lundi 7 décembre 2009

REPORT (draft)









Le Comité scientifique
Prof. B. Dudu ; IFA Yangambi, RDCongo
Dr. S. Winter; DSMZ Braunschweig, Germany
Prof. C.Bragard ; Université catholique de Louvain, Belgique
Prof. B.Dhed’a ; Université de Kisangani, RDC
Prof. J.Walangululu ; Université catholique de Bukavu
Prof. H.Maraite ;Université catholique de Louvain Belgique
Prof. A. Kalonji ; Université de Kinshasa, RDCongo
Prof. A. Nizigiyimana, Université du Burundi
Dr. P. Ntawuruhunga ; SARRNET- IITA, Malawi
Dr. V. Manyong, IITA Dar Es Salaam, Tanzanie
Dr. S.Kaboneka, FAO Bujumbura, Burundi
Dr. J. Legg ; IITA Dar es Salaam, Tanzanie
Prof. J. Ngeve, IRAD Yaoundé, Cameroun
Prof. T. Shittu, Agriculture university of Abeokuta, Nigeria

COMITE D’ORGANISATION
Monde Godefroid, Président
John Lihamba, Vice-Président
Stephan Winter, logistique
Pierre Bolonge, logistique
Célestin Boombe, Trésorier
Judith Enene, protocole
Adrien Ndonda, logistique
Michel Lokonda, logistique
Nono Babulaka, membre
Claude Bragard, membre
Nellas Bauma, protocole


SECRETARIAT DE LA CONFERENCE

Le secrétariat de la conférence a été assuré par :

Monde Godefroid
Helena Ndinga
John Lihamba
Benjamin Bieryck
Nono Babulaka


La conférence a été financée par :

EED Allemagne
Université catholique de Louvain, Unité de Phytopathologie
DSMZ Braunschweig

Remerciements au REFIACO, à la Représentation estudiantine de l’IFA



PROGRAMME - PROGRAM

Dimanche 15 Nov. 2009
ARRIVEE DES PARTICIPANTS A KISANGANI ET INSTALLATION
DEBUT DE LA CONFERENCE
Lundi le 16 Novembre 2009
8h00
8h15’
8h30’
Mise en place terminée
Arrivée des invités et participants
Arrivée des officiels
OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE
Modérateur: Ir. MONDE Godefroid
9 : 00
9 :10
9 :20
9 :30
9 :45 Accueil et présentation des participants par le comité d’organisation
Mot du Recteur de l’IFA Yangambi
Mot du Coordonnateur de PIDR
Le contexte de la conférence par C. BRAGARD (UCL, Belgique)
Ouverture officielle de la conférence par Mr. Le Gouverneur

10:00 Cocktail et départ des officiels
Session 1 IMPORTANCE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE
Modérateur : Dr. S. Winter (DSMZ-Allemagne)
10 : 30 Mahungu N.M.1& Dixon A.G.O.2 Advances in cassava research for development in Africa
10 : 50 Ngoy N. J.: Marché local du manioc : Circuit, pouvoir économique des acteurs et possibilités d’insertion économique.
11 : 15 Lutete D.: Contribution de la FAO dans la lutte contre la mosaïque du manioc (Manihot esculenta) et l’amélioration de la capacité de transformation des racines tubéreuses en République Démocratique du Congo
11 : 40 Frangoie A. : Le processus du contrôle et de la certification des cultures et plants de manioc en RDC : analyse et suggestions
DEJEUNER
Session 2 ETAT DE LIEU SUR DE RECHERCHES SUR LE MANIOC
Modérateur : Dr. N. MAHUNGU (IITA RDC)
14 : 00


Ntawuruhunga P., Dixon A.G.O., Kanju E., Legg J.P., Schofield J., Ssemakula G., Obiero H., Bigirimana S., Gashaka G., Singi L., Mkamilo G., Sino C.J., Tata Hangy W., Kimani E., Omongo C., Kiryowa M. and Otim-Okello F.: Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germplasm in the region through partnership.
14 : 25 Legg, J. P.1, Kumar, L.5, Ntawuruhunga, P.6, Kanju, E.1, Kim, D. J.3, Bouwmeester, H.1, Boni, S.1, Jeremiah, S.1, Busungu, C.1, Okao-Okuja, G.2, Obonyo, R.2, Otim-Okello, F.2, Bigirimana, S.7, Tata-Hangy, W.8, Obiero, H.3, Gashaka, G.9, Mkamilo, G.4, Ndyetabura, I.4 & Alacai, T 10 : Pandemics of cassava virus diseases in Africa and their management
14 : 50 V. Manyong: Economics of cassava transformation in the Democratic Republic of Congo: Some strategies
PAUSE CAFÉ & POSTER
Session 3 CONTRAINTES EDAPHIQUES : Gestion de l’eau et de la fertilité du sol
Modérateur : Prof. F. KOMBELE (IFA Yangambi)
16 : 00 S. Hauser, D. Bungu, T.Z.Bakelana: Peeling and cut off losses of four cassava varieties as a function of root shape and soil texture
16 : 25 Alongo L.& Kombele B.: Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani RDCongo
16 : 50’ Ngama B. et Kombele B.: Evolution de l’indice foliaire de 4 variétés de manioc (Zizila, Disanka, Nsansi et Mbongo) en rapport avec les différents types de labour dans un oxisol à Kisangani

MARDI 17 Novembre 2009
Session 4 LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE
Modérateur : Prof. Henri MARAITE (UCL Belgique)
08 :30 Stephen P. Walsh & Pemba Phezo: Quality Management Protocol, an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative.
09 :00 K. Tata-Hangy , J.P. Legg, K.M. Lema et N. Luyindula : L’incidence de la mosaïque du manioc en relation avec la source de matériels de plantation et son impact sur la production
09 :20 Bragard, C., Niyongabo, G., Galein, Y., Sanquin, B., Bahama, J-B. : African cassava mosaic disease in Burundi : symptom severity, incidence, type of viruses & vectors
09 :40 Monde, G.1,4, Walangululu, J .2, Winter, S.3& Bragard, C .1: Diversity and distribution of african cassava mosaic viruses around Yangambi, Northeastern Democratic Republic of Congo
10 : 00 I. Zinga, S. Sembala, K. Komba, D. Lakouetene, A. Ndemopou & J. Mboukoulida : L’évaluation de l’état phytosanitaire du manioc en République Centrafricaine
PAUSE CAFÉ & POSTER
Session 5 LA MOSAIQUE DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE (suite)
Modérateur : Prof. Hortense MANYONGA (Université de Lubumbashi)
10 : 50 Muengula, M.1, Tshilenge, P. 1, Kalonji, A.1 et Nkongolo, C.2 : Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle à Gandajika
11 : 10 Bisimwa B.E. 1,2, Walangululu M.J. 2, Birindwa R.D. 2 et Bragard C.1 : Caractérisation moléculaire des gènes AC2 et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo
11 : 30 Gacuru S. & Mukeshembala F. Etat de la culture et de la mosaïque africaine du manioc dans la province du Nord-Kivu
11 : 50 Kalonji, A.1, Tshilenge, P.1, Muengula, M.1, Funny, C.1, M’Lenvo, J. et Mandanga, G.2: Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrés à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo
DEJEUNER
13 : 00 VISITE AU CENTRE D’ADAPTATION ET DE PRODUCTION DES SEMENCES AMELIOREES
(PK 17 ancienne route Buta)
Modérateur : Ir. Pierre BOLONGE (PIDR Kisangani)

13 :00
13 :30
14 :00
14 :30


16 :00
18 : 00 Mise en place terminée
Arrivée des participants
Mot du Coordonnateur de PIDR
Visite de champs : observations, commentaires et échanges pendant les visites : champs paysans et champs de multiplication des variétés améliorées de manioc.
Témoignages de quelques mamans sur les difficultés liées à la culture et l’utilisation du manioc.
Visite des stands des produits à base du manioc, démonstration de quelques aspects de transformation du manioc; dégustation de quelques mets à base du manioc
Rafraichissement et retour
MERCREDI 18 Novembre 2009
Session 6 CONTRAINTES BIOTIQUES : Les maladies émergeantes et leur gestion
Modérateur : Dr. Pheneas NTAWURUHUNGA (SARRNET Malawi)
09 : 00 H. Maraite : Les bactérioses et maladies fongiques des parties aériennes du manioc en Afrique centrale : problèmes mineurs ou émergents ?
09 : 25 M. Songbo & M. Lokonda : La Pourriture du manioc en territoires d’Opala et d’Isangi : Importance, épidémiologie et stratégie de lutte
09 : 50 Winter , S & Koerbler, M : Cassava brown streak disease : Symptoms, biology and epidemiological aspects of a serious virus problem in Cassava
10 : 15 J. Litucha, B. Dhed’a, Baboy L, F. Kombele B : Incidence de l’effet combiné de la cueillette des feuilles et de niveau d’infection secondaire de la mosaïque africaine du manioc sur le rendement de cultivar Mbongo à Kisangani.
10 : 40 D. Benjamin & L. Mukwa : La clinique des plantes: outil majeur de relance d’une agriculture durable en RDC
11 :00 Café Session Poster
DEJEUNER
Session 7 CONTRAINTES BIOTIQUES : maladies virales ; insectes ravageurs et vecteurs
Modérateur : Dr. Victor MANYONG (IITA Tanzanie)
13 : 00 Ndyetabula, I.L.1, Merumba S.1, Kasele, S.2 and Legg, J.P.3 : DEWN: An SMS-based cassava disease monitoring system
13 : 25 D.Birindwa & J.Walangululu : Etude de la répartition actuelle des mouches blanches sur les plants de manioc dans les systèmes de culture à base du manioc dans le Sud Kivu
13 : 50 N.B. Mandakombo1, I. Zinga1, E. Kosh-Komba1, S. Silla1, H. Delatte2 & J.M. Lett2 : La mouche blanche : Bemisia tabaci, un handicap pour l’autosuffisance alimentaire en République Centrafricaine
14 : 15 Jeremiah S.C. , J. P. Legg and M. N. Maruthi3 : Studying the Transmission of Cassava Mosaic Geminiviruses and Cassava Brown Streak Virus by Insecticide-mediated Management of the Putative Whitefly Vector
14 : 40 Legg, J. P.1; Jeremiah, S.1; Boni, S.1; Busungu, C.1; Okao-Okuja, G.2; Obonyo, R.2; Ndyetabura, I3; Musafiri, P.4; Bakelana, T.4 &Lema, A.4 : Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector
PAUSE CAFÉ & POSTER
Session 8 CONTRAINTES A LA CULTURE ET A L’UTILISATION DU MANIOC
Modérateur : Prof. DHED’A Benoît (Université de Kisangani)
15 : 15 Ingbabona, W., Dhed’A, D. & Nyongombe, U.: Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani
15 : 40 Yandju M. Claire1, Kabena O.2 & Masika Y.3 : Essai d’enrichissement du Manioc en protéine et en vitamine A par fermentation sèche
16 : 05 Bamenga B.: Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilité de panification de manioc séché au soleil
16 :25 Yamoneka J : Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/ Nord-kivu)
16 : 50 Paluku N. et Kahindo JP.: Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani
PAUSE
TABLE RONDE
Modérateur : Prof. Claude BRAGARD (UCL, Belgique)
Etat de lieux de recherche, avancées dans la recherche, mise au point et perspectives d’avenir
Etat de lieux, modalités de coopération et perspectives de recherche-développement

18 : 30 CLOTURE DE LA CONFERENCE : Présence des officiels
• Lecture des résolutions de la conférence
• Mot de la Présidente de Réseau des femmes Ingénieurs Agronomes du Congo
• Mot du Coordonnateur de PIDR
• Mot du Recteur de l’IFA Yangambi
• Remise symbolique des brevets de participation
• Mot de remerciement du comité d’organisation
• Clôture officielle par Mme Le Ministre de l’agriculture
Jeudi 19 Nov 2009
9 : 00
EXCURSION FACULTATIVE AUX CHUTES WAGENIA et Plage de la rivière Tshopo
Vendredi 20 Nov. 2009 DEPART DES PARTICIPANTS





















OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE

Tout a commencé par l’hymne national suivi de mots de différents intervenants impliqués dans l’organisation matérielle de la conférence.

Mot de bienvenue et présentation des participants

Ir. Monde Godefroid
Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, B-1232 Kisangani, RDCongo

Excellence Mr Le Gouverneur de la province orientale,
Excellence Madame et Mrs les ministres provinciaux,
Monsieur le Représentant des agences de Nations Unies,
Excellence Mr Le Recteur de l’IFA Yangambi,
Excellence Mr le Recteur de l’Université de Kisangani
Mr Le Coordonnateur du PIDR
Mesdames, Messieurs les professeurs, Chercheurs et Assistants
Distingués invités, Camarades étudiants

C’est à la fois pour nous, un sentiment de joie et de fierté d’avoir finalement réuni à Kisangani des éminents chercheurs dans une grandiose manifestation scientifique à portée internationale sur la culture et l’utilisation du manioc en Afrique centrale.
Notre joie est immense de vous voir répondre massivement à notre invitation et nous vous remercions pour cette marque de considérations à notre modeste personne. Cette marque de considération mérite d’être saluée !
Nous remercions de tout cœur le comité d’organisation locale qui a travaillé d’arrache pied, dans la discipline et dans un esprit de sacrifice pour la tenue de cette conférence : nous pensons plus particulièrement à Mr John Lihamba, Ir Pierre Bolonge, Célestin Boombe, Ir. Adien Ndonda, Mlle Judith Enene.
Votre abnégation et détermination méritent d’être félicitées du haut de cette tribune.
Votre comité d’organisation s’est battu avec courage et contre vents et marées, sans subside conséquente pour concrétiser le rêve qui nous a animé il ya plusieurs mois.
Nos remerciements s’adressent à nos partenaires l’EED, la DSMZ (Dr. Winter) et l’UCL (Prof. C. Bragard) sans le soutien desquels cette manifestation n’aurait jamais eu lieu.
Les encouragements des uns et des autres ainsi que le soutien moral formulés localement pour la réussite de cette conférence nous sont allés droit au cœur. La conférence n’étant qu’à son début, la contribution de tout un chacun est toujours la bienvenue.
Permettez moi, Excellence Mr Le Gouverneur, de remercier de tout cœur nos ainés scientifiques, amis et connaissances ; qui au nom de la science et du développement de l’agriculture dans notre cher et beau pays, ont pris le courage en deux mains d’effectuer ce long voyage sur Kisangani :
Allemagne : Dr. S. Winter et Marianne Koerbler
Belgique : Prof. H. Maraite, Prof. C. Bragard et Ir. B. Dieryck
Burundi : Prof François Foma (DG IRAZ)
Centrafrique : Mr. Innocent Zinga et Mlle Noella Mandakombo
Kenya : Stephen Walsh
Malawi : Dr. Pheneas Ntawuruhunga
Tanzanie : Dr.V . Manyong , Dr. J. Legg, Innocent Ndyetabula, Simon Jeremiah
Kinshasa : Prof. A. Kalonji, Ir. Lyna Mukwa, Dr. Mahungu, Prof. Mobula, Prof. Mafuka, S. Hauser, Dr. M.
Disonama, Ir. Sylvain Bidiaka, Ir. Simon Lukombo, Ir. Kendenga, Ir. Antoine Frangoie,
Bas Congo : Ir. Ngoma
Lubumbashi : Mme Prof. Hortense Manyonga
Goma : Yamoneka Juste , Bamenga L, Mukeshembala F.,
Bukavu : Ir. E. Bisimwa, Ir. Tatahangy, Ir. Pemba et Mme Pemba, Kasereka, Bertin Kamondo (île Idjwi),
Yangambi : Ir. Bertin Kasongo (DCR INERA)
Nous ne saurons clore sans remercier tous ceux qui ont manifesté le souci d’être avec nous ce jour et qui ont été limités par les moyens financiers. Qu’ils trouvent ici l’expression de notre gratitude, car à l’impossible nul n’est tenu. Nous remercions les étudiants de l’IFA Yangambi ainsi que le Réseau des femmes Ingénieurs agronomes du Congo « REFIACO » qui assurent le protocole pour s’être spontanément appropriés courageusement de la conférence.
Pour terminer, nous lançons un cri de détresse à l’endroit de l’autorité provinciale pour un soutien de quelque nature que ce soit en vue de mener à bon port cette œuvre qui vient de commencer ce jour.

A tous nous souhaitons bienvenue et bon séjour dans la ville de la paix !

Ir. Monde Godefroid
Président du comité d’organisation



DISCOURS DU RECTEUR DE L’INSTITUT FACULTAIRE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DE YANGAMBI

Prof. DUDU Akaibe Benjamin
Institut Facultaire des sciences agronomiques de Yangambi, RDC

C’est un grand honneur pour l’Institut Facultaire des sciences Agronomiques de Yangambi (IFA Yangambi) en collaboration avec le Programme Intégrée de Développement (PIDR), au début de cette conférence, d’assurer de plus vive reconnaissance à toutes les personnalités aussi bien physiques que morales qui ont été les artisans de ce forum scientifiques sur le manioc.
Nous leur réitérons les sentiments de très vives gratitudes quelle que soit la forme de concours qu’ils ont bien apportés à la conférence de Kisangani.
Nous saluons de façon particulière

Mr délégué
Mr délégué


Son Excellence Mr le Gouverneur ou le Représentant de Son Excellence Monsieur le Gouverneur, nous voudrions vous dire à quel point cette conférence intéresse nos structures de recherche (IFA) et d’encadrement des paysans (PIDR) locales en particuliers et la R.D. Congo en général.
L’intérêt de cette rencontre tient à l’importance de la culture de manioc en R.D.C. selon le Service National de Statistiques Agricoles (SNSA). Le manioc est et demeure la culture dominante des productions végétales dans lesquelles et intervient en volume par 80%. Par ailleurs, le rapport établi par le Programme National Manioc (PRONAM) en 1985 indique que 50% des terres cultivées en R.D.Congo sont consacrées au manioc. Celui-ci dans chacune de onze provinces, occupe au moins le tiers de sol arable.
Le manioc couvre en moyenne 60-70% des besoins calorifiques de plus de 70% de la population congolaise. Ses feuilles consommées, représentent plus de 60% de tous les légumes consommés.
Malgré son intérêt au plan socio-économique, alimentaire et l’importance des superficies de terres consacrées au manioc, sa production connaît une décroissance estimée entre les années 1996-2002 à 12,24% selon le SNSA.
Cette situation est consécutive au faible rendement national moyen en tubercules frais enregistré en milieu paysan. Ce rendement est de l’ordre de 7T/ha contre 11-25T/ha dans les stations de recherche nationale.
- La qualité variable des sols à travers le pays ;
- Les méthodes culturales traditionnelles pratiquées différemment par les agriculteurs congolais ;
- Les attaques d’insectes et des maladies en sont les principales contraintes.
En ce qui concerne les maladies de manioc, la Mosaïque Africaine du Manioc « M.A.M » est la plus importante en R.D.Congo.
C’est d’elle qu’il s’agit principalement au cours de cette conférence. Cette rencontre scientifique se basera sur une cinquantaine de communications. Celles-ci concernent plusieurs aspects en rapport avec le manioc notamment :
- Son importance en Afrique ;
- Un état de lieu sur cette culture ;
- Les contraintes biologiques relatives à sa culture ;
- L’amélioration du revenu ;
- L’état de lieu sur les modalités de coopérations et les perspectives de développement.
Au cours des séances de travail, nous allons relever à côté des compétences des personnalités qui interviendront l’étendu des observations qui portent sur plusieurs continents.
Les chercheurs de l’IFA et encadreurs de PIDR vont présenter des communications des études réalisées localement sur le manioc bien qu’ils ne coopèrent officiellement avec aucune institution dans leurs programmes de recherche et ne bénéficient d’aucune assistance.
Pour l’IFA et le PIDR, la lutte contre les ennemis du manioc et pour promouvoir sa culture passent par la coopération de recherche, d’enseignement et d’encadrement qui s’intéressent à cette culture. C’est pourquoi au-delà de ces communications, l’IFA et le PIDR s’attendent :
- A la mise sur pied des coopérations et d’un partenariat entre scientifiques et structures impliquées dans la recherche sur le manioc représentés dans ce forum ;
- A l’installation d’un laboratoire des vitro-plants de nombreux clones locaux et exotique à la fois afin de constituer sa vitrothèque de base avant leur diffusion au niveau des paysans.
En effet, le fonctionnement de ce laboratoire se justifie par le fait que l’introduction des cultivars résistants et/ou tolérants provenant des programmes de sélection réalisés dans d’autres pays ne sont pas toujours satisfaisants. Les variétés peu ou pas acceptées pour les paysans locaux par rapport à leurs habitudes alimentaires.
L’amélioration du matériel végétal localement s’impose et doit porter sur :
- La sélection des cultivars ;
- L’encadrement des paysans ;
- L’amélioration des techniques culturales et la maîtrise de différents paramètres agronomiques ;
- La production des plants sains pour la multiplication à grande échelle grâce à la technique de la culture in vitro et de la thermothérapie.
Que les chercheurs échangent des idées et des résultats susceptibles de promouvoir la culture de manioc et qui serviront de sources des renseignements de base et organismes et structures de développement.

Mot du coordonnateur du PIDR
Le discours du Coordonnateur du Programme Intégré de Développement Rural PIDR a été axé sur les points ci après :
 Salutation des autorités et invités présents
 Cible 2 : Réduction de ½ la population souffrant de la faim et soutien des actions des populations péri-rurales avec l’appui financier de l’étranger
 Définition du cadre de la Conférence internationale sur la culture et l’utilisation du manioc: cadre d’échange des acteurs pour trouver des réponses aux problèmes de la filière manioc.
 Importance de la culture de manioc pour la population locale qui est en majeure partie composée d’agriculteurs
 Contexte de la mosaïque africaine du manioc et dégâts causés par celle-ci ;
 Importance de la culture du manioc et contraintes de sa production, sa commercialisation pour répondre aux besoins des consommateurs.
 Mise en place de stratégies de développement
 Différentes actions et acquisitions du PIDR en faveur des populations paysannes de la région de Kisangani
 Problématique du manioc encore entière dûe à diverses contraintes (transport, récolte, transformation, etc.) impliquant réduction du pouvoir d’achat des producteurs du manioc
 Enumération des différentes institutions intervenant dans la recherche et l’accompagnement de la population de Kisangani autour de la culture du manioc
 Opportunités qu’offre la dite conférence: participer au concert des nations et ainsi au développement des populations locales
 Recommandations pour des conditions adéquates et un mode de travail amélioré pour une bonne intervention des différents acteurs dans l’amélioration de la culture du manioc.
 Remerciement aux organisateurs de la conférence

Explication du contexte de la conférence par le Professeur Claude BRAGARD (UCL, Belgique)
Le Professeur Claude Bragard a tenu à préciser les raisons de la tenue de cette conférence à Kisangani, une région aux potentialités agroécologiques propices à la culture du manioc. Ses propos se sont articulés sur les points ci après :
 Importance de la conférence
 Conférence vu comme le début d’une solution à la problématique de la culture du manioc.
 plusieurs personnes d’horizons divers sont impliqués (scientifiques locaux, acteurs de développement, scientifiques internationaux, spécialistes de programmes intégrés, cultivateurs de manioc etc ;) de pouvoir se rencontrer et programmer des actions futures.
 Vœux : transformation des participants grâce à cette conférence et continuation des relations ; apprendre à mieux connaitre ce que les autres réalisent, établissement des contacts est un des résultats attendus de la conférence;


MOT D’OUVERTURE DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE ET L’UTILISATION DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE

Jeanne SHUWA BOSUSU
Ministre Provincial de l’Agriculture et Développement Rural

Honorable Président de l’Assemblée Provinciale de la Province Orientale ;
Messieurs les membres du Comité Scientifique et Organisateurs de la conférence ;
Messieurs les Responsables des Agences des Nations Unies ;
Mesdames et Messieurs les Ministres Provinciaux ;
Monsieur le Commandant de la 9ème Région Militaire ;
Monsieur l’Inspecteur Provincial de la Police Nationale Congolaise ;
Monsieur le Maire de la Ville de Kisangani ;
Mesdames et Messieurs les conférenciers ;
Distingués invités, à vos titres et grades

C’est pour nous un grand honneur de présider à ce jour, au mon de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, Honorable Médard AUTSAI ASENGA, la cérémonie d’ouverture officielle de la Conférence Internationale sur la Culture et l’Utilisation de Manioc en Afrique Centrale, une denrée dont l’importance n’est plus à démontrer.

Le choix de la tenue de cette conférence dans la Province Orientale n’est pas un fait du hasard, compte tenu des potentialités agro-écologiques qu’offre cette Province à cette culture.
Notre plus grand souhait est que les chercheurs, les agronomes et les étudiants en agronomie et sciences biologiques puissent bénéficier des échanges, et développer des contacts scientifiques fructueux avec les chercheurs internationaux de grande valeur invités comme animateurs de cette conférence.

Ainsi, au nom de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, nous souhaitons plein succès au déroulement de cette conférence dont nous déclarons l’ouverture.

Nous vous remercions.



DEROULEMENT DE LA CONFERENCE

Session1 : Importance socio-économique du manioc

Advances in cassava research for development in Africa

Dr. MAHUNGU N.M.
Institut International d’Agriculture Tropicale, RDC
La culture du manioc revêt une grande importance dans la sécurité alimentaire en Afrique et particulièrement en République Démocratique du Congo. Bien que plusieurs facteurs sont à la base de la dynamique dans ce secteur de multiples contraintes aux quelles font face les producteurs restent encore à lever.
Contraintes à la production du manioc :
1. Variétés à faible rendement
2. Variétés susceptibles aux maladies
3. Système d’exploitation rudimentaire
4. Pestes et maladies récurrentes
5. Culture sur sol pauvre
6. Pas de marché attirant la culture
7. Produit facilement périssable
8. Grand coût de production : moins compétitif au niveau mondial (rendement de plus de 20 t/ha)
9. Le manioc est vu comme une culture des pauvres
10. Crainte de l’empoisonnement au cyanure
La recherche sur le manioc est passée de l’approche « Recherche et développement » à celle de « Recherche pour le développement ». Contrairement à la première approche qui présente un inconvénient d’une déconnexion entre la recherche et le développement, la seconde approche présente l’avantage d’une intégration dès la conception du projet de recherche de la contribution de celle-ci dans la satisfaction des besoins socio-économiques des populations cibles à tous les échelles.
L’IITA en collaboration avec NARS promeut ce type de recherche. Les recherches menées dans ce cadre couvrent autant, l’amélioration de la qualité et de la quantité du produit de récolte (lutte contre les maladies et ravageurs, amélioration de l’environnement) que la diversification des usages du manioc. Cependant, malgré les efforts de l’IITA, les écarts entre les rendements obtenus et ceux pouvant être obtenus restent grands.
Bien planifié les recherche en tenant compte du pécuniaire. Ds1, partenariat public et privé ou tous gagnants.ds1 voir intérêt également des privés, des commerçants.
Science et commercialisation
Variété résistant à la mosaïque
Lutte biologique a permis le contrôle de la cochenille et de l’araignée verte
Augmentation de la teneur en béta carotène.
Lors de l’augmentation de la production : réduction des prix. Pour stabiliser travailler sur la valeur d’échelle
Les recherches en Afrique se basent sur les programmes de recherche, mais IITA
Recherche avec les industries qui s’ignorent
Manioc dans l’alimentation du bétail surtout vache laitière
Lutte contre les maladies : (striure brune du manioc, mosaïque africaine, etc.)
Termites : 30-40% de réduction de rendement
Malgré les efforts de l’IITA, les écarts entre les rendements obtenus et ceux pouvant être obtenus restent grands.
Des voies du futur pour le manioc (investissement sur l’interaction entre génotype et environnement, facilitation de la banque de tissu, etc) ont été évoquées.
Commentaire
1. Quelle est l’approche stratégique : approche à suivre, faire des études de base avant de concevoir le plan de recherche pour avoir une plate forme. Lors d’une réunion des partenaires pour définir les résultats escomptés.
2. Lors de la Sélection phénotypique présence de virus ou pas : criblage se fait là où se trouve le virus.
3. Commentaire : génotype et environnement :
4. Une variété résistante ou non s’exprime en fonction d l’environnement où il est installé. De ce fait, il faut travailler pour que la culture soit dans les meilleures conditions environnementales où elle peut exprimer ses potentialités au mieux
1. Le processus du contrôle et de certification des cultures et plants de manioc en RDC : Analyse et suggestions.
Antoine FRANGOIE NGOY ; IITA Kinshasa
L’intérêt de cet exposé réside en ce que le matériel végétal est l’une des composantes du rendement. De ce fait, il est impératif d’avoir des semences donnant l’identité variétale du semis à la récolte et une performance du produit de récolte (but du contrôle). Différentes étapes permettent un contrôle efficace avec différents niveaux d’inspection, le caractère contraignant pris en compte. Toutefois, des préalables doivent être posés. Une description du système de congolais a été faite tout en relevant les inconvénients de l’absence d’une loi semencière dans notre pays.

Session 2. Etat de lieu de la recherche sur le manioc

1. Experience of the Eastern African Root Crops Network in deploying improved germoplasm in the region through partnership”
Ntawuruhunga P., SARRNET-IITA Malawi
Le réseau de recherche EARRNET (Eastern Africa Root Crops Research Network) mis en place en 1994 œuvre en République Démocratique du Congo, Tchad, Tanzanie, Rwanda, Burundi, etc. Il comprend un programme de lutte contre la mosaïque africaine du manioc en se basant sur l’expérience de l’IITA : Après développement du matériel amélioré, le réseau sélectionne puis distribue les variétés ainsi sélectionnés. Dans certains cas, le matériel est évalué avec la participation des paysans.
Néanmoins, des problèmes, tout aussi diversifiés que les milieux de recherche et de consommation persistent surtout que la striure brune constitue actuellement une autre contrainte.
A travers le KEPHIS, sélection et distribution
• Au Burundi et Ethiopie : trouver les variétés à maturité précoce
• Ex. des dégâts des maladies :
• Temps d’adaptation au niveau de la population en Ouganda
• 2 variétés au Congo
• Etude des variétés communes en RDC, Burundi, Kenya, Rwanda
• En 2004, le matériel utilisé était déjà acquis en 2004
• Problème d’acceptation du nouveau matériel : exposition du matériel
• GLCI projet financé par Bill Gate
• Au Kenya, évaluation du matériel avec la participation des paysans
• Au Rwanda, le PVS a abouti au choix de la diffusion officiel de MAVOKA, et 2 autres.
• Contraintes : striure brune
• Conclusion : Développement des germplasms
Commentaire
Disponibilité des variétés résistantes à la striure brune

2. Quality Management Protocol (QMP), an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region –The experience and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative.
Stephen Walsh & Phemba Phezo
CGLI-CRS
La GLCI (Great Lakes Cassava Initiative) a pour objectif de venir en aide aux producteurs de manioc dans la lutte contre les deux contraintes majeures à la production du manioc: la mosaïque africaine du manioc et la striure brune. Ainsi, dans les champs de multiplication des fermiers partenaires, elle a mis en place un protocole de contrôle de la qualité qui devra être accompli avant dissémination du matériel végétal. Lors de l’exposé, le rôle et l’importance du QMP et sur les leçons tirées et recommandations basée sur les efforts fournis durant une année pour la décentralisation du QMP dans le program GLCI ont également été présentées.

Mosaïque du manioc transmises par la mouche blanche : la maladie progresse rapidement. La Pandémie est introduite maintenant en Angola. Etude faite sur la reconnaissance par les paysans de la maladie. Le SIG est utilisée pour étudier la progression de la maladie et de prédire sa propagation

Striure brune du manioc transmise par les boutures.
Symptômes : striure brune, allant jusqu’au dépérissement de la plante.
Faire l’inventaire des virus en cause et étudier leur épidémiologie
Zone d’origine de virus : zone côtière du pacifique, type de dispersion différente de celle de la mosaïque.
2 souches de virus de la striure brune : Tanzanie et Ouganda : distribution spatiale décelable sans séparation claire entre les 2 groupes.
Beaucoup de nouvelles variétés de manioc résistantes à la mosaïque sont sensibles à la striure brune
Travail de terrain : comparaison entre les variétés de manioc avec traitement et sans traitement contre la striure brune du manioc.
Corrélation entre le virus de la contagion de la mosaïque et la striure : elles peuvent être conjointes.
Gestion d’une pandémie durable : bonne mesure phytosanitaire, peu de connaissance
Conclusion :
1. Mouche blanche vecteur : scientifiquement montré mais pas encore bien caractérisé
2. ACMV et EACMV
3. différence entre variété : variété peu tolérante et résistante
4. les quarantaines existent déjà : les échanges ne se font plus par pays mais on échange juste les tissus.
5. processus d’arrivée de la striure brune au Bas-Congo : constatée par les congolais, mais pas connu peut-être que l’étude des souches pourrait le révéler.
3. Economics of Cassava transformation in DRC
Dr. Victor Manyong
IITA Dar es Salaam, Tanzanie
Malgré la grande importance du manioc en RDC, sa productivité y reste faible compte tenu des contraintes biotiques, abiotiques, sociales et économiques. Certaines pistes de réflexion sur une transformation économique du secteur manioc basée sur la compétitivité du produit ont été présentées :
1. Une transformation économique est basée sur la compétitivité du produit
Pistes 1 : innovation technologique sans lesquelles il est difficile de transformer,
2. Diversification de l’utilisation du manioc,
3. Partenariat aide à économiser le temps dans la recherche avec une recherche adaptative
La production peut être augmentée à 75% mais le rendement reste bas. Le produit facilite une adoption importante des technologiques
Piste 2 : Diversification de l’utilisation du manioc
Il faudra également noter l’importance de la science comme base du développement d’un secteur et du changement institutionnel (Changement institutionnel, initiatives présidentielles sur le manioc montrent une reconnaissance par le politique, standards du développement de l’industrie du manioc, mobilisation des populations à partir de la base (village, territoire, jusqu’à l’état)
Séries de technologies donnant beaucoup de produit diversifiant
Piste 3 : Partenariat aide à économiser l temps dans la recherche avec une recherche adaptative
Session 3 : Contraintes édaphiques : Gestion de l’eau et de la fertilité du sol
1. Cut off and Peeling losses of four cassava varieties as a function of soil texture
Le manioc compte tenu de son poids impose des difficultés lors du transport, il impose de ce fait une transformation d’autant plus que l’écorce ne présente aucune importance pour les populations locales.
La présente étude menée sur deux sols à texture différentes a pu révéler l’importance des pertes dus au découpage et à l’épluchage des racines en donnant une idée sur le rapport entre la production fraiche et la production réellement utilisable (23 à 45% de perte). Les pertes dues aux racines petites ou déformés sont petites, la longueur des racines est secondaire car pas corrélés avec les pertes.
Il est important de noter qu’une réduction d’épaisseur est capable d’augmenter le rendement.
Certaines suggestions ont été faites : étude du potentiel de lignification des racines et des pédoncules des variétés, rechercher les variétés à bas pertes plutôt qu’à haut rendement.
En supposant que L’écorce a une épaisseur presque constante, une des hypothèses était que les densités de l’écorce sont identiques.
En modélisant une racine de 1500 ml, 11 à 27 % (compte tenu de leur forme) sont perdus dans l’épluchure.
Pour ce faire, mise en culture de Mvuama, Butamu, Rav et Ngamanza sur terre sableux (80% de sable) à Kiyaka et argileux à Mvuazi écartent de 1x1m : détermination de la masse fraiche, masse après découpage et épluchage.
Résultat : sur sol argileux :Butamu et Mvuama sont plus performant à Kiaka et Ngamanza
Forme cylindrique ou conique
Eviter que la connexion entre la bouture et la racine soit trop petite
Effet de la texture du sol
Variété plus longue à kiyaka (sol sableux)
Variété plus large à mvuazi (contraires aux hypothèses)
Connexion entre bouture et racine …
Fond de racine abrupte à Mvuazi…
Racine secondaire tubérisée absente à Mvuazi mais très fréquente à Kiyaka
Pertes dépendant des situations sociales du marché 6 à 8 % de perte à Kiyaka
Perte par découpage : 4 à 6 % à M’vuazi, 11 à 14% à kiyaka à cause de la lignification
Perte par épluchage : pas affecté par la texture et la variété mais les pertes sont de 16%
Les pertes totales se sont les pertes par épluchage qui y contribuent le plus
Pertes totales en matières fraiches : Ngamanza près de 40%, et autre 35% à kiyaka et à M’vuazi
Le diamètre des racines contribuent de moitié à la perte par épluchage à Mvuazi et plus faible à Kiyaka
Rendement de 35 à 55 t sans engrais ni pesticides.
Avoir une idée sur le rapport entre la production fraiche et la production réellement utilisable (23 à 45 % de perte). Les pertes dues aux racines petites ou déformés sont petites, les longueurs des racines est secondaires car pas corrélés avec les pertes.
Important : une réduction d’épaisseur est capable d’augmenter le rendement
Voir si la variété a un potentiel de lignifié les racines et les pédoncules.
Suggestions : rechercher les variétés à bas pertes plutôt qu’à haut rendement.
Commentaire :
1. Recherche de rentabilisation des déchets
2. Fertilité et humidité différente des sols en fonction de la texture
3. Les tendances observées sont identiques après 12 mois (processus de lignification, etc.)
2. Evolution de la densité apparente et du rapport C/N du sol sous les variétés exotiques et locales de manioc dans les conditions naturelles de Kisangani/RD Congo
Alongo Sylvain, IFA Yangambi.
L’impact pédologique des variétés introduites pour lutter contre les contraintes majeures à la production sont mal connues. La présente étude a montré une capacité de compacter le sol plus grande pour les variétés exotiques que celle de la variété locale Mbongo six mois après leur mise en culture. Les valeurs du rapport C/N présente une augmentation pour toutes les variétés étudiées.
En conclusion : la variété locale Mbongo semble ameublir le sol plus que les variétés exotiques
Résultats
Augmentation de la densité apparente du sol (de 1.6 à 1.7 au moins) : compaction du sol qui serait due aux pratiques culturale antérieures, contribution de la culture à la matière organique du sol (perte de feuilles abondantes)
Augmentation du taux de Carbone
Azote organique : réduction du taux : minéralisation importante de la matière organique
Rapport C/N, les valeurs : augmentation sous toutes les cultures.
Suggestion : voir les effets sur le sol avant l’importation d’une variété exotique
Commentaires
1. Etude préliminaire
2. Faire l’étude sur toute la période culturale
3. Augmenter le nombre de pieds pour avoir un échantillon plus représentatif
3. Evolution de l’indice foliaire de 4 variétés de manioc en rapport avec le labour pour une bonne production en boutures dans un oxisol échantillonné à Kisangani
Ngama Faustin, IFA Yangambi
Le travail a porté sur l’effet de 4 types de labours (localisé, léger, profond) sur le rendement de quelques variétés dans des parcelles de 4m x 4 m à écartement 1mx 1m pendant 6 mois. Les résultats obtenus sont que l’indice foliaire et le rendement en bouture n’ont pas réagi différemment aux différents types de labour.
Le rendement en bouture a réagi aux différents types de labour pour la variété NSASI.
Commentaire
1. Faire un effort de retracer l’origine du matériel végétal.
2. Revoir le dispositif expérimental et augmenter le nombre de pieds par parcelle élémentaire.
3. Ces résultats semblent suggérer que le non labour ne serait pas différent du labour profond, ce qui serait une forme de protection du sol.
Session : La mosaïque du manioc en Afrique Centrale
1. Incidence de la mosaïque du manioc en rapport avec la source du matériel de plantation et son impact sur la production
Willy Tatahangy, IITA Bukavu

Les boutures généralement utilisées lors de la mise en culture du manioc peuvent être des boutures ramassées sans faire attention aux symptômes de la maladie, des boutures issues d’un triage simple en ne prenant que celles sans symptômes ou encore des boutures issues de la phytosanitation régulière avec arrachage et destruction des plants malades.
L’utilisation de ces dernières présente deux avantages majeures : une gestion efficace et durable de mosaïque, (les boutures saines offrant une meilleure proportion de boutures sans symptômes de la maladie pouvant être utilisées pour la culture suivante), et une amélioration du rendement du manioc.
Commentaires
1. Niveau d’infestation de MAHUNGU trop élévée, mahungu=variété résistante ?
2. A l’IFA, des essais ont montré que RAV plus que Mahungu : la résistanc dépend de l’origine du matériel végétal, la résistance est différente de l’immunité,
2. Quality management Protocol (QMP), an effort to promote decentralized quality control, in the Great Lakes Region – The experiences and lessons learned to date under Grates Lakes Cassava Initiative (GLCI).
Dans le but de renforcer les capacités des partenaires locaux et de 1,15 millions de fermiers face aux maladies virales du manioc et de distribuer du matériel de plantation sain, la Grates Lakes Cassava Initiative (GLCI) mène des études sur les maladies (diagnostiques et épidémiologie) et améliore le contrôle des maladies via les variétés améliorées et la surveillance.
But: Contrôle des deux maladies virales (mosaïque africaine et striure brune de manioc) par la dissémination adéquate de variété améliorée, saine et tolérante à ces maladies dans 6 pays (Kenya, Rwanda, Burundi, Uganda, Tanzanie, République Démocratique du Congo) avec 50 partenaires.
Pour ce faire, Il existe des niveaux de test au laboratoire (niveau primaire et secondaire) et un niveau de QMP léger avec les yeux (niveau tertiaire), bien que difficile avec la striure mais seuls possibles compte tenu des moyens limités.
Budget : 20 millions $
Approche : études améliorer les diagnostics et les épidémiologies
Control de la maladie par dissémination de variété amélioration
Part de projet dans la recherche : IITA, FERA, NARS, etc.
Activité : dissémination (donner u moment qu’il faut le matériel au paysan qui en ont réellement besoin) et multiplication des matériels
Rôle du QMP : à grande échelle, beaucoup de difficultés. Avoir un niveau de test au labo en Angleterre à York et un niveau de QMP léger avec les yeux (niveau tertiaire), difficile avec la striure mais seuls possible scompte tenu
Donner un cadre de phytosanitaire dans une
Impact et échelle : augmentation la connaissance et l’appréciation de la maladie
Avoir un niveau de certification
Méthodologie au niveau tertiaire : prise des données 8 mois apres culture et à la récolte, chaque variétés (100 plants de la diagonale dont 10 pour la striure brune) analysés séparément, données sur les fors type sont non prises.
QMP certification se fait à l’aide de 2 fiches
Standards qualité
Autre expérience :
Pour la RDC, problème de fond ;disponibilité de bouture : surchauffe de bouture : difficulté de control de variétés achetées pour la dissémination surtout à l’est du pays : essayer de décentralisé les moyens de test limite de connaissance des partenaires ; les variétés de bonne qualité sont insuffisantes face à la demande : problème de lutte mal résolue.
Reformer le QMP en tenant compte des réalités sur terrain
Accroître
Mettre le QMP dans tous les systèmes de certification des semences.
Commentaire
Tolérance de 0 à 20% disséminée=propagation de la maladie ?
 La dissémination n’est pas faite avec 20% des boutures atteintes, mis avec 0%.
Le seuil de 20% est le strict maximum acceptée pour acceptée pour un champ de manioc
3. African cassava mosaic disease in Burundi: symptom severity, incidence, type of viruses and vector.
Grâce à une détection visuelle de la sévérité des symptômes et de l’incidence de la maladie, ainsi que de la détermination du niveau de présence de ACMV et EACMV, une différence entre type et fréquence de virus détecté a pu être mis en évidence.une corrélation entre un fort niveau d’infestation et le nombre de mouche blanche sur les plants de mosaïque a également été mis en évidence. La densité de la mouche blanche est différente suivant les variétés.
Les virus sont présentes ouche variable sans préférence pour les virus ;mouche blanche variable en fonction de l’altitude
Présence des mouches blanches sur les variétés ; densité différente en fonction pas de corrélation strict entre la présence de

Ccl : diversité de situations
Confirmation des virus responsables
Synergie entre le svir res^p
Importance de la mouche blanche
Gradient
Commentaire
1. Stratégie de contrôle de la maîtrise de la pandémie
2. Nombre de mouche s blanche  avec l’altitude

4. Diversity and distribution of African cassava mosaic viruses around YANGAMBI, NorthEastern Democratic Republic of Congo.
L’objectif de la présente étude était de vérifier si les différentes souches ( Begomovirus) de la Mosaïque Africaine du manioc observées à YANGAMBI pouvaient être semblables à celles de l’Ouganda à cause de la proximité des deux villes et de la rapidité de propagation du virus afin d’établir la phylogénie et la cartographie des souches.
Cette étude a bel et bien montrée la similitude des souches observées avec comme agent principal la mouche blanche (Bemicia tabacci).
La proximité et la rapidité de propagation des souches impliquées suggèrent une similitude entre les souches impliquées et celles de l’Uganda.
Objectifs : établir la phyyllogénie et la cartographie des souches.
Conclusion :Les mouches blanches sont capables de transmettre le virus de la mosaïque africaine du manioc aussi bien au manioc et autre espèces. Les souches de virus identifiées diffèrent en fonction de l’occupation du sol bien que la diversité soit faible.
5. Projet d’appui à l’amélioration de la production du manioc en République Centrafricaine
ZINGA Innocent
Université de Bangui
Dans le souci d’améliorer la production du manioc en vue de garantir la sécurité alimentaire pour lutter contre la pauvreté en République Centrafricaine , le projet s’est fixé les objectifs suivants l’épidémiologie, le criblage variétal, l’assainissement (thermothérapie), la production des vitro plants (Labo CIV) ainsi que la création des nouvelles variétés (Radio mutagénèse) .
Les résultats des travaux réalisés montrent que le manioc centrafricain est sérieusement menacé. Cela nécessite une intervention d’urgence à travers une grande mobilisation des acteurs au développement en vue d’éviter le pire
L’indice de gravité des symptômes est plus aigu en cas de coinfection.
acmv est le virus infectant le plus EACMV.
La densité de mouche blanche plus forte entre septembre et octobre.
Thermothérapie : technique mise en place par une malgache. Cette technique semble permettre de réduire l’incidence de la maladie en fonction de la température à laquelle on soumet les boutures. Au delà de 55°, le taux de reprise est presque nul.
Les différentes séquences sont faites sur
Commentaire
1. Technique de thermothérapie : (40 45 47 50 55 60) pendant 30 minutes.
2. Froid au lieu du chaud ? pas essayé parce que peu pratique pour les paysans.
Résumé sur la session 4
3 intervenants traitant de la production des boutures saines
1. Technique des parcs à bois
2. Production à grande échelle difficile
3. Thermothérapie :
3 communications sur le virus

6. Etat sanitaire de la culture du manioc dans les champs parcellaires rencontrées à Kinshasa et dans la zone agricole du Bas-Congo
Le but de cette étude est l’identification et évaluation du comportement face à la mosaïque des matériels utilisés (diffusés ou non) par les producteurs de manioc dans le milieu périurbain et paysan. Ceci devrait permettre l’orientation des choix du matériel (intéressant et adapté aux conditions de culture) par les producteurs de manioc.
Cette étude a révélé que l’indice de gravité des symptômes est plus aigu en cas de coinfection, que La densité de mouche blanche plus forte entre septembre et octobre.
En conclusion, les variétés utilisées par les paysans Mont Ngafula sont pour la majorité des cas porteurs de germe et sensibles aux attaques de la mosaïque du manioc. Cette situation liée à l’utilisation de matériel non garanti au point de vue phytosanitaire est de nature à entretenir la maladie et contribue à l’augmentation et la pérennisation de la mosaïque dans ce milieu agricole.
Commentaire

A Kinshasa, problème de diffusion de matériel : moyen de transport délabrée
Matériel
Etude faite à Kinshasa et au Bas-Congo sur trois sites proches des centres de l’INERA (MVUAZI et GIMBI) en tenant compte des types de producteurs (individuelles ou en groupe). Observation tous les 30 jours après la mise en culture.
Résultats
1. Inventaire des variétés : les champs peuvent contenir jusqu’à 9 variétés différentes.
2. 10 à 15 jours après l’installation de la culture, apparition des symptômes sur les champs

Apparition et suivi du développement de la mosaïque
Matu Nsanginsangi Jean guillet
Boko
Mahunzi
Lufu toto
Kinshasa A la reprise
Niveau d’infection des plantes
Matu Nsanginsangi Jean guillet Butamu
Boko Butamu, o infection.
Mawunzi Butamu :o infection.rav et sadisa : 9.3 au 5.3% au 6 mois
Lufu toto Niveau Boma, rav , lueki et sadisa : inivo dinfect faible. Absence de Butamu, bien que proche de la station.
Kinshasa 100% au 6 mois
Ccl : le nombre élevée de matériel dans un même champ semble augmenter la pression d’infection sur celles-ci : des variétés résistantes ont montré des symptômes sur ce genre de champs.
1. Problème de l’utilisation de matériel, celui utilisé actuellement assure la propagation de la maladie.
Commentaire
1. Mode de confirmation de l’identité du matériel végétatif : difficile mais en ce référant au témoignage des utilisateurs
2. Origine du matériel : inconnu compte tenu du caractère sensible
1. Comportement des variétés de manioc vis-à-vis de la mosaïque africaine dans les conditions d’infestation naturelle de GANDAJIKA.
Trois objectifs ont été retenus dans le cadre de cette étude :
1. Evaluation en milieu paysan du comportement de six variétés de manioc d’introduction récente (BUTAMU, DISANKA, NSANSI, GANDAJIKA, MBAKANA, MVUAZI) et résistantes à la mosaïque africaine en comparaison avec une variété locale (TSHILOBO).
2. Apprécier la qualité phytosanitaire du matériel végétal utilisé,
3. Etablir la relation entre les conditions agronomiques et environnementales des sites expérimentaux et la vitesse d’expression de la maladie.
Les résultats obtenus au cours de cette étude ont relevé que le matériel vulgarisé (variétés résistantes) offre une garantie sanitaire. Néanmoins, il serait intéressant de mener des études sur les interactions entre le génotype de chacune des variétés et les conditions environnementales propres à chacun des sites expérimentaux car cette interaction serait probablement la cause des différences significatives observées dans la croissance et le développement des plants des variétés sous étude.
2. Caractérisation moléculaire des gènes AC2 Et AC4 et distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo
Une corrélation existerait entre la diversité des symptômes observés sur les plants de manioc et la diversité des gènes AC2 et AC4 du virus ainsi que la diversité des variétés.
En se basant sur les particularités et la diversité des gènes AC4 et AC2, les deux types (ACMV and EACMV) sont présents au Kivu mais l’infection mixte est prédominante.
On note une absence d’EACMV le long de la cote du lac. Ceci serait dû au mouvement des vents interdisant l’implantation des mouches blanches.
Une particularité de la longueur du gène AC2 dans EACMV au Kivu.
Quant à la diversité : 4 groupes différentes été mis en évidence. Cette diversité serait une raison de la diversité des symptômes rencontrés au Kivu. Les souches du nord s’apparentes à celle s de l’Ouganda, les souches du sud sont proches de celles du Burundi.
Une nette différence existe entre les souches locales et celles rattachés à celles de l’Ouganda résultant de l’expansion de la mosaïque ougandaise.
Mieux comprendre la diversité de la maladie incidence et sévérité , pop de mouche blanche, types de symp, au champs
Caractérisation moléculaire des gènes AC2 Et AC4 : gènes impliqués dans la relation virus – plante : A cause les symptômes et B cause les symptômes systémiques.
Distribution des souches ACMV et EACMV au Sud-Kivu, RD Congo
• Infection mixte prédominante
• Absence de EACMV le long de la cote du lac :peut-être mouvement des vents interdisant implantation des mouche blanche
• La longueur du gène AC2 dans EACMV est particulière au Kivu : dû à la délétion de 27 AA au début de la protéines et … à la fin (99 et non 135)diversité : 4 groupes différentes qui serait un raison de la diversité des symptômes rencontrés au Kivu.
• Les souches du nord s’apparentes à celle s de l’Ouganda.
• Les souches du sud sont proches de celles du Burundi.
Commentaire
Cause de la différence entre les gènes des souches particulières au Kivu : peu connue mais fréquent chez peut-être évolution par recombinaison de la souche de l’Ouganda. Délétion à des endroits différents qui pourrait ne pas induire.

1. Contraintes biotiques : Les maladies émergentes et leur gestion

1. Bacterial and fungal diseases on cassava leaves in Central Africa, minor or potential problems? Par Henri Maraite
Le professeur émérite Henri Maraite a succintement présenté l’historique de la bactériose, la description des études faites au Congo sur la bactériose et la manière dont l’Identification de la maladie s’est faite.
Commentaire :
1. Pourquoi éviter : la diffusion de variétés résistantes limite la variabilité des clones de bactéries qui semble s’adapter aux différentes variétés.
2. Maladie mineure à Yangambi.
3. Effet de la maladie sur l’altitude : bactéries différentes, maladie sporadique moins systémique.
2. Potentiel de la gestion intégrée de la fertilité des sols pour l’augmentation de la productivité du manioc en Afrique subsaharienne.
L’augmentation de la productivité du manioc passe également par la maîtrise de la fertilité du sol.
En RDC, le problème de fertilisation persiste faute d’engrais chimique et organique, de main d’œuvre et la variabilité des sols à l’échelle régionale et à l’échelle des champs fait de l’utilisation de l’engrais un moyen incontestable pour augmenter la production, surtout si elle est couplé avec utilisation de matière organique.
Malheureusement, en Afrique, l’augmentation de la production n’est pas du au fait d’une meilleure gestion de la fertilité des sols mais plus par augmentation de la superficie. La production y reste encore faible.
Le manioc exporte beaucoup de nutriments du sol. De ce fait, cette culture est cause de dégradation des sols.
Pour une production optimale, en plus des engrais et des intrants organiques, il faut une adaptation locale de l’environnement (l’enrichissement en engrais doit se faire en tenant compte de la réaction du sol face aux engrais) ainsi que l’utilisation de variétés améliorées. Néanmoins, des lacunes de connaissance subsistent.
commentaire
1. Prise en compte du ph du sol lors de l’expérience?
2. Le faible rdt rencontré au kivu est du à lalt et de la qualité du sol.
3. VIRUSES INFECTING CASSAVA IN Africa : Cassava brown streak disease : Symptoms, biology and epidemiological aspects of a serious virus problem in Cassava par Stephan Winter
La striure brune est une maladie s’exprimant par la chlorure des feuilles. Elle est aggravée par la cueillette des feuilles en RDC, ce qui cause une réduction du rendement.
Le virus responsable de cette maladie présente plusieurs souches différentes dans leur pathogénicité. Les variétés réagissent différemment aux différentes espèces de virus.
L’agent vecteur est la mouche blanche qui est capable de transmettre la maladie pendant toute sa vie (9- 25 jours).
La striure brune du manioc est causée par deux espèces de virus avec des génomes distincts et des caractéristiques biologiques distinctes : le virus de Kenya et celui de la Mozambique.
Il est important de veiller à ce que la striure brune ne se dissémine pas grâce notamment à des quarantaines et de l’éradication.
Les variétés résistantes à la mosaïque africaine de manioc peuvent être très sensibles à la striure brune.
La distribution géographique n’est pas continue: Kenya, Uganda, Malawi d’une part et Mozambique, Tanzanie d’autre part avec le lac victoria comme centre probable de diversification (apparition d’un nouveau gène).
Commentaire
1. Carte de la distribution de la striure brune ne repend pas la RDC : aucune confirmation sur la présence de la maladie n’est pas faite au niveau moléculaire, l’analyse des symptômes n’est pas suffisant.
2. Interdiction de la cueillette des feuilles sympt moins grave.
3. La symptomatologie est une bonne vie de détection de la maladie mais il fo tjrs des études plus poussée pour des confirmations.
4. Plant Clinic International par Lyna MUKWA
Afin de répondre à la nécessité d’avoir des infrastructures sure de diagnostic des pathologies des plantes, la clinique des plantes, ouvert depuis s’est fixé les objectifs ci-après : diagnostique des pathologies des plantes, aide à la décision pour le contrôle des ravageurs, une formation de base des producteurs sur les pathologies des plants, réalisation des guides d’identification rapide, inventaire des maladies des plantes en République Démocratique du Congo.
Depuis l’ouverture de ses portes (juin 2009), la clinique des plantes a déjà pu identifier plus de 30 maladies et organisé des formations sur les pathologies des plantes à l’intention des cultivateurs.
Le caractère international de la clinique vient du fait que la clinique des plantes de Kinshasa est en étroite collaboration avec celle de Belgique.
la nécesssité dinfrastructure sure de diagnostic des maladies
En Belgique , depuis 1984. Accrédité. 2000 éch /an.
En rdc.
Objectifs de la clinique
Matériels en disposition
Aménagement de la salle devant recueillir les infrastructures
Installation du matériel
Rencontre avec les autorités
Fiche de collecte des données pour un établissement d’un diagnostic sur.

Commentaire
1. Existe-t-il une vulgarisation auprès du paysan? Il existe un partenariat fructueux avec le Service National de Vulgarisation par le projet AVV, un projet de traduction des noms des pathologies en langue autochtones en partant de la similitude des symptômes.
5. Rendement en tubercules en relation avec la combinaison de la cueillette des feuilles et le niveau d’infection secondaire de la culture de manioc (Cv. Mbongo) par la mosaïque africaine du manioc dans les conditions agroécologiques de Kisangani
J. Litucha ; IFA Yangambi
Cette étude s’est faite grâce à une simulation d’un split splot avec facteur primaire (cueillette des feuilles) et facteur secondaire (infection secondaire du plant par la MOSAÏQUE AFRICAINE DU MANIOC) avec faible randomisation pour se rapprocher le plus de la réalité du paysan.
La récolte des tubercules s’est faite à partir du 2ème mois après mise en place de la culture.
Chaque traitement comprenait 20 plants.
Résultats
Cette étude a permis de mettre en évidence qu’il existe une variation des composantes de rendement suivant les deux facteurs. Pour minimiser l’effet sur le rendement, les boutures à utilisé doivent être a plus de Niveau 2. Le rendement augmente lorsque la cueillette des feuilles est minimisée.
La saison influe sur le comportement des aleurodes
Commentaire
L’attrait des consommateurs pour les feuilles atteintes de mosaïque s’expliquerait par l’augmentation du taux de sucre (étude en cours) et de protéines (scientifiquement démontré) dans ces feuilles.
Session 4. Contraintes biotiques : Les maladies virales ; insectes, ravageurs et vecteurs

1. Système de suivi des maladies du manioc par SMS par Ndyetabula

Selon l’auteur, ce système est rapide et précoce pouvant avertir les fermiers des maladies virales dans leurs champs. Ce système a débuté en Tanzanie avec les ONG dans 10 districts. Il s’appui sur la technologie disponible surtout le réseau téléphonique le plus communément utilisée.
METHODOLOGIE
Elle consistait à former les groupes de fermiers à la détection des maladies et à l’envoi efficace de sms.
Matériels
La discussion en groupe, et le contrôle constituaient les matériels
Mode de fonctionnement
Chaque groupe définit la présence, l’intensité et l’évolution des maladies virales dans son champ.
La société Zain avec qui nous travaillons en partenariat a offert des cartes sim et des modems USB.
Résultats :
o Carte de l’incidence de la mosaïque élaborée : les données collectées par les paysans ont pu être vérifiées par des descentes sur terrain ;
o La striure brune a été identifiée essentiellement le long du lac
Comme interet : on doit faire le suivi de l’évolution mensuelle de l’intensité de la maladie.
Comme perspectives d’avenir :
 Continuer et améliorer le système,
 Effectuer des descentes sur les sites où l’intensité de la maladie s’intensifie
Commentaire
1. Adaptation du système dans les services nationaux de recherche : le système est simple et peu couteux, il faut juste établir le système en formant les agriculteurs et une fois le système établi, il va de soi.
2. Difficulté de différencier les deux maladies virales, comment  le programme est ase sur des brochures, visite, formation au champ pour montrer clairement les symptômes.
2. Marché local du manioc : Circuit, par CT Ngoy

Cette étude visée le circuit que prend le manioc et voir si cette culture est rentable dans le marche le plus important à Kisangani et ses environs.
• Résultats
Après étude, il ressort que le manioc passe par deux Circuits, à savoir :
 Circuit court : producteur et consommateur pas d’intermédiairesautoconsommation
 Circuit long : présence d’intermédiaires (petit et gros détails), plus avantageux parce qu’offrant du travail quoiqu’informel
o Prix acheteur : c’est le prix que fixe le consommateur
o Prix vendeur : c’est le prix que fixe le producteur
o Prix consensuel : c’est le prix qui est fixé par arrangement entre le producteur et le consommateur (favorable pour le consommateur)
o Pouvoir économique des acteurs : influe proportionnellement sur la quantité et la qualité de l’achat
o Insertion dans la Micro finance : lente mais effectif
o Contraintes à l’insertion économique du manioc : présentation des problèmes, des pressions et des réponses aux problèmes identifiés.
3. Transmission des maladies virales par approche insecticides présenté par Jeremiah S.C.

La Connaissance de la mosaïque africaine du manioc est suffisante mais celle de la striure brune fait encore objet de beaucoup de recherche.
Mécanismes de transmission des maladies
Les mécanismes de transmission des maladies sont nombreux, ils peuvent se faire par :

• l’utilisation de boutures infectées ;
• le greffage avec les matériels infectés.
• la Mouche blanche (Bemisia tabaci)

Les stratégies arrêtées pour lutter contre ce fléau est de contrôler le vecteur par insecticide : 2 insecticides différents servira pour assurer un réel contrôle.
Résultats
• Illustration par une carte de nouveaux Foyer d’infectioncontrôle effectif
• Dynamique de la population de mouche blanche : nette différence entre plante non traitées (fluctuation dans la population) et celles traitées (population presque nulle)
• Progression de la maladie moins accentuée sur plants non traitées que sur celles traitées
• Pic de l’apparition des mouches décalées par rapport à celle de la mosaïque africaine du manioc
Conclusion : la mouche blanche transmet effectivement la striure brune mais le mode de transmission est différent que celle de la mosaïque africaine du manioc
Commentaire
1. Recommandation : tremper les boutures dans le cystenol (méthode utilisée pour des virus
2. Approche plus classique en tenant compte de la période de transmission de la maladie
4. Bemisia tabaci: Dynamics and Management of the Cassava Virus Vector
Dr James Legg
1. Technologie moderne
2. Problème liée à la commercialisation et leur conséquence
3. Lien entre les 2 maladies virales
4. Beaucoup de questions de recherche


• Système rapide et précoce pour avertir les fermiers des maladies virales dans leurs champs
• Début : Tanzanie avec les ONG dans 10 districts
• S’appuie sur la technologie disponible surtout le réseau téléphonique le plus communément utilisée.
• M2THODOLOGIE : groupes de fermiers entrainés à la détection des maladies et à l’envoi efficace de sms
• Matériel : discussion en groupe, contrôle
• Mode de fonctionnement : chaque groupe définit la présence, l’intensité et l’évolution des maladies virales dans son champ
• Mode ct district par district : flux d’info croisés entre district
• Partenariat avec zain qui a proposé des sim cartes et des modems usb. training des agriculteurs
• Résultats :
o Carte de l’incidence de la mosaïque : les données collectées par les paysans ont pu être vérifiées par des descentes sur terrain
o Striure brune identifiée essentiellement le long du lac
• Intérêt : suivi de l’évolution mensuelle de l’intensité de la maladie.
• Perspectives d’avenir : Continuer et améliorer le système, effectuer des descentes sur les sites où l’intensité de la maladie s’intensifie
Commentaire
3. Adaptation du système dans les services nationaux de recherche : système simple, peu couteux, il faut juste établir le système en formant les agriculteurs et une fois le système établi, il va de soi.
4. Difficulté de différencier les deux maladies virales, comment  le programme est ase sur des brochures, visite, formation au champ pour montrer clairement les symptômes.
5. Marché local du manioc : Circuit, par CT Ngoy
• Marché le plus important à Kisangani et ses environs
• Enquête et autre info bibliographique
• Résultats
o Circuit du manioc
 Circuit court : producteur et consommateur pas d’intermédiairesautoconsommation
 Circuit long : présence d’intermédiaires (petit et gros détails), plus avantageux parce qu’offrant du travail quoiqu’informel
o Poids : moyenne : 2.8 kg
o Prix acheteur :
o Prix vendeur
o Prix consensuel : 307 (prix favorable pour le consommateur)
o Pouvoir économique des acteurs : influe proportionnellement sur la quantité et l qualité de l’achat
o Insertion dans la Microfinance : lente mais effectif
o Contraintes à l’insertion économique du manioc : présentation des problèmes, des pressions et des réponses aux problèmes identifiées.
6. Transmission des maladies virales par approche insecticides par Jeremiah S.C.
• Connaissance de la mosaïque africaine du manioc suffisante mais striure brune encore à connaitre.
• Mécanismes de transmission des maladies : utilisation de bouture infectés, greffage avec matériel susceptible
• Transmission par mouche blanche (Bemisia tabaci) : peut être d’information étude sur la relation entre mouche blanche et la striure brune et mouche blanche et la mosaïque africaine du manioc
• Stratégies : contrôle du vecteur par insecticide : 2 pour assurer un réel contrôle
• Illustration par une carte de nouveaux Foyer d’infectioncontrôle effectif
• Dynamique de la population de mouche blanche : nette différence entre plante non traitées (fluctuation dans la population) et celles traitées (pop presque nul)
• Progression de la maladie moins accentuée sur plants non traitées que sur celles traitées
• Pic de l’apparition des mouches décalées par rapport à celle de la mosaïque africaine du manioc
• Conclusion : mouche blanche transmet effectivement la striure brune, mode de transmission différent que celle de la mosaïque africaine du manioc
Commentaire
3. Recommandation : tremper les boutures dans du cystenol (méthode utilisée pour des virus
4. Approche plus classique en tenant compte de la période de transmission de la maladie

Session 5. Gestion post récolte du manioc

1. Etude de l’aptitude au greffage et productivité de quelques cultivars de manioc (Manihot esculenta et M. glaziovii) à Kisangani par Ingbabona, W
L’objectif de l’étude est de contribuer à la lutte contre la mosaïque africaine du manioc et d’améliorer le rendement du manioc. La méthode de greffage a été utilisée pour atteindre cet objectif. Trois variétés locales de manioc (MBONGO et BANDAOINDE et Pano) ont fait l’objet de greffage avec le manioc à caoutchouc (Manihot glasovii). Ce dernier a été choisi comme greffon compte tenu de sa résistance à la mosaïque et du fait qu’elle développe une grande activité photosynthétique due à la quantité de ses feuilles.
Les résultats obtenus montrent qu’en comparaison avec du manioc non greffé, la technique de greffage témoigne d’une assez bonne résistance à la mosaïque et améliore nettement la productivité du manioc dans les conditions de Kisangani (soit le double de la production non greffé).
Commentaire
1. Gout des tubercules non affectés par le greffage
2. Nombre de pieds utilisés pour le greffage : 50
3. En considérant la quantité de bouture (greffon et porte greffe), mesures pratiques :
a. production en masse des boutures
b. la méthode est suffisamment pratique parce que ne demandant pas de matériels sophistiqués. Si pas de greffoir, le paysan peut acheter un nouveau couteau tranchant
2. QUELQUES RÉSULTATS SUR L’ADAPTATION DES TECHNIQUES DE CULTURE DES TISSUS AUX PLANTES À RACINES ET TUBERCULES À L’IRAZ
Prof. FOMA MAZIBO, Directeur Général de l’IRAZ
 Culture in vitro des méristèmes
 Stérilisation, dissection et transfert des explants en tubes.
 Conduite de la culture : après excision des méristèmes et préparation de milieu de culture.
 Résultats :
o Taux de survie 16%
o Essai sur la stérilisation du Manioc clone Kongo bitamisi on a pu établir que l’éthanol réduisait le taux de survie des méristèmes
o Bon résultat avec fuie de ferme et terreau comme substrat
Commentaire
1. La politique des CPGL voudrait que chaque faculté d’agronomie soit doté d’un laboratoire de culture in vitro (RDC 4, 3 au RWANDA et 2 au BURUNDI) mais les financements manquent
3. Elimination des glucosides cyanogénétiques et possibilités de panification de manioc séché au soleil
Ir BAMENGA Louis Pasteur, Université de Goma
L’objectif est d’arriver à l’élimination du manihotoxine appelé également glucosides cyanogénétiques que contient le manioc en vue d’une utilisation culinaire et panaire non préjudiciable à la santé humaine. Cette étude a été menée à l’IFA yangambi. La technique utilisée était le séchage du manioc à l’air libre selon les différents traitements entre les variétés douces et amères. Al’issu des observations, les résultats suivants ont été obtenus :
• la détoxication est plus rapide pour les variétés douces que dans les variétés amères ;
• la méthode de séchage à l’air libre convient tant pour la variété amère que pour la variété douce ;
• la durée d’exposition au soleil est d’au moins 36heures en raison de 8heures par jour.
Commentaire
1. Quantité séchée : 5 kg par échantillon
2. Epaisseur de la meule parce que l’évaporation du cyanure dépend de l’épaisseur
3. Existence d’une variété de 7% de protéines :IITA a des variétés ayant une teneur de près de 14% en provitamines.
4. Influence de l’heure sur la dose en cyanure
5.
4. Evaluation de la teneur en amidon au cours de différents procédés de traitements de manioc (cas de manioc dont les farines sont vendues dans la ville de Goma/Nord-Kivu)
Juste YAMONEKA, Université de Goma
Nécessité de la transformation des produits agricoles et de l’acquisition d’aliment riche.
 Présentation des trois procédés traditionnels de transformation du manioc rencontré au Nord-Kivu
 Meilleure technologie pour la conservation de l’amidon et offrant un intérêt énergétique.
 Méthodologie : détermination de la teneur en eau et en amidon
 Résultats
1. Farine 3 : plus de perte en amidon: longue durée du séchage et ajout de ferment biologique accélérant l’activité de la décomposition de l’amidon
2. Farine 2 : meilleure à vulgariser
Commentaire
1. Processus en détails causant les pertes en amidon : fermentation par ajout de ferment provenant des râpes des transformations précédentes induit une décomposition plus accentuée de l’amidon.
2. Intégrer également une étude de la teneur en glucoside cyanogène.
3. Lieu de rouissage, si lac, le méthane aurait un effet sur la farine produite : le rouissage s’effectue dans des fûts remplis d’eau.
5. Essai de bouturage des sommités vertes du manioc (Manihot esculenta, Crantz) à Kisangani
PALUKU A. et KAHINDO JP.
Le bouturage des sommités vertes est une recommandation faite par l’IRAZ. Le cultivar utilisé est MBONGO. Contrairement aux craintes des producteurs, le taux de reprise n’est pas faible (86%), le nombre de ramification est réduite par la collecte des feuilles, il n’y a pas de différence en ce qui concerne le nombre de tubercules et le rendement.
Le bouturage des sommités vertes du manioc peut également être utilisé en complément à d’autres. Il peut être une contribution pour l’assainissement du milieu, la permanence en boutures et à la sélection phytosanitaire.
Commentaire
1. Taux < 100%, pas économiquement désavantageux ?
2. Détermination de la variété plantée et certification de l’état sanitaire : fait avant l’effeuillage des sommités vertes
3. Disponibilité de matériel


CLOTURE OFFICIELLE DE LA CONFERENCE


Conclusions de la Conférence sur la culture et l'utilisation du manioc en Afrique Centrale
En ce 19 ème jour du mois de novembre de l'année 2009, dans l'enceinte de l'Alliance Franco-Congolaise AFRACO en sigle, de Kisangani en République Démocratique du Congo, à l'issu de 3 jours d'exposé, concertation et discussion sur la production et l'utilisation du Manioc en Afrique Centrale, les résolutions ci – après ont été prises :
Etablie que la présente conférence internationale a réuni les chercheurs de haut niveau, de différentes structures, de différents pays du monde, des exposés de très haute valeur scientifique ont été présentés. Il ressort que:
• Il y a beaucoup de potentialités susceptible d'augmenter le rendement agricole du manioc et que la filiaire Manioc a de l'avenir dans la mesure où elle contribue énormément à la création d'emploie par la mise en œuvre d'une bonne chaîne de valeur.
• Il est souhaitable que au cours de deux années de recherches précédant la prochaine conférence Internationale (2011)soit :
- démontrer l'augmentation de la valeur ajoutée dans la filière Manioc en Afrique Centrale.
- L'intensification des variétés résistantes aux viroses pour parvenir à un niveau de résistance maximale.
- Encourager et solliciter l'appui du pouvoir publique dans la distribution et la dissémination des variétés résistantes aux viroses.
- Que le programme Manioc soit décentralisé afin d'incorporer les variétés résistantes
- Parvenir à l'épuration et à la culture des tissus des variétés locales qui, malgré leurs caractères organoleptique sont bien adaptées aux conditions du milieu naturel. Cela dans le but d'augmenter la production et la résistance aux maladies virales.
- Utilisation d'une approche spécifique pour parvenir à un réel accroissement de la productivité du manioc.
- Etudier le mecanisme de réduction des pertes dans la filière Manioc, ainsi que la gestion de la qualité de produit à la fin de la prodution.
- Renforcer la politique de la quarantaine contre la striure brune du Manioc qui constitut actuellement une vrai menace pour la securité alimentaire en RDC.
- Améliorer les pratiques expérimentales et utiliser les technologies de recherche adaptée à la situation de terrain.
- Que les intitutions impliquée dans la filière Manioc travaillent conjointement et en collaboration.

1. Intervention des intervenants
Dr Victor MANYONG
 Haute valeur des communications, échanges scientifiques intéressants
 Secteur de la culture du manioc, important en RDC et en Afrique
 Secteur porteur parce que beaucoup de potentialités pour l’amélioration des rendements en milieu paysan, parce que pet révolutionner l’économie africaine :
 Conclusion : secteur très porteur à continuer à développer
 Suggestions : plus de valeurs ajoutées dans le secteur
Ir. Willy TATA HANGY
Recommandations
1. Intensifier les variétés résistantes aux viroses pour réduire la pression des viroses la où les endémies sont présentes, demander aux dirigeants d’Encourager la production en masse de ces matériels
2. La culture des tissus pourrait aider à une épuration des variétés locales généralement sensibles t apprécié par la population
Prof. Claude BRAGARD
Manioc très essentiel en Afrique
1. Attention accrue à la réduction des pertes et à la productivité
2. Contraintes majeures pesant sur la culture : biotiques (virus menace) mais aussi des autres tels que la bactériose
3. Amélioration des techniques expérimentales
4. Remerciement des organisateurs, participants et organisateurs
Coordonnateur PIDR
Recteur de l’IFA
 Remerciement au gouvernement provincial pour la disponibilité, l’aide financière pour la location de la salle, des partenaires, chercheurs et autres pour parler du manioc
 Aux sommités de la recherche ; Accorder les moyens pour une valorisation du manioc
 Recommandation aux scientifiques congolais : Tisser une relation de collaboration.
2. Remise symbolique des brevets de participation à une douzaine de participants.
Remise faite par la ministre de l’agriculture venue représenter le gouverneur de la Province.
Quelques brevets de participation ont été symboliquement remis par Madame le Ministre Provincial de l’agriculture à quelques participants choisis des horizons divers par le comité d’organisation.
Tableau : participants ayant récus les brevets de participation à la session de clôture

No Noms Institutions
1 Ir. Bauma Nella Reseau des femmes Ingénieurs agronomes du Congo REFIACO
2 Ir. Kizonzoli APILAF
3 Ir. Lyna Mukwa Cliniques des plantes
4 Mr. Zinga Innocent Université de Bangui
5 Mr. Yamoneka Juste Université de Goma
6 Mlle Irène Banwitiya IFA Yangambi
7 Mme Dorcas Asito Programme Intégré de Développement Rural « PIDR Kisangani»
8 Ir. Iyoya Antoine Corps des Ingénieurs Agronomes du Congo « CIAC »
9 Prof. Hortense Manyonga Université de Lubumbashi
10 Ir. Antoine Frangoie IITA Kinshasa
11 Mme Koerbler Mariane DSMZ Allemagne
12 Mr. Jeremiah Simon IITA Dar es Salaam
13 Ir. Bertin Kasongo INERA Yangambi
14 Mme Godé Semeli Fondation Daruwezi
15 Mr Daudet Kabange Association le Travail Sauve la Famille « ATSF » asbl


Mot de remerciement de la Présidente de REFIACO

DISCOURS DE LA PRESIDENTE DU RESEAU DES FEMMES INGENIEURS AGRONOMES DU CONGO
A L’OCCASION DE LA CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LA CULTURE ET L’UTILISATION DU MANIOC EN AFRIQUE CENTRALE


Son Excellence monsieur le Gouverneur de la Province Orientale
Ses Excellences messieurs les Ministres
Honorables Députés provinciaux
Différents Membres des corps Académiques et scientifiques
Chercheurs et distingués invités
Chers étudiants

C’est pour nous un réel plaisir de nous tenir en face de vous, comme femmes ingénieurs agronomes du Congo.
Nous saluons le choix retenu par la conférence internationale sur la culture et l’utilisation du manioc à Kisangani.
C’est un privilège de déclarer sans crainte d’être contredit que cette conférence a ajouté un plus sur les connaissances scientifiques dans ce domaine de lutte et de défense des végétaux en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier.

Vu l’importance des informations reçues, et considérant la place qu’occupe la femme dans la transformation, la conservation, la commercialisation et la consommation de ce produit, dans le souci de contribuer à l’augmentation de sa productivité, formulons une requête aux autorités politico administratives et plus spécialement au Gouverneur de province à travers son gouvernement provincial, aux chercheurs et personnes de bonne volonté de vouloir appuyer d’une manière conséquente le Réseau des Femmes Ingénieurs Agronomes « REFIACO » qui, dans ses objectifs a retenu le manioc comme une culture de rente et de base dans notre milieu.

Nous sommes confrontées pour la promotion de cette culture par le manque de moyens financiers et techniques pour la production et la recherche. L’acquisition de ces moyens, distingués conférenciers, permettra à stigmatiser la contribution tant scientifique et pratique de réseau des femmes ingénieurs agronomes du Congo.

Sans vouloir vous fatiguer, nous pensons que cette requête retiendra votre attention particulière.

Au nom des femmes ingénieurs et à mon nom propre, souhaitons longue vie à cette conférence internationale sur le manioc et restons partenaires naturels dans cette recherche et production de cette culture.

Nous vous remercions

Fait à Kisangani, le 18 novembre 2009

Ir. Nellas BAUMA

Coordonnatrice du REFIACO


Mot de clôture officielle de Mme le Ministre provincial de l’agriculture











LISTE DES PARTICIPANTS
N° Noms Affiliations Fonctions Tel Email
1 Adrien Ndonda IITA Kisangani Chercheur 243 99 88 79 785 a.ndonda@iitadrc.org

2 Aenyela Tikaileli IFA Yangambi Etudiant 243 993 049 108
3 Alingombe Richard Inspection agriculture Chef service quarantaine 243 81 008 10 57
4 Alongo Sylvain IFA Yangambi Chercheur 243 81 199 4008 sylvainalongo@yahoo.fr
5 Angeli Jacqueline CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 993 04 86 80 collectifdesfemmespo@yahoo.fr

6 Anicet Bofenda IFA Yangambi Etudiant 243 81 52 45 339
7 Antoine Frangoie* IITA Kinshasa , RD.Congo Chercheur + (243) 99 853 59 39 a.frangoie@iitadrc.org

8 Asante Fadhili IFA Yangambi Etudiant 243 99 70 35 412 fatrayasante@yahoo.fr

9 Atchaotema Moise REFIACO 243 85 13 95 151 atchaomoses@yahoo.fr

10 Atilambile Boluta IFA Yangambi Etudiant 243 99 42 53 705
11 Azelito Inspection Dvlpt rural Inspecteur
12 Bagoma Bogenda IFA Yangambi Etudiant 243 99 33 69 417 graciabagoma@yahoo.fr

13 Bakitolo François ISEA Bengamisa 243 853 313 003
14 Banyanga Losembe IFA Yangambi Etudiant
15 Bataeley Berthelot IFA yangambi Etudiant 243 99 33 77 484
16 Batamba Bayande IFA Yangambi Eudiant 243 815 444 033 rogerbatamba@yahoo.fr

17 Bauma Lucien IFA Yangambi Etudiant 243 99 34 33 848
18 Begaa Yandjogi Université de Kisangani Chercheur 243 813 560 145 begaa_levieux@yahoo.fr

19 Bénedicte Mandakombo* Université de Bangui RCA Chercheur (236) 75 20 35 29 manoelicte@gmail.com
20 Benjamin Dieryck* UCL Belgique Chercheur 32 10 47 37 47 benjamin.dieryck@uclouvain.be

21 Bertin Kamondo CPR Idjui , RD Congo Coordonnateur 243 99 86 24 747 bertinkamondo@yahoo.fr

22 Bertin Kasongo* INERA Yangambi , RD.Congo Chercheur 243 99 055 35 68 ineracry@yahoo.fr

23 Bofalo Botuma IFA Yangambi Chercheur 243 99 45 20 448 exausébofalo@yahoo.fr

24 Bokana Christophe SENASEM Coordonnateur 243 99 88 22 657 senasemkis@yahoo.fr

25 Bolakonga Billy IFA Yangambi Chercheur 243 998 825 622 bilybolak@yahoo.fr

26 Bolama Ngombo IFA Yangambi Etudiant 243 99 10 24025
27 Bombongo Gabriel IFA Yangambi Etudiant
28 Bongela Pépé Indépendant
29 Bosuandole Maxime ISDR MOSITE Chercheur 243 81 74 86 608 bosumaxime@yahoo.fr

30 Carine Makenga Indépendant 243 99 85 08 602 caribal@yahoo.fr

31 Célestin Boombe PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 85 085 18
32 Chantal Enene CBFC
33 Charlie SISI CBFC
34 Charlie Yamesegele IFA Yangambi Etudiante 243 85 38 62 472
35 Christophe Ngalamulume IFA Yangambi 243 81 051 87 22
36 Claude Bragard UCL, Belgique Professeur 32 10 47 40 23 claude.bragard@uclouvain.be

37 Colette Basila Collectif des femmes 243 85 35 600 70
38 Daruwezi Fondation Daruwezi 243 816 393 993 lofangaline@yahoo.fr

39 David Bilima MAB Yangambi 243 851 393 254 davidbilima@yahoo.fr

40 Déo Kasongo APILAF ongd Coordonnateur 243 998 633 598 apilafsk@hotmail.com

41 Dhed’a Benoit Université Kisangani Professeur 243 99 86 09 315 dhedadjailo@yahoo.fr

42 Didy Onautshu Université de Kisangani Chercheur 243 81 038 33 62 didyonautshu@yahoo.fr

43 Donatien Tamaru IFA Yangambi Etudiant 243 811 791 027
44 Dorcas ASITO PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 77 37 535 dorcasasito@yahoo.fr

45 Dudu Akaibe IFA Yangambi, RD.Congo Professeur 243 99 85 39 647 duduakaibe@yahoo.fr

46 Espoir Bisimwa* UCB Bukavu, RD. Congo Chercheur 243 99 77 01 265 ebisimwa@yahoo.com

47 Eveline Maway Collectif des femmes Coordonnateur 243 99 41 013 34 evemaway@yahoo.fr

48 Fataki Kamanda IFA Yangambi Etudiant
49 Faustin Lokinda Assemmblée provinciale Député 243 99 88 25 131 faustinlokinda@yahoo.fr

50 Faustin Lokumu IFA Yangambi Etudiant
51 Felix Ukesa APILAF ongd 243 81 302 70 72 felukesa@yahoo.fr

52 Florent Aradjabu CONASIC ongd 243 99 88 57 983 rnyokana2000@yahoo.fr

53 Foma François* IRAZ Bujumbura , Burundi Directeur Général 257 76 24 76 71 fomamazi@yahoo.fr

54 Gbelu Kitesia IFA Yangambi Etudiant
55 Ghislain Kongwa IFA Yangambi Etudiant
56 Godelive Semeli District de la Tshopo Commissaire 243 998 598 497 lofangaline@yahoo.fr

57 Hangi Ndemere CEDERU Goma Coordonnateur 243 99 77 24 827 cederu2001@yahoo.fr

58 Henri Maraite* UCL,Belgique Professeur henri.maraite@uclouvain.be

59 Hortense Manyonga Université de Lubumbashi Professeur 243 81 833 70 73 manymadika@yahoo.fr

60 Ibanda Nkosi IFA Yangambi Etudiant 243 99 90 73 105 ibandabonaventure@yahoo.fr

61 Ikolonga Kilicho PIDR Kisangani, RD.Congo Vulgarisateur 243 81 23 89 383 kilicho2007@yahoo.fr

62 Imponda John IFA Yangambi 243 81 14 40 417 sharnilar2007@yahoo.fr

63 Ingbabona Jean IFA Yangambi Chercheur 243 81 059 61 04 jeaningbabona@yahoo.fr

64 Innocent Mutshuva APILAF ongd 243 992 057 242
65 Innocent Walala PIDR Kisangani, RD.Congo 243 99 77 08 704 antowalala@yahoo.fr

66 Innocent Zinga * Université de Bangui RCA Chercheur 236 75 20 26 47 zinga.innocent@googlemail

67 Irène Banwitiya IFA Yangambi Etudiante ibanwitiya@yahoo.fr

68 Issoliwei Constant IFA Yangambi Etudiant 243 819 523 415
69 ITambwe Médard PNR/PO Agronome 243 812 005 272
70 Iyoya Antoine CIAC Président 243 81 200 36 37 antoineiyoya@yahoo.fr

71 James Legg* IITA Dar es Salam, Tanzanie Chercheur 243 787 09 19 47 j.legg@cgiar.org

72 Jean Lambert MBASA PIDR Kisangani, RD.Congo 243 997 76 05 19 jlmbassa@yahoo.fr

73 Jean Wawina Lome CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 998 1 43 13 jeanwawina@yahoo.fr

74 Jeanne Shuwa Min. agriculture 243 99 85 05 654
75 Jeremiah Simon* IITA Dar es Salam, Tanzanie Chercheur +255 754 030224 Jeremiahsato@hotmail.com
76 John Lihamba PIDR Kisangani, RD.Congo Coordonnateur 243 99 85 39 607 johnlihamba@yahoo.fr,

77 Joseph Litucha IFA Yangambi Chercheur 243 99 88 57 748 jlitucha@yahoo.fr

78 JP LEMERI Ng'Ota IFA Yangambi Etudiant 243 81 942 33 73 lemeryngota@yahoo.fr

79 JPierre Mate Université Kisangani Professeur
80 Judith Enene IITA Kisangani Secrétaire 243 81 012 65 68 judithenene@yahoo.fr

81 Juvan Lilembe CANAV 243 99 77 215 77 canav80@yahoo.fr

82 Kako Bolengeleka IFA Yangambi Etudiant 243 99 37 26 308
83 Kakuni J. Jacques IFA Yangambi Chercheur 243 81 200 63 87 mbkakuni2009@yahoo.fr

84 Kalokola Carlos UNIAD Kisangani 243 85 13 93 049 carlo.kalokola@yahoo.fr

85 Kalonji Adrien Univ. Kinshasa, RD. Congo Professeur 243 81 40 90 909 adrienkalonji@yahoo.fr

86 Kamande Emery FAKIS, Kisangani RD/ Congo
87 Kanasunge Paye IFA Yangambi Etudiant 243 852 103 096 benoitkanasunge@yahoo.fr

88 Kandenga* Toussaint IITA Kinshasa, DR Congo Chercheur
89 Kangi Jeef jekangi@yahoo.fr

90 Kanyama Tabu Indépendant 243 81 162 11 68 jeefkany@yahoo.fr

91 Kapopo Kazembe IFA Yangambi Etudiant
92 Kasereka Bashibwako* CIALCA Bukavu , RD Congo Chercheur 243 81 31 85 457 kasbisha@yahoo.fr

93 Kasongo Tambwe DGM Agent 243 811 514 313
94 Katusi Monama IFA Yangambi Etudiant 243 81 538 97 38
95 Kawande Claude Université de Kisangani Etudiant 243 812 650 258
96 Kayisu Kalenga IFA Yangambi Professeur
97 Kilimba Munzaba Gracia Fondation chef Departement 243 81 36 81 563 albertkilimba@yahoo.fr

98 Kizonzoli Tembo APILAF ongd Président 243 99 86 15 696 kinzonzolitembo@yahoo.fr

99 Koerbler Marianne* DSMZ Braunschweig, Allemagne Chercheur 49 53 12 99 37 83 marianne.koerbler@jki.bund.de

100 Kolia Matayo IFA Yangambi Etudiant 243 991 070 709
101 Kombele Ferdinand IFA Yangambi Professeur 243 81 73 61 311 meneaf@yahoo.fr

102 Kombozi Bolimbo IFA Yangambi Etudiant 243 994 262 560
103 Kongwa Ghislain IFA Yangambi Etudiant 243 997 035 412 gm8kongw@yahoo.fr

104 Laba Fiambi IFA Yangambi Etudiant 243 81 74 82 412 celafia2009@yahoo.fr

105 Laurent Kangisa Radio Mwuangaza 243 81 35 66 171 micheltabaku@yahoo.fr

106 Libebele Innocent GTER Kisangani, RD.Congo 243 81 45 20 343 libebelemaguy@yahoo.fr

107 Likaka Faustin PIDR Kisangani Agronome 243 99 42 75 558 faustinlikaka@yahoo.fr

108 Likwela Annie groupe Mapendo 243 99 28 47 922
109 Likwela Josias CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 998 60 24 31 drlikwelabe@yahoo.fr

110 Liliane Buledi ISEA bengamisa 243 81 076 65 99
111 Liyeye JPierre Inspection agriculture Inspecteur inspagrikisangani@yahoo.fr

112 Lofungola Bosenge IFA Yangambi Etudiant
113 Lokombe Dimandja ISEA Bengamisa Professeur 243 994 338 806 ceve-rdc@yahoo.fr

114 Loluku Emma PIDR CBFC 243 81 206 37 02
115 Lombesa Mondation Daruwezi 243 998 362 579
16 Louis Pasteur Bamenga Université de Goma, RD. Congo Chercheur +243 851 733 036 bamenga@gmail.com
117 Loula Lolitamba IFA Yangambi Etudiant 243 99 42 62 126
118 Loyoa Nzimbi IFA Yangambi Etudiant
119 Lucien Masenezo ISEA Bengamisa Chercheur 243 99 88 577 52 masenezoeloi@yahoo.fr

120 Lutete Diankenda* FAO Kinshasa , RD.Congo Chef Prog dianklutete@yahoo.fr

121 Lyna Mukwa* Clinique des plantes Kinshasa Chercheur (00243)815051891 cpkrdc@yahoo.fr

122 Mado Batchu REFIACO Etudiant 243 81 011 55 74
123 Mafuka Paul INERA RD.Congo Directeur Général mpmafuka@yahoo.fr

124 Mahungu NzolaMeso* IITA Kinshasa, RD. Congo Coordonnateur +243 992 253 355 n.mahungu@iitadrc.org,

125 Makangi wa Kitandi IFA Yangambi Etudiant 243 851 734 729
126 Marcel Chebele Min Agriculture 243 99 44 053 12 marcfolo@yahoo.fr

127 Mariana Apamato REFIACO 243 810 199 281 mariannaapamato@yahoo.fr

128 Marie Claire Yandju Univ. Kinshasa, RD.Congo Professeur 24 399 906 760 mcyandju@yahoo.fr

129 Mbeli Koko IFA Yangambi Chercheur 243 81 423 58 80 pembe1878@yahoo.fr

130 Mbombo Ngonzowe IFA Yangambi Etudiant
131 Melanie Lombo REFIACO 243 994 050 258
132 Michel Disonama* PNUD Kinshasa , RD.Congo Expert
133 Michel Lamazani GAVAVAT ongd 243 994 415 777 michellamazani@yahoo.fr

134 Michel Lingomo Caritas 243 81 35 43 612 mlingomo@yahoo.fr

135 Michel Lokonda FAO Kisangani
136 Mobula* Victor USAID Kinshasa DRCongo Coordonnateur vmobula@usaid.gov

137 Molonda Bosoo IFA Yangambi Etudiant 243 993 026 792
138 Monde Godefroid IFA Yangambi Chercheur 243 998 64 89 40 mondekaz@yahoo.fr

139 Monzenga Claude IFA Yangambi Chercheur 243 81 74 62 90 claumonz@yahoo.fr

140 Motosia Dingbo IFA Yangambi Etudiant 243 99 40 73 749
141 Muganza REK 243 81 085 67 07 qmuganza@yahoo.fr

142 Muhindo Siwako IFA Yangambi Etudiant 243 99 40 98 946 msiwako@yahoo.fr

143 Mukenge Kinyegu IFA Yangambi Etudiant 243 817 555 758
144 Mukeshembala Franch Université de Goma, RDC Chercheur francmuke@yahoo.fr
145 Munganga Soke CBFC/HF Kisangani, RD.Congo 243 81 200 34 90 norbertmunganga@yahoo.fr

146 Musalizi Muharabu IFA Yangambi Etudiant 243 99 400 89 09 musalizi3@yahoo.fr

147 Mwarabu Esinga IFA Yangambi Etudiant 243 99 99 08 291 esingamwarabu@yahoo.fr

148 Nana Lukulunga REFIACO 243 99 33 76 872
149 Ndinga Helena INERA Luki Chercheur 243 99 148 44 12 helenank@yahoo.fr

150 Ndyetabula Innocent* LZARDI Dar es Salam, Tanzania Chercheur 255 715 756 896 ndyetabura@yahoo.com
151 Nellas Bauma REFIACO Présidente 243 853 354 874 irnellas@yahoo.fr

152 Ngama Balembu Environnement 243 81 023 69 76 adrien.gama@yahoo.fr

153 Ngama Faustin IFA Yangambi Chercheur 243 85 14 24 758 faustinngama@yahoo.fr

154 Ngoma Léon CRAFOD ,RD Congo Coordonnateur 243 99 97 86 581 ngomaleon@yahoo.fr

155 Ngoy Jonas IFA Yangambi Chercheur
156 Nimugire Pascasie IFA Yangambi Etudiante 243 99 30 25 050
157 Nono Babulaka PIDR 243 998 622 440 nonobabulaka@yahoo.fr

158 Norbert Kisanga Journal Les coulisses Rédacteur 243 99 77 95 396 norbert_kisanga@yahoo.fr

159 Nzialikombe Abongo IFA Yangambi Etudiant 243 81 17 96 423 npacha@yahoo.fr

160 Onotamba Kondjo SPIAF/Min Environnement RDC 243 994 277 737 patrick_kondjo@yahoo.fr

161 Paluku Augustin IFA Yangambi Chercheur 243 99 21 40 413 panapasteur2000@yahoo.fr

162 Paul Matenga IFA Yangambi Etudiant 243 851 424 996 paulmatenga@yahoo.fr

167 Peggy Mbuse REFIACO 243 994 254 056
164 Phemba Phezo* CRS Bukavu, RD Congo Coordonnateur 243 81 71 52 561 pphezo@buka.cd.caro.crs.org

165 Pheneas Ntawuruhunga* SARRNET- IITA, Malawi Coordonnateur 265 9953 166 34 p.ntawuruhunga@cgiar.org

166 Pierre Bolonge PIDR Kisangani, RD.Congo 243 998 50 85 11 pierrebolonge@yahoo.fr

167 Pierrot Kase IFA Yangambi 243 99 40 12 741 pierrotkase@yahoo.fr

168 Pitchou Meniko Université de Kisangani Etudiant 243 811 435 068 menitop2000@yahoo.fr

169 Posho Litale Association Bolingo Président 243 99 432 26 54
170 Rémy Losimba PRAPO Chef Antenne 243 99 40 82 067
171 Rev. Bolima Botoya CBFC/HF Kisangani, RD.Congo
172 Rev. Daudet Kabange ATSF asbl 243 99 88 25 864
173 Richard Zongia Hotel Zongia 24399 73 41 934 rickgregzong@yahoo.fr

174 Rider Mitoko CRONGD 243 81 038 24 20 ridermitoko42@yahoo.fr

175 SAILE Joseph IFA Yangambi Chercheur 243 81 475 09 89 issaile@yahoo.fr

176 Samunyange IFA Yangambi Etudiant 243 85 38 24 999 samuyangebob@yahoo.fr

176 SANDJA Bilambo HUP/FAO
178 Simon Lukombo* IITA Kinshasa , RD.Congo Chercheur
179 Stefan Hauser* IITA Kinshasa, DR Congo 243 81 5316 268 S.HAUSER@cgiar.org

180 Stephan Winter* DSMZ Braunschweig, Allemagne 49 53 12 99 37 80 stephan.winter@jki.bund.de

181 Stephen Walsh* CRS CGLI Nairobi, Kenya 254 (0)736151485 walsh@caro.crs.org

182 Sylvain Bidiaka* IITA Kinshasa, DR Congo Chercheur
183 Sylvain Iyokwa Bureau Diocesain de Développement 243 99 41 85 684
184 Sylvain Solia IFA Yangambi 243 81 013 41 52 sylvainsolia@yahoo.fr

185 Synambele Veronique IFA Yangambi Etudiant 243 817 479 778
186 Télé Texas IFA Yangambi Etudiant 243 853 570 758 télé@yahoo.fr

187 Trésor Winene RTNB Kisangani 243 85 373 07 96 tresorwinenelando@yahoo.fr

188 Tshuya Mwamba IFA Yangambi Etudiant
189 Victor Manyong* IITA Dar es Salam, Tanzanie Directeur 255 75 47 85 122 v.manyong@cgiar.org

190 Victorine Bomela REFIACO 243 99 91 19 192 bomelavicto@yahoo.fr

191 Vonge Abaedipepe IFA Yangambi Etudiant 243 818 873 776
192 Wasso Yamoneka Université Goma, RD.Congo Etudiant 243 85 34 63 797 justewasso@yahoo.fr

193 Wemba Lukambo IFA Yangambi Etudiant 243 851 741 939 luck5572@yahoo.fr

194 Willy Tatahangy* IITA Bukavu, RD.Congo Chercheur 243 99 829 72 63 w.tata-hangy@iitadrc.org

195 Yebona Moke IFA Yangambi Etudiant 243 851 420 421
196 Yenga Bombeku IFA Yangambi chercheur 243 99 77 60 311 dimancheyenga@yahoo.fr

197 Yuha Angboma PIDR Kisangani, RD.Congo Agronome 243 999 11 57 03
198 Yuma LOOLI Cacaoyère de Bengamisa Directeur 243 99 88 57 856 yumalophi@yahoo.fr




SPECIMEN D’ATTESTATION DELIVRE A LA FIN DE LA CONFERENCE








QUELQUES PHOTOS MARQUANT LES TEMPS FORTS DE LA CONFERENCE

I. Salle de conférence




II. Arrivée des conférenciers








III. Arrivée des officiels







Interviews par quelques organes de la presse locale




Distribution des kits aux participants



Le secrétariat de la conférence



Ouverture officielle de la conférence






Les conférenciers en pleine session



Les intervenants majeurs
























Session posters: discussions





Protocole et sécurité de la conférence





Participation active des mouvements associatifs féminins



Clôture officielle de la conférence

1 commentaire:

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