreuses infections mixtes. Les variétés de manioc utilisées localement ont été patiemment décrites et caractérisées pour leur résistance au virus et aux maladies en général. Le projet a ainsi pu montrer tout l’intérêt des cultures en association, comme celle du haricot avec le manioc, pour le contrôle du virus et de son vecteur.<br />Le projet a aussi permis la mise en place d’une équipe de recherche sur la mosaïque, aussi bien à Bukavu qu’à Kisangani. Il a largement contribué à la formation des étudiants de deuxième cycle de la Faculté des Sciences agronomiques de l’Université catholique de Bukavu, via leurs travaux pratiques, mémoires et travaux de fin de cycles. Deux thèses de doctorat ont été initiées dans ce domaine. En outre, plusieurs étudiants bioingénieurs africains et belges ont réalisé un travail de recherche au Burundi et en RDC avec l’approche enrichissante d’un travail collégial, en binôme Nord-Sud. Les interactions entre chercheurs et paysans, lors des nombreuses sorties sur le terrain, ont permis un enrichissement et un apprentissage mutuels des compétences.<br />Enfin, une conférence internationale organisée à Bukavu a rassemblé plus de 100 participants pour la présentation des résultats du projet et des dernières connaissances scientifiques sur le sujet. Dans ce cadre, une table ronde a permis de réunir plusieurs acteurs majeurs (les chercheurs universitaires et des centres de recherche, les ONG, l’inspection de l’agriculture, l’INERA, l’ISABU, la FAO) dans le domaine agricole au Sud-Kivu, dans l’optique d’un contrôle plus efficace de la pandémie.<br /><br /><strong>Conclusion</strong><br />Au terme de ce projet qui a permis de montrer qu’une collaboration active et efficace sur le plan scientifique pouvait se dérouler, malgré une situation compliquée sur le terrain par l’insécurité au Sud-Kivu, nous tenons à exprimer nos plus vifs remerciements à la CUD et à son personnel, ainsi qu’à celui de nos universités respectives, pour le soutien apporté dans cette aventure qui nous a permis de relever le défi d’étudier ce virus responsable d’une famine préoccupante…<br /><br /><strong>Les acteurs du projet</strong><br /><br /><strong>Espoir BISIMWA</strong><br />Université catholique de Bukavu,<br />Laboratoire de Phytopathologie<br /><a href="mailto:ebisimwa@yahoo.com">ebisimwa@yahoo.com</a><br /><br /><strong>Godefroid MONDE</strong><br />Doctorant à l’Institut facultaire <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvMhpEFYK1wFOzInaNkecoU_4AzGW2LWwmRxXXFQy9BVps5BXPnelEr4UmGHDR0hOVYvyQwD_556ze6QuNwdhPN4gIVKWZeJIIUM_EZgpCddCq7MuX6h-lu1rNvg1mgVof3bZpvj4asa8/s1600-h/Monde.jpg"></a><br />agronomique de Yangambi - IFA Yangambi<br /><a href="mailto:mondekaz@yahoo.fr">mondekaz@yahoo.fr</a><br /><br /><strong>Jean Walangululu<br /></strong>Professeur à l’Université catholique<br />de Bukavu, Doyen de la Faculté des Sciences<br />agronomiques <a href="mailto:walangululu@yahoo.fr">walangululu@yahoo.fr</a><br /><br /><strong>Claude BRAGARD<br /></strong>Professeur à l’UCL,<br />Unité de Phytopathologie<br /><a href="mailto:claude.bragard@uclouvain.be">claude.bragard@uclouvain.be</a></div>La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-86345502648166821712009-04-10T03:01:00.000-07:002009-04-16T01:18:05.867-07:00Diversity of african cassava mosaic virus in Congo Democratic Republic and in Burundi by comparison of genes AC2 and AC4MONDE G.1,2 et BRAGARD C. 2<br /><em><span style="font-size:78%;">1 Unité de productions et défense des végétaux, Institut Facultaire des Sciences Agronomiques de Yangambi B-1232 Kisangani, RDC </span></em><a href="mailto:mondekaz@yahoo.fr"><em><span style="font-size:78%;">mondekaz@yahoo.fr</span></em></a><br /><em><span style="font-size:78%;">2 Unité de phytopathologie, Faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale, Université Catholique de Louvain, place Croix du sud 2bte 3 B-1348 Louvain-La-Neuve, Belgique<br /></span></em><br />Abstract<br /><br />A molecular technique has been designed in basis of genes AC2 and AC4’s nucleotides sequences in the diversity study of viruses implied in african cassava mosaic disease. The PCR amplification revealed the presence of two species of Begomovirus in mixed infectionon the cassava. The comparison of the nucleotides sequence of gene AC4 and their corresponding amino acids showed a large homology more than 90% between these sequences with the reference ACMV. However, the comparison of AC2’s sequences showed that Burundi’s strains had high sequences homology more than 90% with EACMV’s strains. The sequences homology of Congo Democratic Republic strains was relatively less (68 to 78%) with the reference strains. The differences of homology between the investigated strains and some reference strains may be attributed to the methodology approach targeted on two key genes which represent only a small part of viral genome also probably it may be attributed to a genetic recombination phenomenon. The results obtained present a variable phylogeny rapprochement between strains indicating a diversity of viruses strains involved in the african cassava mosaic disease in our study area<br /><br /><em><span style="font-size:85%;">Oral communication, First International Conference on Cassava Mosaic Disease, 2007 August 13 -15th Bukavu, DRCongo</span></em>La mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5087049616386664422.post-74464667861737426062009-04-10T02:44:00.000-07:002009-04-13T00:15:07.079-07:00La mosaïque africaine du manioc dans la région des grands lacs<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjk5tWYg7csxK57Xn7LcBrQd66Gb7gSBKY2_L8LImTvZUf-tNFQ8xxxQteraBmKB7SJJgvYP_N60BgFynzw99I42FFbeERtDZDx2HNBO0xU0JuP3xe6oqMwDdz4n5md6VwhyS8De9pIDg/s1600-h/PICT0869.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5323082230226471778" style="FLOAT: right; MARGIN: 0px 0px 10px 10px; WIDTH: 200px; CURSOR: hand; HEIGHT: 150px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjk5tWYg7csxK57Xn7LcBrQd66Gb7gSBKY2_L8LImTvZUf-tNFQ8xxxQteraBmKB7SJJgvYP_N60BgFynzw99I42FFbeERtDZDx2HNBO0xU0JuP3xe6oqMwDdz4n5md6VwhyS8De9pIDg/s200/PICT0869.JPG" border="0" /></a> <strong><span style="font-size:130%;">Projet Mosaïque africaine du manioc<br /></span><span style="font-size:85%;">Epidémiologie, identification, résistance variétale et optimisation des rendements dans la région des Grands lacs</span></strong><span style="font-size:85%;"><br /></span><br /><strong>1. Description</strong><br />Le manioc se classe au cinquième rang mondial des productions alimentaires. L’Afrique produit 50% du total de cette production. Toutefois, les rendements obtenus sont loin d’atteindre l’optimum et découragent les paysans pratiquant une agriculture de subsistance.<br />La mosaïque du manioc est une des contraintes majeures à la production du manioc rencontrées en Afrique. Plusieurs moyens de contrôle indirect de la maladie sont utilisés mais ils requièrent souvent une haute technicité difficilement adaptable en milieu paysan. Dès lors, l’utilisation de variétés tolérantes ou résistantes et l’introduction de pratiques culturales adaptées au contrôle de la maladie sont porteuses d’espoir pour l’avenir. Dans la région de Grands lacs, les recherches sur la connaissance et la maîtrise de la mosaïque africaine du manioc existent à peine dans quelques centres de recherche et universités.<br />Dans le souci de répondre à cette situation préoccupante et en tenant compte de l’importance de la culture du manioc dans la région que cette étude de l’épidémiologie et des souches du virus, et des variétés de manioc résistantes est proposée, dans l’optique de pouvoir proposer aux agriculteurs de la région des grands lacs une gestion adaptée de la maladie, qui intègre les spécificités locales et les particularités de la maladie en République Démocratique du Congo.<br /><br /><strong>2. Objectif</strong><br />Ce projet vise à étudier l’épidémiologie de cette maladie de la mosaïque du manioc, l’identifier des agents en interaction, évaluer la résistance variétale et l’optimiser les rendements dans les milieux paysans. Le but final est de proposer à l’agriculteur des variétés de manioc adaptées dans le milieu ainsi que les méthodes culturales adaptées à la lutte contre les vecteurs de la maladie.<br /><br /><strong>3. Méthodologie<br /></strong>- Collecte des feuilles symptomatiques sur plants de manioc, sur les plantes hôtes naturelles du virus ainsi que des mouches blanches dans la région de Grands lacs (Burundi, DRC, Rwanda) en vue d’un typage.<br />- Vulgarisation, sensibilisation et journées porte ouverte auprès des agriculteurs et acteurs de développement<br />- Collection variétale de manioc in situ: variétés locales et améliorées<br />- Essais variétaux, essais d’inter- culture légumineuses alimentaires - manioc, essais multi- locaux en vue d’évaluer la pression parasitaire de la mouche blanche ainsi que l’intensité de la maladie en milieu réel ;<br />- Evaluation de résistance par la technique de greffage en milieu contrôlé et en milieu réel<br />- Caractérisation des cultivars de manioc locaux à l’aide d’un descripteur de manioc de Bioversity International ( ancien IPGRI) en vue d’une nomenclature uniformisée pour les chercheurs<br />- Relation plante -vecteur- virus par olfactométrie pour apprécier la préférence alimentaire de la mouche par rapport aux variétés de manioc et sa performance dans la transmission du virus.<br />- Etude de la diversité génétique des souches virales impliqués dans la MAM : sérologie par TAS-ELISA, moléculaire par PCR sur deux gènes majeurs impliqués dans la relation de résistance plante-virus : AC2 et AC4 ; séquençage et identification (<a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/</a> , <a href="http://www.ebi.ac.uk/clustalw">http://www.ebi.ac.uk/clustalw</a>).<br />- Analyse des séquences disponibles de Begomovirus du manioc en vue de développer un outil moléculaire capable d’en détecter un grand nombre de souches possible.<br />- Quantification de virus par PCR quantitative en cas d’infection mixte en vue d’une corrélation avec les symptômes observés<br />- Caractérisation des souches virales par séquençage direct du génome total ADN A et ADN B ou par séquençage après clonage d’un plasmide (2800 bp)<br /><br /><strong>4. Chercheurs impliqués</strong><br />Prof. Claude Bragard ( UCL), Espoir Bisimwa (UCB), Damas Birindwa (UCB), Godefroid Monde (IFA), Gordien Niyongabo (Université du Burundi), Joseph Litucha (IFA), Ikolonga M. (PIDR), Pierre Bolonge (PIDR), Bruno Saquin (UCL), Yann (UCL), Prof. Jean Walangululu (UCB), J.Legg (IITA), Dr. Stephan Winter (DSMZ), Prof. J.B. Bahama (Université de Burundi), Pascal Ndayiragije (ISABU), Dr. Salvator Kaboneka (FAO Burundi), Pascal Nintije (ISABU), M.Twizeye (ISABU), Prof. Adrien Kalonji (Université de Kinshasa), Faustin Bolamba (FAO Kisangani), Joseph Ekofo (IITA Kisangani),<br /><br /><strong>5. Collaboration</strong><br />Université Catholique de Bukavu (UCB), Institut facultaire des Sciences agronomiques (IFA Yangambi), Institut des sciences agronomiques de Burundi (ISABU), Institut des sciences agronomiques du Rwanda (ISAR), Institut National d’Etudes et de Recherche Agronomiques (INERA) , International Institute of Tropical Agriculture (IITA), Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen GmbH (DSMZ), Programme Intégré pour le Développement Rural à Kisangani (PIDR), Fac. Agro Université de Burundi, Fac. Agro Université de Kinshasa, Food and Agriculture Organization (FAO)...<br /><br /><strong>6. Publications et travaux rédigés<br /></strong><strong>Monde, G. 2005</strong> : Etude de virus de la mosaïque africaine du manioc par comparaison des gènes AC2 et AC4. Mémoire de DES, UCL- FUSAGx, Belgique<br /><strong>Niyongabo,G. 2007</strong> : Etude de la diversité génétique des virus associés à la Mosaïque africaine du manioc au Burundi. Mémoire DEA, UCL, Belgique 39 p.<br /><strong>Saquin, B. 2007</strong> : Suivi de la mosaïque africaine du manioc et de la résistance à celle -ci dans une parcelle d’essai à Bujumbura (Burundi). Mémoire de Bio - Ingénieur, UCL, Belgique, 115 p.<br /><strong>Monde, G & Bragard, C. 2007</strong>: Diversity of African cassava mosaic virus in Democratic Republic of Congo and in Burundi by comparison to genes AC2 and AC4. Poster, Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC.<br /><strong>Monde, G. ; Walangululu, J. & Bragard,C</strong>.: Status of African cassava mosaic disease in Kisangani region in DRCongo. Oral communication, Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu,<br /><strong>Birindwa, D., Bisimwa,E. & Bragard,C. ; 2007</strong> : Essai de caractérisation des cultivars locaux de manioc au Sud Kivu. Oral communication, Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu. <strong>Bisimwa, E., Birindwa,D. & Bragard,C.; 2007</strong>: Presence of begomoviruses on Cassava in Kivu. Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><strong>Birindwa D., Bisimwa E., &Bragard C. 2007</strong>: Effect of inter-cropping on Cassava mosaic disease pressure. Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><strong>Bisimwa,E., Birindwa,D.& Bragard C. 2007</strong> : Yield losses under field and trial conditions. Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><strong>Monde, G. ; Bolamba, F. ; Luana, R. & Bragard, C</strong>. : Evaluation du niveau de résistance de quelques variétés améliorées de manioc à la mosaïque africaine dans la région de Kisangani. Annales IFA Yangambi Vol. 1, 2007.<br /><strong>Saquin, B., Bragard, C. & Bahama, J.B</strong> : Follow-up of cassava mosaic disease in a trial field In Bujumbura . Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><strong>Niyongabo,G., Nintije, P. Twizeye M. et Bragard C.</strong> : Etude de la diversité des virus associés à la mosaïque du manioc au Burundi . Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><strong>Litucha J. 2007</strong> : Rendement en feuilles en relation avec le niveau d’infection initial des boutures par la mosaïque africaine du manioc dans les conditions agro-écologiques de Kisangani. Ist ICCMD, 13-15 August 2007, Bukavu, DRC<br /><br /><strong>Ir.Msc. MONDE Godefroid<br /></strong>Unité de Phytopathologie/Fac. Agronomie<br />Université Catholique de Louvain<br />B 1348 Louvain-La-Neuve/Belgique<br /><a href="mailto:mondekaz@yahoo.fr" target="_blank" rel="nofollow">mondekaz@yahoo.fr</a> <a href="mailto:monde@fymy.ucl.ac.be" target="_blank" rel="nofollow">monde@fymy.ucl.ac.be</a><br />Tel +32 498195283 +243998648940 (RDCLa mosaïque africaine du manioc en RDCongohttp://www.blogger.com/profile/04364445463361339634noreply@blogger.com0